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Burkina Faso : valorisation des déchets et de la biomasse résiduelle dans les pays en développement

Premier appel à communications pour la Conférence internationale sur la valorisation des déchets et de la biomasse résiduelle dans les pays en développement, qui se tiendra du 9 au 11 juillet 2009 à Ouagadougou.

Conférence organisée par le 2iE, et l’Ecole des Mines d’Albi, avec le parrainage de l’Agence Universitaire de la Francophonie.

L’objectif de la conférence est de réunir des spécialistes du monde universitaire, des entreprises, des organisations afin de promouvoir la recherche et le développement dans les Pays en voie de développement sur la valorisation des déchets et des biomasses résiduelles en matériaux, engrais et combustibles dans les zones rurales et urbaines.

Les thèmes couverts par la conférence sont les suivants :

  • Procédés physiques et chimiques : tri, déshydratation et séchage, séparation mécanique et chimique, conversion chimique ;
  • Procédés thermiques : pyrolyse, gasification, calcination et incinération ;
  • Procédés biologiques : digestion anaérobie, fermentation et compostage ;
  • Systèmes durables de gestion des déchets ;
  • Enseignement et formation ;
  • Évaluation économique et environnementale des flux de déchets et d’énergie ;
  • Facteurs humains et enjeux sociaux ;
  • Enjeux juridiques et politiques fiscales ;
  • Expériences locales et à échelle représentative.

Dates importantes :

  • 31 janvier 2009 : dernier jour pour la soumission des résumés (1 000 mots maximum) ;
  • 15 mars 2009 : notification aux auteurs de l’acceptation de leur communication ;
  • 31 mai 2009 : date limite de soumission des articles ;
  • 9 au 11 juillet 2009 : Conférence.

Contact :

M. Yakouba Konate
Tel : +226 50 49 28 76 ou 28 56

Courriel : wasteeng_africa@2ie-edu.org

Site : www.2ie-edu.org/wasteeng_africa/

philippegirard1, René Massé

"L’électricité, une nécessité vitale pour l’Afrique"

Cet article analyse les difficultés rencontrées par les sociétés d’électricité en Afrique. Il évoque différentes approches politiques mises en œuvre dans les pays, et précise les enjeux de l’électricité pour le développement économique de ces pays.

En juin, les habitants de Zanzibar en Tanzanie ont célébré le retour de l’électricité après une panne totale d’un mois qui avait été provoquée par la défaillance des câbles sous-marins qui alimentent l’île à partir du continent. Cette panne a été la plus longue d’une série récente, mais l’île n’est pas la seule à connaître ce grave problème. En avril 2008, le Fonds monétaire international rapportait que 30 des 48 pays d’Afrique subsaharienne ont souffert de crises de l’énergie “aiguës” ces dernières années.

Selon M. Ram Babu, Ingénieur en Chef pour le secteur énergétique à la Banque Africaine de développement, ces pannes ont des causes multiples mais sont essentiellement dues au mauvais entretien des réseaux du continent qui sont ainsi fragilisés et incapables de faire face à la forte progression de la demande provoquée par la remarquable croissance économique du continent. Jusqu’à récemment, explique-t-il à Afrique Renouveau, les gouvernements investissaient peu dans les compagnies d’électricité tout en exigeant que celles-ci fournissent le courant à des prix très bas. En conséquence, note-t-il, “beaucoup de compagnies d’électricité sont lourdement endettées. Elles vendent l’électricité à un prix parfois inférieur au coût de production. Elles subissent donc des pertes et ont à peine les ressources pour entretenir l’infrastructure actuelle.”

Augmenter la production d’électricité est essentiel pour que la croissance de l’Afrique se poursuive et constitue une des priorités du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique, le plan de développement du continent. Mais le prix sera élevé, l’Agence internationale de l’énergie estime que l’Afrique a besoin de 344 milliards de dollars pour augmenter sa capacité de production d’électricité, moderniser les équipements installés et étendre les réseaux de transmission et de distribution à un plus grand nombre de foyers et d’entreprises.

Politiques défaillantes

La pénurie d’électricité ne freine pas seulement la productivité économique ; elle fait aussi baisser la qualité de vie des gens. Sans électricité, “les cliniques ne peuvent pas assurer les accouchements en toute sécurité la nuit, les enfants ne peuvent pas étudier tard, les commerces doivent fermer au coucher du soleil et les vaccins ne peuvent pas être conservés au froid de manière fiable”, observe Vijay Modi, chercheur à l’Université Columbia à New York.

En dépit des politiques de bas tarifs des gouvernements africains, environ 550 millions de personnes, presque 75 % de la population de l’Afrique subsaharienne, n’ont toujours pas l’électricité. En Afrique de l’Est en 2004, moins de 3 % des populations rurales et 32 % des citadins étaient raccordés à leur réseau national. Selon la Banque mondiale, seuls la Côte d’Ivoire et le Zimbabwe bénéficiaient d’une couverture supérieure à 70 %.

Étant donné ces bas tarifs, pourquoi les taux de raccordement au réseau sont-ils donc si médiocres ? La réponse, dit M. Babu, est que les efforts pour élargir l’accès à l’électricité ont reposé principalement sur le plafonnement des tarifs. Mais cela n’aide pas les populations rurales et autres consommateurs pauvres dont les habitations ne sont pas encore branchées sur le réseau, car ils doivent payer des frais de raccordement élevés.

Dans les villes où existe un réseau, ces frais peuvent dépasser 200 dollars. Là où ils n’existent pas, les coûts peuvent excéder 1 500 dollars. En conséquence, “les pauvres des régions rurales ne sont tout simplement pas raccordés au réseau”, explique M. Babu à Afrique Renouveau. Les entreprises et les consommateurs plus aisés seraient souvent prêts à payer un peu plus que le tarif courant si cela permettait de maintenir l’approvisionnement en électricité et d’éviter les pannes de courant périodiques qui peuvent causer des pertes considérables. Donc, plutôt que de maintenir les tarifs à de bas niveaux, argumente M. Babu, les gouvernements feraient mieux d’utiliser une grille de tarifs échelonnés.

Des “subventions intelligentes”

“Ce qu’il faut ce sont des subventions intelligentes, pour faciliter le raccordement au réseau de ceux qui ont un niveau de consommation moins élevé,” argumente-t-il en notant que la plupart des Africains, à l’exception des plus pauvres, sont prêts à payer pour de l’électricité étant donné qu’ils payent déjà pour des bougies, du kérosène, du bois de chauffage et autres sources d’énergie. Réduire les coûts de raccordement, tout en assurant que les plus aisés payent plus pour leur consommation, permettrait à de plus nombreux africains de se brancher, ce qui fournirait aux compagnies d’électricité les ressources pour assurer l’entretien de leurs réseaux.

Le Kenya expérimente cette approche. Les secteurs pauvres de la communauté qui consomment moins bénéficient de tarifs plus bas que les secteurs à revenus moyens qui consomment plus. Les industriels et les grandes entreprises voient leurs tarifs augmenter progressivement en fonction de leur consommation – fournissant de plus importantes ressources et incitant à la conservation et à l’efficacité. Le Kenya a aussi ouvert la production d’électricité aux opérateurs privés qui se concurrencent pour vendre de l’électricité à la compagnie de transmission contrôlée par l’Etat. Cette politique a fait augmenter la production d’électricité et mis fin aux pannes prolongées qui étaient courantes vers la fin des années 1990. Le gouvernement a aussi vendu des actions dans le capital de la compagnie de transmission et le principal producteur d’électricité.

En Afrique du Sud, le gouvernement offre gratuitement aux habitants pauvres de certaines zones un approvisionnement de base en électricité. Ceux qui ne sont pas raccordés au réseau, mais qui utilisent des sources d’énergie alternatives comme l’électricité solaire, reçoivent environ 6 dollars par mois pour les aider à payer les coûts de l’entretien et du fonctionnement de ces systèmes. Mais ces subventions coûtent chaque année près de 78 millions de dollars, ce qui pose la question de savoir si elles peuvent être accordées indéfiniment.

M. Vijay Modi conclut que quelque soit la manière dont les pays africains décident de financer et de réformer leurs compagnies d’électricité en difficulté, il est important pour eux d’agir rapidement. “Il est essentiel qu’alors que les taux de croissance économique augmentent en Afrique, l’accès à l’électricité et son approvisionnement ne deviennent pas des goulots d’étranglements.”


Source : un article de Mary Kimani, publié sur le site ONU – Afrique Renouveau

René Massé

Cameroun : signature d’un accord de financement pour développer des microcentrales hydroélectriques

Le ministère camerounais de l’Eau et de l’Energie et la société indienne Angelic International Limited ont signé mardi 13 janvier 2009 à Yaoundé une convention sur le financement d’un montant de 125 millions de Fcfa pour construire des forages et des adductions d’eau dans des zones rurales non couvertes par les sociétés de distribution d’eau du Cameroun et des petites centrales hydroélectriques.

Le financement couvre la réalisation des forages de captage et d’adduction d’eau potable dans les zones rurales et dans celles non couvertes par le réseau de distribution, la construction des minis centraux hydroélectriques non loin des rivières et cours d’eau aux potentiels importants, et la formation des PME (petites et moyennes entreprises) camerounaises afin d’assurer la gestion de ces centrales hydroélectriques.

« En même temps que nous ferons des forages, des adduction d’eau, nous allons monter sur place la fabrication des pompes manuelles. A côté de ce projet qui sera le projet hydraulique, il y a le projet hydroélectricité car lorsque nous allons créer des adductions d’eau potable dans les zones reculées, il faudrait que les collectivités locales organisent des entreprises qui vont aider à gérer ces adductions d’eau à les entretenir », a expliqué Jean Bernard Sindeu, ministre de l’Energie et de l’Eau.


Source : un article du 14 janvier 2009, diffusé sur le site Les nouvelles à travers la Chine et le Monde.

René Massé

Recherche : du biogaz plus riche en méthane

L’INRA et l’INRIA ont récemment déposé un brevet permettant de garantir une teneur en méthane constante dans la production de biogaz. Un procédé qui permettrait d’offrir une bien meilleure qualité au gaz issu de la dégradation de matériaux organiques.

On entend généralement par biogaz un mélange de méthane et de dioxyde de carbone. Ce biogaz s’obtient par dégradation de matières organiques polluantes en condition anaérobie dans des procédés dits de méthanisation ou de digestion anaérobie.

Le méthane contenu dans le biogaz constitue de plus en plus une source d’énergie intéressante et la qualité du biogaz (c’est-à-dire la teneur en méthane) doit être la moins fluctuante possible pour assurer une valorisation énergétique optimisée.

La production de biogaz est étroitement liée à la quantité et à la nature de la pollution traitée par le procédé de digestion anaérobie. Ainsi, s’il est possible de maximiser la quantité de biogaz produit en jouant sur la charge polluante à traiter par le méthaniseur, il est impossible de maintenir un taux constant de méthane contenu dans le biogaz par cette approche.

Les chercheurs ont adopté une stratégie différente qui a consisté à privilégier la qualité du biogaz produit, c’est-à-dire à faire en sorte que, grâce à une régulation appropriée du réacteur, le gaz produit soit aussi riche que possible en méthane. Ils ont montré qu’une régulation du dioxyde de carbone dissous, présent dans la phase liquide, permettait un contrôle actif de la teneur en agent combustible dans le biogaz.

Ce procédé fait l’objet d’un dépôt de brevet conjoint entre l’INRA (Institut National de la Recherche agronomique) et l’INRIA (Institut national de Recherche en Informatique et en Automatique).

Les deux instituts de recherche sont désormais à la recherche de partenaires industriels (Equipementier, Installateur de bioréacteur, Fabricants de matériels de régulation) désireux d’exploiter leur brevet.


Source : un article publié sur le site Enerzine.

René Massé

Maroc : l’Union européenne soutient la réforme du secteur énergétique

L’Union européenne a octroyé lundi 12 janvier 2009 au Maroc un don de 76,66 millions d’euros destiné au financement du programme d’appui à la réforme de son secteur énergétique.

Cette convention de financement, dont la cérémonie de signature a été présidée à Rabat par la ministre marocaine de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, Mme Amina Benkhadra, constitue une première expérience de partenariat entre l’Union européenne et un pays de la rive sud de la Méditerranée dans le secteur énergétique.

En permettant une meilleure intégration des marchés énergétiques marocains à ceux de l’Union européenne, cette convention devrait permettre la mise en œuvre d’instruments de renforcement de capacités institutionnelles, un appui budgétaire et un soutien financier de projets spécifiques.

Le programme financé porte notamment sur le renforcement de la sécurité et de la sûreté de l’approvisionnement énergétique, la diversification des formes et des sources d’énergie, le développement des énergies renouvelables et la maîtrise de l’énergie par des mesures d’efficacité énergétique, ainsi que l’amélioration du suivi et de l’évaluation des politiques énergétiques.


Source : un article diffusé le 13 janvier 2009 sur le site Les nouvelles à travers la Chine et le monde.

René Massé

Ethiopie : bientôt la demande nationale d’électricité sera entièrement satisfaite

Le gouvernement éthiopien s’est engagé à ne pas commencer l’exportation d’électricité avant d’avoir entièrement satisfait la demande nationale. Avec l’achèvement en cours des chantiers de centrales hydroélectriques, Tekeze et Gilgel Ghibe I et II, cet objectif devrait être atteint très prochainement.

L’Éthiopie, pays pauvre de la Corne de l’Afrique qui compte près de 80 millions d’habitants « a l’un des taux d’électrification les plus bas d’Afrique subsaharienne », selon la Banque Mondiale, qui ajoute : « Moins de 2% des populations des zones rurales – où vivent plus de 85% de la population – ont accès à l’électricité ».

« Le ministère des Mines et de l’Energie a souligné que l’Éthiopie n’exportera pas d’électricité vers ses voisins avant de satisfaire la demande nationale de manière durable », indique l’Ena (agence éthiopienne d’information), citant un discours du ministre concerné, Alemayehu Tegenu au Parlement.

Il a expliqué que les deux principaux chantiers de centrales hydroélectriques, Tekeze et Gilgel Ghibe I et II qui doivent produire au total 1.180 mégawatts sont bien avancés, « respectivement à 93 et 95% ».

Ces deux projets d’un montant total de 15 milliards de birr (1 milliard d’euros) doit permettre à l’Éthiopie de profiter pleinement de son potentiel de production hydroélectrique.

« Il manque encore 100 mégawatts pour satisfaire la demande locale », a reconnu le ministre indiquant que celle-ci se monte à 1.200 mégawatts. Il a annoncé « la location de deux stations de production au diesel de 60 mégawatts chacune pour pallier ce problème ».

L’Éthiopie prévoit notamment des contrats de fourniture d’électricité au Soudan et à la République de Djibouti.



Source : un article publié le 27 décembre 2008 sur le site de Romandie News.

René Massé

Maroc : 2ème édition des journées techniques dédiées à l’efficacité énergétique en milieu professionnel

La 2ème édition des journées techniques, dédiées à l’efficacité énergétique en milieu professionnel, est prévue de janvier à mars 2009. Cette rencontre se déroulera successivement dans plusieurs villes du Royaume.

Cette deuxième édition des rencontres est placée sous le patronage du ministère de l’Énergie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement. Elle est organisée en partenariat avec plusieurs opérateurs publics et privés du secteur de l’énergie, et en particulier avec le Centre de développement des énergies renouvelables, l’Office national de l’électricité, l’Ordre national des architectes, l’Association marocaine de gestion de l’énergie et de l’environnement, la Samir, Afriquia Gaz, Salam Gaz, Egfi, Schneider Electric, etc.

Ces journées se fixent pour objectif de :

  • Faire le point avec les entrepreneurs sur les modalités d’accompagnement prévues par les pouvoirs publics en matière de promotion de l’utilisation rationnelle de l’énergie dans les entreprises ;
  • Informer les participants sur les programmes d’efficacité énergétique mis en œuvre par les pouvoirs publics et les organismes en charge du secteur ;
  • Présenter les technologies novatrices maintenant disponibles ;
  • Évaluer les impacts positifs d’économie d’énergie et de protection de l’environnement
  • Informer les décideurs sur les coûts d’acquisition des équipements et les temps de retour sur investissement.

Les organisateurs ont insisté sur l’importance de l’intégration des nouvelles technologies dans le secteur du bâtiment. Le représentant de l’Ordre des architectes a précisé que l’architecture participa à la réduction de 47% des problèmes liés à l’énergie.

Cette caravane dédiée à l’efficacité énergétique sera présente dans les villes de Rabat et Mohammédia les 13 et 29 janvier 2009. Les 3, 5, 12, et 26 février, la caravane fera escale successivement à Casablanca, Settat, Marrakech et Tanger. Les villes d’Oujda, Fès et Agadir seront les dernières étapes de cette caravane les 5,11, et 25 mars 2009.


Source : un article de Samira Yadine publié le 7 janvier 2009 sur le site Aujourd’hui le Maroc.

René Massé

Chine : PlaNet Finance soutient un projet de microcrédit pour des biodigesteurs familiaux

PlaNet Finance soutient dans le comté Chinois de Tongwei un programme de microcrédit visant à l’installation de systèmes individuels de production de biogaz.

Pour tenter de réduire le temps et l’argent que les habitants de cette province consacrent chaque année à la recherche de combustibles pour manger, se chauffer ou s’éclairer, le gouvernement Chinois mise sur le Biogaz, un gaz produit à partir de biomasse et donc complètement naturel.

Il a ainsi lancé un programme de subvention pour l’installation de « digesteurs » individuels. Ces équipements permettent aux familles de générer du gaz à partir de déchets organiques végétaux ou animaux. Ce gaz est ensuite utilisé pour la préparation des repas tandis que les déchets restant servent de fertilisant.

La subvention ainsi accordée permet de financer près de la moitié d’une installation, mais le prix restant à payer par les familles représente encore près de 2 ans de leurs revenus ! C’est pourquoi Planet Finance a mis à leur disposition des modes de financement par microcrédits, dont les remboursements s’échelonnent entre 6 et 12 mois à des taux de 6% à 8%. Ces financements s’accompagnent de divers programmes de formation et de sensibilisation sur le respect de l’environnement.

A ce jour, le projet a permis l’installation de 235 digesteurs et ce chiffre devrait continuer à augmenter en 2009. Mais PlaNet Finance est désormais à la recherche de nouveaux financements pour étendre cette opération aux villages les plus reculés de la province. A bon entendeur…


Source : reprise d’un article diffusé sur le site de PlaNet Finance.

René Massé

Ouganda : 4ème Forum Biennal du Partenariat pour un Air Intérieur Propre (PCIA)

Cette rencontre aura lieu à Kampala du 23 au 28 mars 2009. C’est la plus importante réunion de spécialistes en matière d’énergie domestique et de santé : plus de 200 praticiens y traiteront des derniers développements intervenus en matière de technologies, de combustibles, de suivi et évaluation, de
commercialisation, de financement carbone, de sensibilisation et de
recherche.

Le Partnership for Clean Indoor Air (PCIA) est un programme issue des recommandations du Sommet de Johannesbourg en 2002. Ce partenariat regroupe des institutions internationales qui collaborent pour réduire les effets de la cuisson au bois sur la santé des femmes chargée de la cuisson des aliments. Ses activités concernent le renforcement de capacités, l’information, l’appui technique et le financements de projets.

Une fois de plus, ils prendront des engagements en faveur de la
réduction significative de l’exposition à la pollution de l’air
intérieur liée aux pratiques de chauffage et de cuisson.

Cette manifestation permettra aux participants de :

  • Travailler en réseau avec des acteurs clés des secteurs public et privé
    opérant dans les domaines de l’énergie, de la santé, de l’environnement
    et de l’action pour l’égalité des sexes, afin de dégager des objectifs
    stratégiques communs ainsi que des possibilités de coopération ;
  • Découvrir des approches innovantes et fructueuses ainsi que la manière
    de les intégrer dans leur propre programme ;
  • Partager avec d’autres leurs résultats les plus significatifs, et contribuer ainsi au succès global de l’ensemble des partenaires ;
  • Développer des stratégies de sensibilisation à la pollution de l’air intérieur et d’information sur les solutions applicables ;
  • Mobiliser et exploiter des ressources financières, y compris par le biais des « crédits carbone », pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre ;
  • Élaborer des plans d’action détaillés de manière à réaliser leurs objectifs en matière d’énergie domestique et de santé.

Pour plus d’information sur ces rencontres et pour s’inscrire en ligne, merci de visiter le site du Partenariat pour un Air Intérieur Propre (Partnership for Clean Indoor Air – PCIA).

Brenda Doroski, René Massé

Maroc : l’efficacité énergétique, un défi pour les professionnels

La réduction de la consommation énergétique demeure un défi pour tous les secteurs économiques. La 2ème édition des journées techniques, dédiées à l’efficacité énergétique en milieu professionnel, est prévue cette année de janvier à mars 2009. Cette rencontre se déroulera dans plusieurs villes du Royaume.

Cette caravane dédiée à l’efficacité énergétique sera présente dans les villes de Rabat et Mohammédia les 13 et 29 janvier 2009. Les 3, 5, 12, et 26 février, la caravane fera son escale successivement à Casablanca, Settat, Marrakech et Tanger. Les villes d’Oujda, Fès et Agadir seront la dernière étape de cette caravane les 5,11, et 25 mars 2009.

Sous le patronage du ministère de l’Énergie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement se tiendra cette année la deuxième édition des journées techniques dédiées à l’efficacité énergétique en milieu professionnel. Cette rencontre est organisée en partenariat avec plusieurs opérateurs publics et privés du secteur de l’énergie : en ,particulier, le Centre de développement des énergies renouvelables, l’Office national de l’électricité, l’Ordre national des architectes, l’Association marocaine de gestion de l’énergie et de l’environnement, la Samir, Afriquia Gaz, Salam Gaz, Egfi, Schneider Electric, etc.

Ces journées permettront aux pouvoirs publics et aux représentations professionnelles de présenter les programmes d’accompagnement prévues pour promouvoir l’utilisation rationnelle de l’énergie comme levier de développement de la compétitivité des entreprises.

Ces journées seront aussi une occasion pour faire connaitre le potentiel des nouvelles technologies novatrices existantes : apprécier les économies d’énergie réalisables, leur impact sur l’environnement, évaluer les coûts d’acquisition des équipements et les temps de retour sur investissement sont autant d’objectifs attendus de ces journées.

Ces échanges concerneront en particulier l’intégration des nouvelles technologies dans le secteur du bâtiment. Le représentant de l’Ordre des architectes a mis en exergue lors de la présentation de ces rencontres, l’importance de l’architecture dans la réduction de l’énergie. Il a indiqué que l’architecture participa à la réduction de 47% des problèmes liés à l’énergie.


Source : un article de Samira Yadine publié le 7janvier 2009 sur le site Aujourd’hui le Maroc.

René Massé