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Sénégal : vers le dégroupage des activités de la Senelec

Extrait d’une conférence de presse du Ministre de l’Energie, cet article récapitule les orientations de la politique de l’énergie, en développant la prochaine mutation de la Senelec en holding, les nécessaires réformes tarifaires et le recours aux énergies renouvelables.

Lettre de Politique de Développement du Secteur de l’Energie

Le Gouvernement a exprimé sa stratégie énergétique à travers la nouvelle Lettre de Politique de Développement du Secteur de l’Energie (2008), qui repose, entre autres, sur « le développement et l’exploitation des potentialités énergétiques nationales, notamment dans le domaine des biocarburants et des énergies renouvelables, la diversification énergétique à travers la filière charbon minéral, le biocarburant, le solaire, l’énergie éolienne pour la production d’électricité, le recours à l’hydroélectricité dans le cadre de la coopération régionale au sein des organismes de bassins fluviaux, la sécurisation l’approvisionnement en hydrocarbure du pays, l’accélération de l’accès à l’électricité, en particulier avec la promotion de l’électrification rurale et le développement des services énergétiques pour la satisfaction des activités productives et sociales, la maîtrise de la demande d’énergie et l’amélioration de l’efficacité énergétique, la consolidation de la gouvernance du secteur et la restructuration du sous-secteur de l’électricité en vue d’une plus grande efficacité et d’une implication judicieuse du secteur privé ».

Les mécanismes tarifaires de l’électricité

En présidant la cérémonie de lancement de la révision quinquennale des conditions tarifaires de la Senelec, M. Samuel Sarr, ministre de l’Energie a tenu « à marquer tout l’intérêt que le Gouvernement porte à la fixation des tarifs de l’électricité au regard de l’impact du coût du kilowatt/heure sur la compétitivité de l’économie nationale et sur le pouvoir d’achat du consommateur ». Il est même prévu une nouvelle baisse du prix de l’électricité et des produits pétroliers raffinés vers le 5 février prochain.

En ce qui concerne le sous-secteur de l’électricité, dira M. Sarr, « il s’agit d’en faire un secteur performant qui participe à l’attractivité du pays plutôt que de décourager l’investissement qui contribue à l’amélioration des services sociaux de base et à la lutte pour l’éradication de la pauvreté et, plus généralement, à l’atteinte des OMD ».

Parlant à M. Ibrahima Thiam, le Président de Commission de Régulation du Secteur de l’Electricité, il répétera tout l’intérêt qu’il porte pour la détermination des nouveaux mécanismes tarifaires qui vont entrer en vigueur à compter du 1er janvier 2010.

Il a poursuivi :« La Formule de contrôle des revenus en vigueur a suscité bien des interrogations. Par deux fois, comme vous venez de l’attester, elle a eu à subir les épreuves d’abord de changements de la périodicité d’indexation et ensuite de révision des facteurs de pondération d’inflation pour coller le plus près possible aux conditions économiques afin d’éviter à l’opérateur des manques à gagner préjudiciables à sa stabilité financière et en préservant le consommateur de surcoûts indus. Aussi, faudrait-t-il se convaincre encore une fois de l’importance des mécanismes tarifaires dans l’attraction des capitaux privés à s’investir dans le sous-secteur ».

La Senelec va se muer en Holding

Pour redresser et pérenniser la performance de la Senelec, assure Samuel Sarr, « le Gouvernement a retenu le dégroupage des activités de Senelec par le biais de la filialisation de la Production, du Transport et de la Distribution dans le cadre d’un Holding, avec une participation judicieuse du privé national et étranger, des consommateurs et des travailleurs, à côté d’un partenaire technique international ».

« En perspective, la tâche s’avère plus complexe. En effet, la prise en compte de ces segments dans la détermination des conditions tarifaires applicables appellera une compétence plus ciblée, apte à prendre en considération les nouvelles contraintes, à savoir :
- mettre en place une nouvelle approche consistant à intégrer effectivement cette configuration-cible du secteur,
- susciter l’intérêt de l’investisseur privé pour le secteur grâce à un taux de rentabilité suffisamment attractif, et
- garantir aux opérateurs les conditions de stabilité financière et (ou) une tarification en adéquation avec une qualité de service qui s’inscrit dans la continuité et la sécurité d’approvisionnement, à moindre coût et au grand bonheur des usagers que sont les ménages et les producteurs ».

Le ministre de l’Energie a rappellé que le plan d’actions de mise en œuvre de cette réforme prévoit la mise en place et le fonctionnement des filiales Production, Transport, Distribution au cours du second semestre 2009. Cette nouvelle configuration fait la particularité du terrain qui est confiné jusqu’ici à un seul opérateur public verticalement intégré.

Il s’agira aussi de mettre en place de nouveaux mécanismes tarifaires adaptés aux différentes filiales, « tout en préservant l’intérêt du consommateur »…

La restructuration financière de Senelec

M. Sarr n’a pas omis de mettre en exergue la restructuration financière de Senelec avec :
- une recapitalisation de 109 milliards de FCFA et,
- la mise en œuvre d’un programme d’investissement, entre 2005 et 2008, pour renforcer et renouveler le réseau et le parc de production, avec quatre nouvelles centrales modernes et performantes à Bel-Air, Kounoune, Kahone et Boutoute, qui ont coûté près de 100 milliards FCFA pour 200 MW complémentaires.

« Cette dynamique sera poursuivie avec un programme de diversification comprenant de nouvelles centrales au charbon de 250 MW dont la première tranche sera mise en service en 2010 et la seconde en 2011 ».

Les énergies renouvelables au cœur de la nouvelle stratégie

« l’énergie renouvelable sera au cœur de la nouvelle stratégie, avec les centrales Hydroélectriques de Félou (60MW), Gouina (140MW), Sambangalou (120 MW) et Kaléta (200MW) de l’OMVS et de l’OMVG, dont la mise en service est prévue entre 2012 et 2014 ».

Par ailleurs, indique M. Sarr, « ce programme comporte des centrales au biocarburant de 60 MW, à la Bio Energie de 30 MW au centre du pays, au solaire de 7 MW à Ziguinchor et à l’éolienne de 15 MW puis 30 MW sur la grande côte prés de Saint Louis. Ces centrales sont en cours de négociations avancées entre Senelec et leurs promoteurs privés, en vue de leur mise en exploitation d’ici 2012 à 2013 ».

Enfin, « les nouveaux mécanismes tarifaires à mettre en œuvre devront intégrer les investissements exposés ci-dessus, qui découlent de la nouvelle Politique Energétique du Gouvernement, qui nous affranchit progressivement de la tyrannie du cours du pétrole, tout en entraînant une baisse structurelle ».


Source : un article diffusé le 29 janvier 2009 sur le site de Alpha-2.info.

René Massé

Sénégal : renforcement du réseau de distribution électrique de Dakar

La boucle de 90 kV autour de Dakar a été mise en chantier, pour assurer la sécurité de l’alimentation en électricité de la ville.

Le lancement du chantier de la boucle 90 kilovolts de Dakar, « dont la réalisation contribuera notamment à garantir la sécurité de l’approvisionnement en électricité de la capitale sénégalaise » a été effectué le 21 janvier 2009.

Ce projet de 28,6 milliards de FCFA, signé le 6 octobre 2006, a été financé à 95% par Eximbank China. Il s’agit de construire des postes à haute tension blindés reliés par 26 km de lignes souterraines en 90 kilovolts ».

Le montant total du contrat de base se chiffre à plus de 36 milliards de FCFA. Plus de 12 milliards seront consacrés à l’extension et à la réhabilitation des réseaux. Parmi les réalisations envisagées figure aussi une partie « câble de garde à fibre optique à 12 paires, d’une longueur de 29,5 km, et desservant aussi les agences commerciales de Patte-d’Oie, Ouakam, Médina et Vincens ».

Selon Seydina Kane, le directeur général de la SENELEC, la réalisation du projet contribuera notamment à éviter les coûts supplémentaires liés au développement du réseau 30 kilovolts et de réduire l’énergie non distribuée et les pertes techniques.


Source : un article d’Alassane Diallo sur le site Ferloo.

Elhadji SYLLA, ASER, Xavier Dufail

La Lettre du Riaed n°26

A la Une

Une nouvelle année commence, avec ses promesses, ses espoirs… Toute l’équipe du Riaed vous souhaite une excellente année 2009, et la pleine réussite de tous vos projets.

Actualités

Tunisie : programme de diffusion de couvercles de four à pain. Pour économiser le bois énergie consommé dans la cuisson traditionnelle du pain, et contribuer à préservation du tissu forestier, l’Agence nationale pour la Maîtrise de l’Energie tunisienne conduit un programme de diffusion de 16 000 couvercles de fours à pain (tabouna) auprès des ménages ruraux.

Sénégal : un nouveau Directeur général pour la Senelec. Le Conseil d’administration de la Senelec a nommé M. Seydina Kane, Directeur général par intérim de la Senelec, en remplacement de Lat Soukabé Fall.

Namibie : expérimentation de la fabrication de biocarburant à partir de ricin. Un consortium israélien, regroupant Evogène, Ormat Industries, et Lev Leviev Biofuel Namibia, développera et commercialisera la plante de ricin pour la production de biocarburant. Le ricin n’est pas une plante comestible.

Burkina Faso : atelier de réflexion au 2iE sur les opportunités de collaboration Amérique Latine- Afrique dans le domaine des bio-énergies. Le lundi 1er décembre 2008 ont commencé les travaux de l’atelier de réflexion sur les opportunités de collaboration Sud- Sud (Amérique Latine- Afrique) dans le domaine des bio-énergies, sous l’autorité de M. Amara ESSY, président de la Fondation du 2iE.

Union européenne : 2012, adieu les ampoules à incandescence. L’Union européenne (UE) a publié lundi 8 décembre 2008 le calendrier de suppression de la commercialisation des ampoules à incandescence. Dès le 1er septembre 2009, les ampoules traditionnelles de 100 watts et plus disparaîtront des magasins de l’UE. Un an plus tard, ce sera au tour de celles de 75 watts, puis 60 watts l’année suivante. Celles de moins de 60 watts ne seront plus vendues à partir du 1er septembre 2012.

Mali : le gaz butane en substitution du bois énergie. Une étude du ministère malien des Mines, de l’Energie et de l’Eau révèle que le stock disponible de bois renouvelable dans le bassin d’approvisionnement en bois énergie de la ville de Bamako est estimé à 118 millions de tonnes, alors que le capital forestier en terme de surface végétale est seulement de 10,3 millions d’hectares.

Madagascar : le biocarburant fournit une source de revenus. Economiste et enseignant à l’Université d’Antananarivo, M. Lantoniaina Razafindramiadana parle dans cet interview de l’avenir des biocarburants à Madagascar.

Haïti : la BID finance la réhabilitation de la principale centrale hydroélectrique de l’Electricité d’Haïti. La Banque interaméricaine de développement (BID) a approuvé le 2 décembre dernier un don de 12.5 millions de dollars pour soutenir la réhabilitation de la principale centrale hydroélectrique de l’Electricité d’Haïti (EDH) et améliorer la fiabilité de l’approvisionnement d’énergie renouvelable pour Port-au-Prince.

Afrique du Sud : promotion des énergies renouvelables. Selon l’association sud-africaine Earthlife Africa « il serait possible de produire entre 13 et 20% des besoins en électricité d’ici à 2020 et environ 70% d’ici à 2050 » grâce aux énergies renouvelables.

Bangladesh : une politique pour la promotion des énergies renouvelables. Pour la première fois, le Bangladesh se dote d’une politique en faveur des énergies renouvelables. Elle se focalise sur la production de l’électricité et propose des mesures incitatives pour mobiliser le secteur privé.

Mali : la BID va dépenser 3,2 milliards de FCFA pour électrifier 7 villes. La Banque Islamique de Développement (BID) va financer, pour un montant de 3,2 milliards de FCFA (4,8 millions d’euros), l’électrification de 7 villes du Mali, dans les domaines de l’éclairage public, de l’extension des réseaux, et du renforcement des capacités de production d’électricité.

Egypte : signature d’un mémorandum d’entente avec l’Union européenne pour renforcer la coopération énergétique. La Commission européenne et la République arabe d’Égypte ont signé le 2 décembre 2008 un mémorandum d’entente pour renforcer la coopération énergétique dans les domaines des réformes du marché de l’énergie et la convergence du marché énergétique égyptien par rapport à celui de l’UE, de la promotion des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, du développement des réseaux énergétiques ainsi que de la coopération technologique et industrielle.

Europe : 12 instituts de recherche s’associent dans le domaine de l’énergie. Douze instituts de recherche se sont engagés à mobiliser conjointement leurs ressources afin d’optimiser la recherche européenne dans les technologies décarbonées.

Création d’une Agence internationale pour les énergies renouvelables. Une agence internationale pour les énergies renouvelables, baptisée IRENA, sera officiellement créée le 29 janvier 2009 à Bonn. Initiative de l’Allemagne, du Danemark et de l’Espagne, cette Agence intergouvernementale a vu ses statuts validés par 51 pays à l’occasion d’une réunion à Madrid en octobre 2008.

Guyane : le Groupe VOLTALIA SA et la Caisse des Dépôts s’associent pour le développement de projets de production d’électricité à base d’énergies renouvelables. Au travers de ce partenariat, le groupe VOLTALIA assure le co-financement de ses projets et conforte son objectif de devenir le premier producteur autonome d’ électricité à base d’énergies renouvelables en Guyane, par la complémentarité de ses savoir-faire de développeur et de producteur.

Gabon : la Chine finance et construit le plus grand complexe hydro-électrique du pays dans la province de Haut Ogooé. Le 15 novembre 2008, le groupe chinois Sinohydro a commencé la construction du plus grand projet hydroélectrique du Gabon depuis son indépendance. Cette centrale, d’une puissance installée de 160 mégawatts, sera installée dans la province gabonaise du Haut Ogooé.

La BAD investit 30 millions de US dollars dans le Fonds africain d’infrastructure énergétique. Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD) vient d’approuver le 19 novembre 2008 à Tunis, la proposition d’une participation de 30 millions de dollars américains dans le Fonds africain d’infrastructure énergétique (AIEF).

Guinée : le district de Bakalan électrifié. A Kankan, dans le cadre du programme d’électrification rurale, le district de Bakalan dans le CRD de Karifamoriya est désormais électrifié.

Sénégal : l’ASER et l’Union européenne cofinancent des projets d’électrification rurale dans le sud. La Commission européenne a accordé une subvention de 4,26 milliards de FCFA à l’ASER pour financer l’électrification rurale des villages de Kolda et Vélingara dans le sud du pays.

Sénégal : une nouvelle lettre de politique sectorielle pour l’énergie. Dès 2003, le Sénégal avait élaboré une lettre de politique de développement du secteur de l’énergie qui se fixait pour objectif le redressement de la situation d’accès à l’énergie pour atteindre à terme, l’indépendance du pays dans ce domaine. Quatre années après sa mise en œuvre, les contraintes qui avaient conduit l’Etat à prendre ces mesures continuent d’affecter tous les segments du secteur.

Cambodge : première usine de biocarburant. Le Cambodge a inauguré lundi 17 novembre 2008 sa première usine de bioéthanol. La production sera destinée à l’exportation vers le marché européen.

Colloques, conférences, rencontres, forum…

Burkina Faso : valorisation des déchets et de la biomasse résiduelle dans les pays en développement ; Premier appel à communications pour la Conférence internationale sur la valorisation des déchets et de la biomasse résiduelle dans les pays en développement, qui se tiendra du 9 au 11 juillet 2009 à Ouagadougou.

Maroc : 2ème édition des journées techniques dédiées à l’efficacité énergétique en milieu professionnel ; La 2ème édition des journées techniques, dédiées à l’efficacité énergétique en milieu professionnel, est prévue de janvier à mars 2009. Cette rencontre se déroulera successivement dans plusieurs villes du Royaume.

Ouganda : 4ème Forum Biennal du Partenariat pour un Air Intérieur Propre (PCIA) Cette rencontre aura lieu à Kampala du 23 au 28 mars 2009. C’est la plus importante réunion de spécialistes en matière d’énergie domestique et de santé : plus de 200 praticiens y traiteront des derniers développements intervenus en matière de technologies, de combustibles, de suivi et évaluation, de commercialisation, de financement carbone, de sensibilisation et de recherche.

Ressources

Derniers documents (études, applications…) proposés en libre téléchargement :

Cameroun : subvention de l’Etat et transition énergétique en milieu rural. L’objectif du présent chapitre de la thèse est d’évaluer l’impact de l’octroi d’une subvention publique sur la transition énergétique en milieu rural. Cette évaluation repose sur l’hypothèse selon laquelle la subvention accroît les chances des ménages d’avoir accès à l’électricité et/ou au gaz domestique.

Guinée : revue des données du Bois-Énergie de 1999. Ce rapport national est un compte-rendu de la situation des données sur le bois-énergie en Guinée.

La Bioénergie peut répondre à 10% des besoins mondiaux.  Dans un rapport intitulé « Avenir de la bioénergie et exploitation durable des terres », le Conseil consultatif allemand sur le changement mondial, WBGU, démontre que l’importance que peut représenter la production d’énergie, d’un point de vue environnemental et du point de vue du développement.

Europe : le potentiel des biocarburants au sein du bouquet énergétique. Ce rapport présente des exemples de projets européens financés par le programme Énergie intelligente dans le domaine des biocarburants.

24 projets de services énergétiques durables en Afrique sub-saharienne financés par le Commission européenne. Ce document en anglais présente 24 projets de services énergétiques financés par le programme européen Énergie intelligente/COOPENER.

Efficacité énergétique et microfinance au Maroc : quels modèles financiers mettre en place et comment impliquer les institutions de microcrédit pour contribuer à la promotion de la maîtrise de l’énergie ? Ce document est la synthèse de l’étude sur les opportunités de la microfinance dans le secteur marocain de l’efficacité énergétique.

Améliorer la qualité énergétique des bâtiments : les leçons programmes en Chine, au Liban et en Tunisie. Evaluations rétrospectives de 4 quatre programmes du Fonds français pour l’environnement mondial (FFEM) d’efficacité énergétique dans la construction

Efficacité énergétique dans la construction en Chine. Ce document est une capitalisation d’un programme de sensibilisation, par des experts français (thermiciens et architectes), en direction des promoteurs immobiliers chinois, sur des améliorations techniques “Low Tech” permettant d’augmenter l’efficacité énergétique de leur bâtiment.

Facilité Énergie CEMAC – Newsletter de novembre 2008. Document d’informations de suivi du projet Facilité Énergie dans la zone CEMAC (Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale).

Zambie : études du marché de l’éclairage : Etudes de marché effectuées par Éclairer l’Afrique, initiative du Groupe de la Banque mondiale, portant sur les moyens d’éclairage pour les individus et les petites entreprises d’Éthiopie, constituées par : i) une étude qualitative exploratoire, et ii) une étude quantitative des usages et comportements.

Ghana : études du marché de l’éclairage : Etudes de marché effectuées par Éclairer l’Afrique, initiative du Groupe de la Banque mondiale, portant sur les moyens d’éclairage pour les individus et les petites entreprises d’Éthiopie, constituées par : i) une étude qualitative exploratoire, et ii) une étude quantitative des usages et comportements.

Blogues du Riaed

Petit site dédié à un projet, une rencontre, une institution… Vous pouvez présenter vos connaissances et proposer des ressources en libre téléchargement.

Voici un blogue du Riaed qui présente les présentations de la rencontre internationale de formation, organisée sous l’égide du Riaed avec l’IEPF, qui s’est déroulée du 24 novembre au 3 décembre 2008 au CDER à Marrakech (Maroc). Elle avait pour thème la mise en œuvre des énergies renouvelables dans les projets d’ERD :

Rencontre internationale pour la formation sur les systèmes énergétiques d’électrification rurale décentralisée

Annuaire du Riaed

Inscrivez vous en qualité d’expert, ou inscrivez votre entreprise / institution / projet, etc. dans l’annuaire du Riaed pour être facilement identifiable et joignable. Vous le ferez en ligne, en quelques minutes, à la page http://www.riaed.net/spip.php?breve6.

Direction générale du Plan, ministère du Plan et du Développement Côte d’Ivoire

Atises – Agence technique d’investissement au service de l’énergie solaire. Audit, étude, conseil en énergies. France

Youssouf Sanogo. Ingénieur électromécanicien, Mali.

Guy Eugène. Schneider Electric, France

Droit à l’Energie SOS Futur. Créée en 2000, Droit à l’Energie SOS Futur est une ONG reconnue qui dispose du statut consultatif spécial auprès du Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC).

Terra Satisfaction – Solar Technologie. Energie solaire, Burkina Faso

Etablissement d’enseignement supérieur de management de projet. ESMP Dakar, Sénégal

Mingdièbe KANFOR-LARE. Spécialiste en énergie électrique et son environnement, Togo.

Centre de recherche et de développement des énergies renouvelables. CRDER-Congo, ONG

Koffy Léandre N’DRI. Analyste économique, Côte d’Ivoire

Safe-Elec Energie. Opérateur en électrification rurale, Mali

SOS urgence, santé, environnement. ONG Mauritanie

Pika Jean Baptiste ASSI. Ingénieur énergécitien, Côte d’Ivoire

Bakker NONGNI. Juriste de l’environnement, Cameroun

Boukary Ouedraogo. Enseignant chercheur, Burkina Faso

S. Euloge Migniha. Ingénieur énergéticien, consultant en efficacité énergétique, Bénin.

EIS : électricité industrielle et solaire

La guinéenne de l’environnement et de l’ingénierie. Bureau d’études, Guinée

H3E-Industries R.Durin. Micro-centrales, France

Ananie LUKUSA KABAMBI. Consultant, expert, RDC

Projet plates-formes multifonctionnelles Guinée

Maison du Génie Agricole, Agribusiness & Contract Farming (GenieAgro). Plate-forme de diffusion des innovations technologiques dans le secteur agricole et agro-industriel, Côte d’Ivoire

Opportunités de financement de projets

Bénin : projet de production d’électricité à partir du biogaz. Des experts du programme des Volontaires des Nations Unies élaborent un projet de transformation des déjections animales en biogaz et de production d’électricité par la méthanisation des matières organiques. Ils sont à la recherche d’organismes susceptibles de soutenir leur projet qui sera mis en œuvre au Bénin.

Cameroun : avant-projet hydroélectrique pour le village de Dikous. Cette étude de l’électrification décentralisée du village de Dikous à partir des chûtes de Song Mboyon sur la rivière Lekwe a été réalisée par CPLC, Sotrafic et le Comité de développement de Dikous en mai 2008. Ces promoteurs recherchent des partenaires pour financer ce projet.

La fondation d’entreprise POWEO lance un appel à projets. Opérateur indépendant d’électricité et de gaz en France, le groupe POWEO a créé sa fondation d’entreprise pour soutenir financièrement des projets d’accès à l’énergie dans les pays africains.

Offres d’emploi

HCL Consultants recherche un expert hispanophone pour évaluer un projet d’électrification rurale au Panama ; Le projet doit démarrer le 9 février 2009. L’expert doit donc être rapidement disponible et manifester son intérêt avant le 2 février 2009.)

Formation, stages, partenariat, bourse d’échanges

Recherche un stage pratique dans le domaine de l’électrification rurale décentralisé. Étudiant en licence professionnelle STER (IUT de Tarbes en France), je recherche un stage pratique dans le domaine de l’électrification rurale décentralisé pour la période de début mars à fin juin 2009.

Sites francophones sur l’énergie

Une liste de sites francophones et de réseaux sur l’énergie est proposée à la page http://www.riaed.net/spip.php?rubrique=34

Autres liens et réseaux

Une liste de sites anglophones et de réseaux internationaux sur l’énergie est proposée à la page http://www.riaed.net/spip.php?rubrique=35

Mali : extension du réseau d’électrification rurale

L’Agence malienne pour le développement de l’énergie domestique et de l’électrification rurale (AMADER) compte étendre son réseau d’électrification à plus de 13.350 nouveaux abonnés, de promouvoir la diffusion de 175.000 foyers améliorés et de 60.000 lampes de basse consommation et de mettre sous gestion communautaire 300.000 hectares de forêts.

Ce programme mis en œuvre par l’AMADER a permis d’accroitre le taux de desserte en électricité en milieu rural de moins 1% en 2004 à environ 10% en 2008 au Mali.

Concernant l’électrification rurale, environ 30.300 abonnés ont eu au 31 décembre 2008 accès à l’électricité dans 175 localités à travers le pays, soit une population de plus de 855.000 habitants.

Selon les responsables de l’Agence, l’année 2009 verra le lancement du Projet Énergie domestique et accès aux service sociaux de base (PEDASB), financé à hauteur de 35 millions de dollars américains par la Banque mondiale.


Source : un article d’African Manager du 13 janvier 2009

Xavier Dufail

Une ampoule fluorescente de taille standard

Dans les semaines à venir, General Electric va commercialiser aux États-Unis la technologie des lampes fluorescentes en spirales emprisonnées dans une ampoule standard de type lampe à incandescence.

La nouvelle lampe fluorescente compacte appelée « GE Energy Smart » offre à la fois une esthétique plus conforme à nos ampoules à incandescence tout en bénéficiant d’un meilleur rendement énergétique.

La lampe à incandescence a une efficacité de 14 à 25 lumens par watt, alors que la lampe fluorescente a une efficacité de l’ordre de 60 à 70 lumens par watt. Ainsi, une lampe fluorescente de 11 W produit le même éclairage qu’une lampe à incandescence de 40 à 60 W.

« Des technologies de pointe qui ont fait l’objet de brevets sont utilisées dans le processus de découpe et de soudage » indique John Strainic, le directeur de General Electric (GE). Et d’ajouter « les ampoules définitives seront en dépoli blanc, ce qui fait que très probablement la spirale fluorescente intérieure ne sera pas visible ».

GE a prévu de rendre disponible cette ampoule le 28 décembre 2008 dans certains magasins des États Unis, et sur tout le territoire américain (diffusion par Walmart) lors de la « Journée de la Terre 2009 » le 22 avril 2009.


Source : un article diffusé sur le site d’
Enerzine
.

Elhadji SYLLA, ASER

L’Afrique du Sud développe son parc éolien

Confronté à l’insuffisance de ses moyens de production d’électricité, ESKOM a commandé une cinquantaine d’éoliennes.

50 éoliennes d’une puissance unitaire de 2 MW seront mises en service cette année. « L’éolien est un peu plus cher que le charbon, mais valable à tout point de vue », estime un porte-parole de la compagnie Eskom.

En 2008, le pays avait du faire face à des coupures d’électricité, en raison de la demande croissante de la population et des insuffisances de la production nationale. Eskom consacrera 26 milliards d’euros au cours des 5 prochaines années pour répondre aux besoins.


Source : un article diffusé sur le site de Enerzine

Elhadji SYLLA, ASER, René Massé

Création de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables

75 pays ont signé le 26 janvier 2009 à Bonn (Allemagne) le traité fondateur de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables IRENA (International Renewable Energy Agency), la première et nouvelle agence internationale dédiée aux énergies renouvelables. IRENA aura pour mandat de favoriser une transition mondiale rapide vers les énergies renouvelables. Les obstacles qui subsistent – barrières à l’entrée, défaut d’information, insuffisance de capacités technologiques – seront surmontés.

C’est la première organisation internationale au cœur des enjeux majeurs du XXIème siècle : lutte contre le changement climatique, renforcement de la sécurité énergétique, lutte contre la pauvreté et développement de l’accès à l’énergie.

Nous l’avions annoncé en décembre 2008, IRENA est née en ce début d’année 2009.

Les énergies renouvelables représentent aujourd’hui 18 % de la consommation mondiale, dont 15% pour la biomasse et l’hydraulique. Pour le solaire et l’éolien, les capacités installées connaissent depuis 2002 des taux de croissance à deux chiffres. En 2007, plus de 100 Mds de dollars ont été investis dans les énergies renouvelables et la puissance installée représente hors hydraulique près de 240 GW.

Le coût de l’électricité solaire a déjà baissé de 60 % entre 1991 et 2003 ; le coût de l’électricité éolienne a baissé de 80 % entre 1980 et 2007. A l’échelle mondiale, les énergies renouvelables sont déjà un secteur économique à part entière avec près de 2,4 millions d’emplois en 2006.

Cette mobilisation massive dans la signature du traité fondateur de IRENA « traduit l’espoir que les technologies d’ores et déjà disponibles en matière d’énergie éolienne, solaire thermique et photovoltaïque, géothermique, biomasse, hydraulique et marine, deviennent encore plus compétitives et fassent l’objet d’une diffusion à très grande échelle sur toute la planète ».

Parmi les 75 premiers signataires du traité fondateur de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables IRENA on trouve : France, Allemagne, Autriche, Chili, Colombie, Danemark, Egypte, Espagne, Ghana, Inde, Islande, Jordanie, Kenya, Lituanie, Mali, Maroc, Nigeria, Norvège, Pays-Bas, Pakistan, Philippines, Pologne, Roumanie, Serbie, Slovaquie, Suède, Syrie, Turquie.


Source : un article de Jean-Charles Batenbaum diffusé le 26 janvier 2009 sur le site Actualités News Environnement.

Noémie Zambeaux, René Massé

Kenya : 105 millions de dollars pour un projet géothermique

La société Ormat Industries a obtenu un prêt de 105 millions de dollars sur dix ans pour son projet géothermique au Kenya, une centrale géothermique de 48 mégawatts, appelée Olkaria III, à Naivasha dans la vallée du Rift au Kenya.

Ormat a déjà financé sur ses fonds propres les 150 millions de dollars de la construction d’Olkaria I et II, ainsi que le forage des différents puits.

L’électricité produite est vendue à Kenya Power & Light Company dans le cadre d’un contrat sur 20 ans.

Pour rappel, ORMAT est spécialisée dans la fabrication de turbines utilisées dans les centrales géothermiques placées en profondeurs sous-marines, près de la croûte terrestre. Cette technologie opère généralement sur la zone tectonique de subduction Pacifique (Rim of Fire) du Sud-Est Asiatique à la Californie en passant par Hawaï.


Source : un article de Mickael Finkelstein sur IsraelValley, du 11 janvier 2009

Xavier Dufail

Burkina Faso : une taxe sur le kWh pour financer l’électrification rurale

A partir de la fin du mois de janvier 2009, les abonnés de la société nationale d’électricité du Burkina (la Sonabel) paieront une taxe de 2 FCFA par kWh pour alimenter le Fonds de développement de l’électrification, au bénéfice de l’électrification rurale du pays. Par cette décision, le Gouvernement témoigne de sa volonté politique de conduire l’effort d’électrification dans la durée et espère créer les conditions d’une mobilisation massive des bailleurs de fonds autour de ce projet.

Le gouvernement burkinabé entend relever le défi d’électrifier 60% du territoire national, soit près de 300 localités d’ici 2015. Le FDE en sera le principal artisan. Ce programme est chiffré à 158 milliards de FCFA environ (plus de 316 millions de dollars).

Le FDE sera alimenté par le produit de la taxe sur les kWh ainsi que par de subventions et dotations de l’État et de contribution des partenaires au développement.

Selon le président du Conseil d’administration du FDE, Emmanuel Nonguierma, les aspects techniques du programme sont déjà définis, la grosse difficulté reste la mobilisation des ressources financières attendue principalement des bailleurs de fonds.

« C’est en cela que la tâche de développement de l’électrification se veut un signal fort à l’endroit des bailleurs pour témoigner de la volonté des Burkinabé de participer à leur propre développement », a indiqué M. Nonguierma.

En termes d’acquis, a souligné le conseil d’administration du FDE, la mise en œuvre du programme d’électrification rurale a déjà permis l’interconnexion d’une trentaine de localités au réseau national ou à une centrale électrique et une quinzaine d’autres localités sont en cours d’électrification.


Source : un article diffusé le 24 janvier 2009 sur le site de Xinhua

René Massé

Lampe basse consommation : vraies – fausses rumeurs ? Explications

On entend tout dire sur la lampe (ampoule dans le langage courant) basse consommation. Qu’elle diffuse une lumière jaunâtre, qu’elle est longue à l’allumage… Petit vrai/faux avec Hervé Lefebvre, expert en éclairage à l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME).

En Europe, ces lampes basse consommation remplaceront les lampes incandescentes à partir de 2010… Les propos de Hervé Lefebvre s’adressent d’abord aux consommateurs français, mais ils informent beaucoup plus largement sur les produits qui nous seront proposés prochainement.

Une lumière jaunâtre

« C’est vrai et faux. Comme pour les lampes incandescentes, il existe des couleurs très froides ou très chaudes, très bleu ou très jaune. Mais ceci n’est pas encore indiqué sur les emballages des lampes. Ce le sera à partir du 1er septembre 2010. Donc aujourd’hui on peut déjà trouver toutes les couleurs mais il faut demander conseil au vendeur. »

Longue à l’allumage

Une à deux minutes d’attente avant qu’une lampe à basse consommation atteigne sa pleine puissance ? « Là encore, nous aurons le temps d’allumage inscrit sur l’emballage en 2010. Mais déjà on peut trouver des lampes plus rapides à trouver leur plein régime. Les emballages indiqueront également le nombre de cycles allumage-extinction possibles, si la lampe peut supporter un variateur, sa quantité de mercure… Aujourd’hui, on peut donc trouver le même confort de lumière en consommant moins grâce à une lampe basse consommation. Elle ne cesse de se diffuser dans les foyers. »

Moins de watts, mieux c’est ?

« La puissance, les watts, ne signifie pas un meilleur flux lumineux. Ce qu’il faut regarder, c’est le nombre de lumens par watt : une information déjà disponible sur les emballages. Or si une lampe incandescente a une efficacité de 12 lumens/watt, une basse consommation atteint les 55 lumens. Son efficacité énergétique est cinq fois plus importante. C’est considérable aux heures de pointe de la consommation d’électricité. Car à ces heures-là, consommer moins pour s’éclairer, c’est diminuer d’autant le recours aux centrales thermiques qui consomment davantage de CO2. C’est donc une économie financière et écologique. Et pas seulement à la maison. »

Émettrices de radiations

« Comme tout appareil électronique. Mais aujourd’hui, il est impossible de mesurer ce champ de radiation entre 0 et 20 cm. D’ailleurs, même avec les incandescentes, il est recommandé de ne pas y être exposé à moins de 20 cm. On ne le faisait pas avant pourquoi le ferait-on maintenant ? Sur ce point, au moins, il n’y a pas de changement de comportement à adopter. »

Le mercure pas vraiment écologique

Défaut de la basse consommation : elle contient du mercure. Moins de 5 mg, prévoit la directive européenne. Certaines n’en contiennent déjà pas plus de 3 mg. « Mais de ce point négatif, faisons un point positif, conclut Hervé Lefebvre. Ça nous oblige à les recycler, contrairement aux lampes incandescentes que l’on jetait. La basse consommation est recyclable à 93 %. Ça doit devenir un réflexe, comme pour les piles. »


Source : un interview diffusé le 26 janvier 2009 dans un article de Sophie Leroy sur le site de La Voix du Nord.

René Massé