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L’Espagne s’engage auprès de la CEDEAO à soutenir le secteur de l’énergie

Le gouvernement espagnol s’est engagé à accompagner le programme de réalisation des infrastructures et de l’énergie pour le développement économique initié à Abuja lors de la 36ème session de la CEDEAO. L’enveloppe prévue à cette fin s’élève à 15 millions d’euros, environ 9,8 milliards de Fcfa.

Ce fonds servira, sur une période de cinq ans, à soutenir le fonctionnement de l’Unité de préparation et de développement des projets d’infrastructures (PPDU) de la CEDEAO par le renforcement de ses capacités au moyen d’une assistance technique et pour participer au fonds des infrastructures de la CEDEAO.

L’Espagne a également accepté de renforcer sa coopération dans la promotion des sources d’énergies propres et durables. Dans ce cadre, elle apportera un appui technique au Centre des énergies renouvelables de la CEDEAO pour évaluer le potentiel de la région, financer des études de mise en œuvre des projets et apporter un appui au fonctionnement du centre en mettant à sa disposition un montant de 7 millions d’euros, environ 4,5 milliards de Fcfa.


Source : un article publié le 24 juin 2009 sur le site L’Essor.

René Massé

Népal : projet de la banque mondiale de développement de la puissance

Description du projet : l’objectif du projet de développement de la puissance au Népal contribuera à développer la capacité du Népal à gérer le développement du hydro-électrique de manière durable et prudente, à améliorer l’accès aux services électriques dans les zones rurales, et améliorer la fourniture d’électricité.

Subvention : 15,5 millions USD (équivalent)

Crédit : 73,7 millions USD (équivalent)

Les objectifs du projet de développement de la puissance au Népal sont les suivants :

(a) développer le potentiel hydroélectrique du Népal de manière durable socialement et environnementalement afin d’aider à répondre à la demande d’électricité,
(b) améliorer l’accès à l’électricité des zones rurales,

(c) promouvoir la participation du secteur privé dans le secteur de l’énergie comme un moyen d’en améliorer l’efficacité et de mobiliser des financements pour les besoins en investissement du secteur.

Le projet se compose de trois éléments, à savoir :

(a) la création d’un Fonds de développement de puissance pour financer le développement privé du secteur des petites et moyennes hydrauliques,

(b) l’électrification communautaire des villages à travers la construction de systèmes de micro-centrales hydroélectriques ( de taille maximale de 100 kW), et

(c) d’améliorations du réseau de transmission et de distribution.


Source : banque mondiale (en anglais).

Xavier Dufail

Nigéria : le 36ème sommet de la CEDEAO veut développer les infrastructures

Constatant le besoin impérieux d’infrastructures dans les pays de la CEDEAO, les participants aux 36ème sommet ont créé une unité de préparation de projets bancables dénommée unité de préparation et de développement des projets (PPDU), chargée aussi de mettre en place d’un Fonds de développement et de financement du secteur des transports et de l’énergie.

Selon le président Gbagbo qui présidait cette rencontre le 22 juin 2009, la Commission de la CEDEAO a déjà approuvé 10 millions de dollars US au titre de ce Fonds régional sur un objectif de 50 millions. Il reste donc 40 millions de dollars à rechercher.

La Conférence a entériné l’idée de la création d’un Fonds de développement et de financement du secteur des transports et de l’énergie qui sera alimenté par un mécanisme de prélèvement effectué sur les recettes générées par les principaux produits de la région. A ce titre, les chefs d’Etat et de gouvernement ont instruit la Commission de travailler en étroite collaboration avec la BIDC et le PPDU à l’effet de présenter les modalités de mise en place de ce fonds.

Le président ivoirien, qui fonde beaucoup d’espoir en ce fonds, a lancé un appel à la communauté internationale et a particulièrement sollicité l’appui de l’Espagne au démarrage et au fonctionnement de l’unité de préparation et de développement des projets.

S’agissant du volet énergie, le présentateur a insisté sur la pérennisation de l’approvisionnement de la région en énergie :
- Un plan commun d’action CEDEAO-UEMOA articulé autour des projets régionaux prioritaires a été adopté et
- des structures importantes ont été créées, telle que le Centre régional pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique (CREREE) de la CEDEAO à Praïa.


Source : un article de Franck Dally publié le 23 juin 2009 sur le site Abidjan.net.

René Massé

Mali : 120 millions USD pour un projet d’appui à l’énergie

Le conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé le 18 juin 2009 le financement d’un projet d’appui à l’énergie au Mali, pour un montant équivalent à 120 millions USD.

L’objectif du Projet d’appui à l’énergie pour le Mali est d’améliorer l’accès et l’efficacité des services d’électricité à Bamako et dans d’autres domaines ciblés dans le pays. Cela comprend le financement de la mise à niveau de la ligne de transport d’électricité entre Ségou et Bamako, la modernisation et le renforcement des installations 30 kV dans la zone périphérique de Bamako, y compris la boucle 150 kV, la modernisation et le renforcement des réseaux de distribution basse et moyenne tension à Bamako et dans les zones, entre autres, de Kati, Ségou, Kayes, Mopti, Sikasso et Koutiala.

Le crédit permettra également de financer un programme de remplacement :

- de l’éclairage à incandescence par des ampoules au néon ou des lampes fluocompactes (LFC), dans les ménages urbains et ruraux,

- de l’éclairage à incandescence ou de néons par des LFC et/ou des lampes à vapeur de sodium haute pression, pour l’éclairage public dans les principaux centres urbains et ruraux,

Pour plus d’information : le site de la Banque mondiale (en anglais).

René Massé, Xavier Dufail

Mexique : Global Renewable Energy Forum 2009

Le ministère mexicain de l’Énergie (SENER) et l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) organisent le Forum mondial de l’énergie renouvelable 2009. Cet événement aura lieu du 7 au 9 octobre 2009 à León (Mexique).

En rassemblant un large éventail de parties prenantes, ce Forum mondial permettra de créer un environnement adéquat pour un dialogue actif afin de renforcer la coopération interrégionale et encourager les partenariats multi-parties prenantes innovants, visant à accroître les investissements dans les énergies renouvelables.

Ce Forum sera une plate-forme de leadership en ce qui concerne la promotion des énergies renouvelables, ce qui augmente la visibilité des engagements politiques en faveur du développement de systèmes d’énergie alternative. Il permettra les dialogues entre de multiples parties prenantes, encouragera les partenariats, facilitera le développement de nouveaux cadres visant à soutenir les initiatives liées à l’énergie propre.

Près de 1000 fonctionnaires, planificateurs et experts en énergie de toutes les régions du monde sont attendus, y compris des représentants de gouvernements, d’organisations internationales, des milieux universitaires, de la société civile et du secteur privé.

Le Forum mondial sera une série de sessions plénières autour des thèmes suivants :

- La pauvreté énergétique, le crise financière, et les changements climatiques ;

- les sources d’énergie renouvelable et d’énergie de transition ;

- l’énergie renouvelable potentielle ;

- les énergies renouvelables et planification ;

- les agrocarburants ;

- Les investissements dans les énergies renouvelables.

Des sessions parallèles réuniront les parties prenantes autour de sujets spécifiques, tels que les nouvelles technologies, les applications industrielles, l’efficacité énergétique et des mécanismes financiers institutionnels et novateurs.

Plus d’informations sur le site du forum (en anglais).

Xavier Dufail

RD Congo : la construction du barrage d’Inga III coutera 7,6 milliards USD

La construc­tion du grand bar­rage d’Inga III d’une ca­pa­ci­té de 4.300 MW, en amont d’Inga I et Inga II, dans la pro­vince du Bas Congo (Ouest de la RDC) va coû­ter plus de 7,6 mil­liards USD, ont es­ti­mé jeudi 18 juin 2009 à Kin­sha­sa les par­ti­ci­pants à un ate­lier de deux jours sur le pro­jet de construc­tion de ce bar­rage.

La RDC a un im­mense po­ten­tiel hy­dro­élec­trique éco­no­mi­que­ment ex­ploi­table es­ti­mé à plus de 100.000 MW dont 45 % sont lo­ca­li­sés sur le site d’Inga, fai­sant de ce der­nier la plus grande concen­tra­tion d’éner­gie au monde, a dé­cla­ré le mi­nistre congo­lais de l’Ener­gie, Laurent Mu­zan­gi­sa. Pourtant, seule­ment 6 % de la po­pu­la­tion de la RDC est ap­pro­vi­sion­né en élec­tri­ci­té.

Pour le gou­ver­ne­ment de la RDC, le dé­ve­lop­pe­ment du site d’Inga est conçu en trois phases com­pre­nant la construc­tion d’Inga I avec une puis­sance ins­tal­lée de 351 MW et Inga II avec 1424 MW, la construc­tion d’Inga III et la construc­tion du Grand Inga qui pro­dui­ra plus de 39.000 MW.

Le coût est éva­lué à 7,6 mil­liards de dol­lars Us. Par la construc­tion de ce bar­rage d’Inga III, le gou­ver­ne­ment de la RDC en­tend ré­sor­ber le dé­fi­cit ac­tuel dans le pays en élec­tri­ci­té et ré­pondre à la de­mande ex­pri­mée par les pays voi­sins.

Le pays dis­pose déjà des études de pré­fai­sa­bi­li­té fi­nan­cées par le gou­ver­ne­ment ca­na­dien et la Banque mon­diale alors que la Banque afri­caine de dé­ve­lop­pe­ment (BAD) fi­nance les études com­pa­ra­tives dans le cadre du dé­ve­lop­pe­ment du site d’Inga.


Source : un article publié le 19 juin 2009 sur le site de Afrique Avenir.

René Massé

RDC : lancement du programme énergétique « biomasse Energie » de la Communauté des Etats de la SADC

Le programme énergétique « biomasse-énergie » de la SADC (Communauté de développement des pays de l’Afrique australe) va être expérimenté en RDC dans le cadre d’un programme existant depuis 1998 dit de conservation de l’énergie de base (PROBEC), avec l’appui financier de la Coopération technique allemande (GTZ) pour une durée de dix-huit mois

Le projet de la SADC relatif au programme pour la conservation de l’énergie de base (PROBEC) a pour objet l’utilisation rationnelle et efficiente des combustibles ligneux principalement en milieu domestique.

En RDC, le projet vise à assurer les besoins énergétiques de base à la population aux revenus faibles ainsi qu’aux petites et moyennes industries qui utilisent l’énergie de biomasse (bois, charbon de bois et résidus des produits agricoles).

Le PROBEC est le seul programme biomasse de la SADC. Il vise :

  • La mise en place de politique et stratégies de la biomasse ;
  • La promotion des foyers améliorés ;
  • La recherche en bioénergie et bio-carburant et
  • La mise en place des systèmes pour la gestion des crédits carbone.

« Avec la promotion des foyers améliorés et la vulgarisation technique d’utilisation rationnelle de l’énergie en milieux ruraux et périurbains, la plus grande tranche de nos populations abandonnera les pratiques précaires des foyers à trois pieds pour leurs besoins énergétiques ménagers de base en faveur des foyers améliorés », a reconnu le ministre de l’Energie de RDC.


Source : article diffusé le 19 juin 2009 sur le site DigitalCongo.net.

René Massé

Burkina Faso : premier congrès des forêts d’Afrique de l’Ouest

la CEDEAO organise du 15 au 18 juin 2009, le premier congrès des communes forestières d’Afrique de l’Ouest. Organisé avec l’appui de la Fédération nationale des communales forestières de France (FNCOFOR), ce congrès devrait aboutir à l’adoption d’une stratégie régionale de création et de gestion durables des forêts communales. Le congrès doit permettre d’identifier aussi un ou plusieurs projets régionaux dont la mise en œuvre pourrait favoriser la bonne gouvernance des forêts et la responsabilité des collectivités locales en la matière.

En Afrique de l’Ouest, les forêts sont sujettes à la baisse de la biodiversité. On estime que près de 900 000 hectares de forêts et terres boisées disparaissent par an.

Ce congrès est une tribune d’enrichissement du concept de forêt communale. Les acteurs locaux vont ainsi bénéficier et partager les bonnes pratiques d’autres pays.

En Afrique, la forêt joue plusieurs fonctions : culturelle, de production, de régulation. Espace vital, elle offre aux populations, notamment rurales des produits non ligneux, des plantes pour la pharmacopée. C’est pourquoi, le processus de décentralisation commande aux communes de s’approprier la forêt. Pour le commissaire de la CEDEAO chargé de l’agriculture, de l’environnement et des ressources en eau, les élus locaux se doivent d’assurer la gestion des ressources naturelles, y compris celles forestières relevant de leur souveraineté territoriale. Mais, Ousseini Salifou soutient que ce processus qui mérite un accompagnement en vue de renforcer leurs capacités technique et financière demeure une préoccupation. Il se convainc que la situation de non encadrement peut compromettre à brève échéance, la survie des formations forestières. C’est pourquoi, il plaide pour l’adoption au plan national, de mesures et de méthodes plus efficaces pour améliorer et harmoniser les politiques, les plans et programmes ainsi que les instruments juridiques et la coordination sectorielle.

Le présent congrès devrait permettre de promouvoir la gouvernance des forêts par les collectivités locales. Celles-ci ont en effet, une occasion propice de partager leurs connaissances, expériences et bonnes pratiques en matière de gestion décentralisée des ressources naturelles.

L’expérience du Burkina

Dans ce contexte de rétrécissement des superficies et des densités de la forêt, la commune a un rôle primordial à jouer dans sa préservation. Toute chose qui permettra d’avoir des forêts saines pour emmagasiner le carbone. Aussi, au Burkina Faso, la gestion participative de la forêt est une des priorités de la décentralisation. M. Salifou Sawadogo, ministre de l’Environnement et du Cadre de vie, et président du Congrès, a rappelé que, dès les années 80, le Burkina Faso s’est engagé dans la gestion participative des ressources forestières. « Les premiers projets de gestion participative des forêts naturelles datent de cette époque et feront école dans la sous-région sahélienne. Les services forestiers se sont inscrits dans un rôle plus proche de celui d’animateur et de conseiller technique », a expliqué M. Sawadogo.

Et la décentralisation qui a parachevé ce processus en ancrant la gestion durable des forêts dont la gouvernance reste un élément- phare dans les politiques et stratégies de développement. D’ailleurs, il est de plus en plus question de responsabiliser les communautés à la base dans la gestion des forêts. Pour le ministre, c’est la capitalisation des expériences qui a permis au gouvernement d’adopter en 1995, un document de politique forestière qui précise la place et le rôle du secteur forestier dans la stratégie de développement. Parmi les mesures prises pour stimuler la participation des populations à la gestion des ressources naturelles, il y a le Programme national de reforestation « 8000 villages, 8000 forêts », le projet Front de terre/ceinture verte, le programme « Un département, une forêt » et de nombreuses réformes institutionnelles et juridiques. Outre la cession du parc urbain de Ouagadougou à la mairie de la ville, il y a l’élaboration en cours d’un guide méthodologique pour la création et la gestion des espaces de conservation par les collectivités territoriales. De plus, la plupart des communes disposent de services environnementaux. Autant d’initiatives qui visent à favoriser la bonne gestion des ressources naturelles dans les communes.

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Source : un article de M. S. Nadoun Coulibaly, diffusé sur le site Le Fasonet.

René Massé

Algérie : lancement d’un projet allemand de réalisation d’une tour solaire thermique

L’Institut solaire de Jülich (SIJ) de l’école supérieure spécialisée d’Aix-la-Chapelle va débuter prochainement une étude de faisabilité pour la construction d’une tour solaire thermique en Algérie.

Le gouvernement algérien poursuit l’objectif, avec la construction d’une telle installation, de développer l’économie nationale, qui s’appuie actuellement et à long terme essentiellement sur des recettes liées au pétrole et au gaz, pour la transformer en une économie s’appuyant sur le solaire.

Dans le cadre de l’étude, à côté de la production d’électricité, la faisabilité d’intégrer des procédés supplémentaires dans l’environnement de la centrale solaire sera analysée, comme la réfrigération solaire, le traitement de l’eau et le dessalement de l’eau de mer, ainsi que la production de chaleur industrielle solaire. L’étude devrait aussi avoir une influence sur le concept d’un centre de formation professionnelle en énergies renouvelables qui doit être érigé au voisinage de la centrale.


Source : Bulletins électroniques.

Xavier Dufail

Côte d’Ivoire : 50 millions de dollars pour la réhabilitation en urgence de l’électricité

Le 9 juin 2009, le Conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé un projet de réhabilitation urgente de l’électricité en Côte d’Ivoire, d’un montant équivalent à 50 millions USD.

L’objectif de développement du Projet de réhabilitation d’urgence d’électricité est d’aider à améliorer la disponibilité, la fiabilité, l’efficacité et la viabilité financière de l’approvisionnement en électricité en Côte d’Ivoire.
Il y a trois composantes à ce projet :

- Le premier volet du projet est la réhabilitation et l’extension du réseau de distribution ; cette composante vise à pallier au manque d’entretien régulier des dix dernières années et comprend la réhabilitation et la modernisation des équipements et installations de distribution basse et moyenne tension.

- Le deuxième volet du projet consiste en des activités préparatoires aux investissements futurs pour le réseau de transmission ; cette composante fournira les ressources nécessaires au financement de la consultation d’experts nécessaire pour mener à bien la faisabilité et les études d’impact sur l’environnement, ainsi que des documents d’appel d’offres pour la restructuration et la modernisation du réseau haute tension.

- La troisième composante du projet est la surveillance du projet et l’appui institutionnel, cette composante permettra de financer un vaste programme d’assistance technique, de formation, d’études, et une contribution au fonds de roulement, et de pré-financer les frais de branchement de l’électricité pour les ménages à faible revenu.


Source : Banque mondiale (en anglais).

Xavier Dufail