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Togo : la Banque mondiale appuie la réhabilitation des infrastructures électriques

Le CA de la Banque mondiale a approuvé le 2 juin 2009, en faveur de la République Togolaise, un Projet d’Urgence pour la Réhabilitation des Infrastructures et des Services Électriques (PURISE), pour un montant de 25 millions de dollars US.

Le PURISE est financé par un don d’un montant total de 26,82 millions de dollars US (environ 13,5 milliards de francs CFA), dont 25 millions de dollars provenant de la Banque mondiale, et 1,82 millions de dollars provenant du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM), et fait partie des opérations retenues dans la Note de Stratégie Intérimaire qui a été élaborée par la Banque mondiale en Mai 2008.

D’une façon générale, le projet vise à augmenter l’accès aux services d’infrastructures urbains dans la ville de Lomé, notamment :

Réhabilitation du réseau de distribution électrique (4,82 millions de dollars US, environ 2,5 milliards de FCFA, dont 1,82 millions de dollars provenant du FEM). Cette sous-composante de la composante « Réhabilitation des infrastructures » va contribuer à :

  1. la réhabilitation de 20 postes de transformateurs moyenne tension (MT) ou basse tension (BT) ;
  2. la réhabilitation du réseau de distribution pour supporter des niveaux acceptables de charge ; et
  3. l’installation de détecteurs de défaut sur le réseau de distribution électrique.

La contribution du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) servira à :

  1. l’installation d’au moins 400 000 ampoules fluo-compactes (AFC) en remplacement des ampoules incandescentes actuellement utilisées ;
  2. l’organisation de campagnes d’information et de sensibilisation pour promouvoir une culture de rendement énergétique ; et
  3. la mise en place d’un dispositif normatif et de contrôle de qualité sur le marché national de distribution d’ampoules AFC.

Xavier Dufail

RDC : séminaire de lancement du Système d’Information Énergétique

Une convention Wallonie-Bruxelles / Ministère de l’Énergie RDC / IEPF a permis la mise en place d’un système d’information énergétique en RDC (SIE-RDC), avec le partenaire technique ECONOTEC. Ce séminaire de lancement officiel se déroulera le 23 juillet 2009 à Kinshasa.

Description

Les activités de lancement du SIE-RDC ont commencé par une semaine de formation intensive de l’équipe SIE-RDC, du 6 au 12 mai 2009, essentiellement dans la confection de bilans énergétiques et dans l’exploitation des données énergétiques.

Le présent séminaire de lancement officiel du SIE-RDC permettra de :

  • faire connaître le SIE national auprès de tous ses utilisateurs potentiels (publics et privés) et de tous ses fournisseurs de données ;
  • sensibiliser l’ensemble des acteurs sur le fait qu’en absence d’un SIE, il est plus délicat de déployer et d’assurer le suivi d’une politique énergétique ;
  • restituer la démarche SIE-RDC dans sa dynamique internationale (SIE-Afrique) afin d’augmenter sa visibilité ;
  • développer le dialogue avec les fournisseurs de données sur base d’un premier diagnostic de la situation en matière de bilan énergétique de la RDC.

Le contexte

Depuis maintenant quelques années, l’Institut de l’énergie et de l’environnement de la Francophonie (IEPF), organe subsidiaire de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), en partenariat avec les gouvernements des pays concernés, l’OIF/IEPF, la Commission européenne et la Commission de l’UEMOA et le consultant ECONOTEC, est en train de mettre en place dans des pays d’Afrique, membres de la Francophonie, en l’occurrence les pays de l’UEMOA ainsi que le Cameroun, des systèmes d’information énergétique (SIE) permettant la conception, la mise en œuvre et le suivi de politiques énergétiques plus performantes.

Responsable de l’opération : Ibrahima DABO


Source : IEPF

Xavier Dufail

République du Congo : lancement officiel des travaux de construction des lignes THT

Le gouvernement du Congo, par le biais de son président, vient de lancer officiellement le 28 mai 2009, les travaux de construction des lignes attenantes THT pour le transport de l’électricité du futur barrage d’Imboulou, sur une distance de 751 km, pour un coût de 325 milliards de francs CFA.

Dans la foulée, il a été donné le 31 mai 2009 le coup d’envoi des travaux de réhabilitation du poste THT de Mindouli qui sert de transit d’électricité du barrage de Moukoukoulou (74MW) Brazzaville d’une part et Pointe/Noire d’autre part (105 km de long) pour un coût de 212,4 millions de dollars US.

Plus d’informations sur CongoPage.

Moukouri Barnabé Mathias, Xavier Dufail

Mali : plan national d’actions pour la promotion de l’utilisation du gaz butane et du pétrole lampant pour la période 2008-2017

Le Mali consomme 65 millions de tonnes de bois par an, représentant 90 pour cent de la consommation énergétique du pays. Pour lutter contre la déforestation liée aux consommations de bois énergie, le Gouvernement a adopté un plan national pour la promotion du gaz et du pétrole lampant en substitution du bois de feu.

Avec la mise en œuvre de Stratégie d’énergie domestique (SED), la consommation de gaz butane est passée de 834 tonnes en 1990 à 6510 tonnes en 2007. Malgré cette progression, la consommation en bois reste élevée dans le pays.

Le gouvernement malien a adopté un plan national d’actions pour la promotion de l’utilisation du gaz butane et du pétrole lampant pour la période 2008-2017. Il a pour objectif de freiner la tendance à la surconsommation de bois énergie en proposant l’utilisation de combustibles de substitution.

Ce plan, en adéquation avec les politiques environnementales et énergétiques du Mali, vise une gestion rationnelle et durable des ressources naturelles à travers la réduction conséquente de la part des combustibles ligneux dans le bilan énergétique du pays.

Selon le gouvernement malien, la réalisation des actions prévues dans le plan, va contribuer à porter la consommation de gaz butane de 8 200 tonnes en 2008 à 75 000 tonnes en 2017, et à préserver 1,4 millions d’hectares de forêt pendant la période 2008-2017.


Source : un article intitulé « Energie : 65 millions de tonnes de bois consommé par an au Mali », publié le 2 juillet 2009 sur le site Afrique en Ligne

René Massé

Lomé : réunion Ad-Hoc d’experts sur la sécurité énergétique en Afrique de l’Ouest

En collaboration avec le Bureau sous-régional pour l’Afrique de l’Ouest de la Commission Economique pour l’Afrique, la Commission de la CEDEAO organise les 20 et 21 juillet 2009 une réunion d’experts sur la sécurité énergétique en Afrique de l’Ouest et le concept de co-entreprise.

L’objectif de ce forum est de réfléchir au problème posé par le déficit énergétique de la région et d’aider à trouver des solutions innovantes et des stratégies pour assurer durablement la sécurité en énergie électrique en Afrique de l’Ouest.

Cette rencontre réunira des Partenaires Stratégiques, les Experts en énergie des États membres et des acteurs du secteur privé. Le projet d’ordre du jour propose des communications sur le nucléaire civil, sur l’énergie solaire, etc..

Contact : M. Bayaornibe DABIRE

Directeur de l’Energie à la Commission de la CEDEAO

René Massé

Angola : deux centrales hydroélectriques financées par la Russie

L’ambassadeur russe en Angola, Serguey Nenachev, a déclaré que son pays financera la construction de deux centrales hydroélectriques en Angola, sur le fleuve Kwanza.

Ces deux stations de 1000 MW chacune seront construites à Kapanda, dans la province de Malanje, et à Cambambe, dans la province de Kwanza Norte. Ce projet s’inscrit dans le cadre de la coopération économique que les deux pays se sont engagés à mettre en place.


Source : un article diffusé le 29 juin 2009 sur le site Les Afriques

René Massé

Maroc : le PNUD finance un programme d’efficacité énergétique dans le bâtiment

Le Maroc et le Programme des Nations-unies pour le développement (PNUD) ont signé, vendredi 26 juin à Rabat, une convention de financement du programme « Code d’efficacité énergétique dans le bâtiment » (CEEB), dont le montant initial s’élève à 18 millions de dollars.

Objectif : Accroître la part des énergies renouvelables à hauteur de 10% dans le bilan énergétique global à l’horizon 2012.

Le programme « code d’efficacité énergétique dans le bâtiment » (CEEB) a pour principaux objectifs l’élaboration et la mise en place :

  • d’une réglementation énergétique pour le bâtiment,
  • une stratégie de mobilisation et de sensibilisation des opérateurs impliqués dans l’acte de bâtir,
  • l’identification et la promotion des investissements en efficacité énergétique dans le secteur du bâtiment.

« Le secteur du bâtiment représente près de 36% de la demande énergétique totale », a déclaré la ministre de l’énergie, des mines, de l’eau et de l’environnement Mme. Amina Benkhadra. Elle a ajouté que le programme CEEB s’inscrit dans le cadre de la nouvelle stratégie énergétique qui a retenu la promotion des énergies renouvelables et l’efficacité énergétique parmi les axes prioritaires.

L’objectif de cette nouvelle stratégie est d’accroître la part des énergies renouvelables à hauteur de 10% dans le bilan énergétique global à l’horizon 2012, voire 15% à l’horizon 2020. Cette stratégie vise également à réduire la consommation d’énergies fossiles de 12% à l’horizon 2020 au moyen d’actions conséquentes de l’efficacité énergétique.


Source : un article publié le 26 juin 2009 sur le site La Vie Eco.

René Massé

La Lettre du Riaed n°30

A la Une

Les biocarburants : les bio ou agrocarburants ont connu récemment un engouement dans les politiques publiques sur tous les continents. Mais de plus en plus de voix s’élèvent pour dénoncer leurs effets pervers…

Actualités

Tunisie : Incitations à la maîtrise de l’énergie dans le bâtiment : quelles aides pour quels projets ? Pour la période 2008-2011, les investissements prévus en matière de maîtrise de l’énergie en Tunisie devraient avoisiner 1 milliard de dinars. Ce montant, jamais atteint dans l’histoire de la maîtrise de l’énergie en Tunisie, traduit l’accélération de la politique tunisienne en la matière.

Sénégal : le recours au biocarburant nécessite une expertise Le gouvernement a décidé de ne pas s’engager dans la production de « grande envergure » du biocarburant à base de jatropha avant de connaître les effets de cette plante, a annoncé le ministre des Biocarburants et des Energies renouvelables, Sina Diatta.

Angola : approbation de la 4ème phase d’expansion du réseau électrique de Luanda Le Gouvernement angolais a approuvé, le 29 avril 2009 , la minute du contrat de la IVème phase du projet d’extension du réseau électrique de Luanda et autorisé l’Entreprise de Distribution de l’Électricité de Luanda (EDEL) à signer les contrats avec la « China National Machinery & Export Corporation ».

Rwanda : programme national d’accès à l’électricité La Stratégie de développement économique et de réduction de la Pauvreté du Rwanda (EDPRS, 2008-2012) vise à soutenir la croissance économique par l’amélioration des infrastructures de service – en particulier dans les transports, l’énergie et les communications.

Sénégal : des activités génératrices de revenus dans le programme d’électrification rurale La nouvelle stratégie d’électrification rurale du Sénégal prend en compte l’ensemble des activités génératrices de revenus, dans la perspective de lui donner un impact dans la réduction de la pauvreté.

Kenya : projet de réforme du secteur de l’énergie Le 2 avril 2009, le Conseil des Administrateurs de la Banque mondiale a approuvé le financement d’une deuxième tranche de 80 millions de dollars EU pour soutenir le projet de réforme du secteur de l’énergie.

Viêt Nam : du biodiesel à partir des déchets de poissons En collaboration avec la Commission européenne, un centre de recherche finlandais mène un projet visant à produire du biodiesel à partir des déchets d’une usine de transformation de poisson, située au Viêt-nam.

Tunisie : la STEG favorise la production domestique d’énergie Lors d’une conférence de presse tenue mardi 21 avril 2009 à Tunis, la Société Tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG) a annoncé le lancement d’un projet baptisé « Solar Roofs », qui offre la possibilité aux particuliers de produire et de vendre leur propre électricité à partir de panneaux solaires photovoltaïques.

République Démocratique du Congo : projet de gestion des ressources forestières du parc Virunga Le WWF a engagé un projet quinquennal de protection du parc Virunga et d’alternative de production de bois énergie, Eco Makala.

Rwanda : la STEG, partenaire pour l’électrification de 4000 familles La Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG) a pris en charge le projet d’éclairer 4000 foyers au Rwanda.

Tunisie : les premières retombées du programme triennal de maîtrise de l’énergie Au cours des derniers mois, la Tunisie a dû faire face au défi énergétique. L’envolée des prix des hydrocarbures a été lourde pour le budget de l’État. Il a fallu trouver des solutions de rechange au pétrole.

Algérie : l’APRUE lance le programme « Eco-Lumière »  L’Agence nationale pour la promotion et la rationalisation de l’utilisation de l’énergie (APRUE) a lancé le 19 avril 2009 à Alger, « le programme Eco-Lumière » qui consiste à diffuser des lampes basse consommation dans les ménages. Il s’étendra ensuite à cinq wilayas du pays.

Méditerranée : achèvement du projet Remap Le projet Remap, « Plan d’action pour le développement des énergies renouvelables dans les régions sud et est de la Méditerranée », s’est achevé fin 2008. Réalisé en partenariat avec l’ADEME, il contribuera au Plan solaire méditerranéen qui prévoit la création de 20 GW d’électricité « verte » à l’horizon 2020.

CEDEAO : Ibrahima Thiam, Directeur de l’Autorité régionale du secteur de l’électricité Créée par la Conférence des chefs d’Etat, l’ARREC dont le siège est à Accra (Ghana) a pour mission la régulation des échanges transfrontaliers d’énergie électrique entre les Etats membres de la CEDEAO. M. Thiam a été élu à la tête de l’institution en marge des travaux de la 6ème Conférence et Assemblée générale annuelle du Forum africain des régulateurs de services publics (AFUR) qui se tient en ce moment à Abidjan.(21/04/2009)

Algérie : un étiquetage spécial pour l’électroménager à partir d’octobre 2010 A partir d’octobre 2010, les réfrigérateurs, congélateurs et les appareils combinés à usage domestique, ainsi que les climatiseurs et les lampes domestiques fonctionnant à l’énergie électrique, lorsqu’ils sont proposés à la vente ou la location-vente, devront obligatoirement être munis d’une étiquette indiquant notamment leur consommation d’énergie et une documentation technique de chaque appareil.(20/04/2009)

Île Maurice : investir dans les énergies renouvelables Le secteur des énergies renouvelables de l’Île Maurice a un fort potentiel de croissance, ce qui pourrait aider le pays dans son souhait de se tourner vers les sources d’énergie propre. Les investisseurs sont invités à exploiter les opportunités.(16/04/2009)

RDC : signature d’un protocole d’accord pour la construction du barrage hydroélectrique de Zongo II Un protocole d’accord pour la construction d’un nouveau barrage hydroélectrique sur la rivière Inkisi à Zongo, dans la province du Bas-Congo en République démocratique du Congo (RDC), a été signé samedi entre le gouvernement congolais, représenté par le ministre de l’Energie Laurent Muzangisa et le directeur général de la société chinoise SINOHYDRO en RDC, Wang Anquan.(09/04/2009)

Algérie : 750 millions de dinars consacrés à l’électrification rurale Une enveloppe de 750 millions de dinars (environ 7,75 millions d’euros) a été consacrée à la réalisation d’un réseau d’électrification rurale de 418,5 kilomètres dans la région de Tébessa.

Colloques, conférences, rencontres, forum…

Mexique : Global Renewable Energy Forum 2009 Le ministère mexicain de l’Énergie (SENER) et l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) organisent le Forum mondial de l’énergie renouvelable 2009. Cet événement aura lieu du 7 au 9 octobre 2009 à León (Mexique).

Burkina Faso : premier congrès des forêts d’Afrique de l’Ouest La CEDEAO organise du 15 au 18 juin 2009, le premier congrès des communes forestières d’Afrique de l’Ouest. Organisé avec l’appui de la Fédération nationale des communales forestières de France (FNCOFOR), ce congrès devrait aboutir à l’adoption d’une stratégie régionale de création et de gestion durables des forêts communales. Le congrès doit permettre d’identifier aussi un ou plusieurs projets régionaux dont la mise en œuvre pourrait favoriser la bonne gouvernance des forêts et la responsabilité des collectivités locales en la matière.

Afrique du Sud : atelier « améliorer l’accès à l’énergie en zones rurale et péri-urbaine » Un atelier co-organisé par le PNUE.

Ressources

Derniers documents (études, applications…) proposés en libre téléchargement :

Accès à l’énergie et microfinance : comment impliquer les acteurs institutionnels Ce document présente un retour d’expérience sur la mise en place de microcrédit dans un projet d’accès à l’énergie.

Étude sur le microcrédit pour des services énergétiques Ce document présente une étude sur la mise en place de micro-crédit pour l’accès aux services énergétiques.

Fiche technique PRISME n°5 : les agrocarburants Document synthétique sur les agrocarburants, illustré par des applications dans des pays du Sud.

Newsletter Renewable Energy Focus La newsletter Renewable Energy Focus est une revue en anglais sur les énergies renouvelables.

Dimensionner une installation solaire à usage domestique « Méthode simple de calcul et de choix des éléments d’une installation photovoltaïque à usage domestique ».

Blogues du Riaed

Petit site dédié à un projet, une rencontre, une institution… Vous pouvez présenter vos connaissances et proposer des ressources en libre téléchargement.

Le Programme Énergie Eau Solidarité Foundiougne (EESF) alimente son blogue « Biocarburants et développement rural au Sénégal ».

Leur dernier article : « Établissement de plantations de Jatropha – Itinéraire technique ».

Annuaire du Riaed

Inscrivez vous en qualité d’expert, ou inscrivez votre entreprise / institution / projet, etc. dans l’annuaire du Riaed pour être facilement identifiable et joignable. Vous le ferez en ligne, en quelques minutes, à la page http://www.riaed.net/spip.php?breve6.

Forum des Ministres Africains de l’Énergie (FEMA) Le Forum des Ministres Africains de l’Énergie (FEMA) a été créé en août 2005 pour fournir le leadership politique, l’orientation politique et de plaidoyer sur les questions d’énergie, à accroître l’accès, une meilleure utilisation et la gestion des ressources énergétiques pour un développement social et économique durable de l’Afrique.

Opportunités de financement de projets

Prix de la fondation d’entreprise Poweo Le prix récompense la création ou le développement de petits opérateurs privés africains qui produisent ou distribuent de l’énergie d’origine renouvelable, ou qui améliorent l’efficacité énergétique en faveur des plus défavorisés en Afrique sub-saharienne. Les candidatures sont à déposer le 30 septembre 2009 dernier délai.

Offres d’emploi

Guyane française : La Direction de l’Agriculture et de la Forêt en Guyane recrute un technicien de nationalité française, pour sa cellule d’électrification rurale. Le poste est à pourvoir avant la mi juillet 2009.

Formation, stages, partenariat, bourse d’échanges

Maroc : formation sur les énergies renouvelables (systèmes énergétiques) Cette formation est organisée par l’IEPF du 12 octobre au 21 octobre 2009, à Marrakech (Maroc).(23/06/2009)

Burkina Faso : formation continue « Développer son expertise pour économiser l’énergie dans les bâtiments climatisés » Cette formation est organisée par l’IEPF du 26 octobre au 6 novembre 2009, à Ouagadougou (Burkina Faso).

Côte d’Ivoire : formation « La maîtrise des dépenses énergétiques dans l’industrie et le rôle du responsable énergie » Cette formation est organisée par l’IEPF du 7 septembre au 18 septembre 2009, à Abidjan (Côte d’Ivoire).

Sites francophones sur l’énergie

Une liste de sites francophones et de réseaux sur l’énergie est proposée à la page http://www.riaed.net/spip.php?rubrique=34

Autres liens et réseaux

Une liste de sites anglophones et de réseaux internationaux sur l’énergie est proposée à la page http://www.riaed.net/spip.php?rubrique=35

Égypte : énergies renouvelables et transports propres au cœur d’une croissance à faibles émissions de carbone

L’Égypte est l’un des pays dont les émissions de gaz à effet de serre augmentent le plus rapidement au monde. D’ici 2020, l’Égypte envisage de produire 20 % de son énergie à partir de sources renouvelables. L’Égypte souhaite atteindre une capacité de production éolienne de 7200 MW, réduire les émissions des véhicules grâce à une politique d’amélioration des transports publics et rendre le secteur industriel davantage écoénergétique L’Égypte est l’un des pays dont les émissions de gaz à effet de serre (…)

L’Égypte est l’un des pays dont les émissions de gaz à effet de serre augmentent le plus rapidement au monde.

D’ici 2020, l’Égypte envisage de produire 20 % de son énergie à partir de sources renouvelables.

L’Égypte souhaite atteindre une capacité de production éolienne de 7200 MW, réduire les émissions des véhicules grâce à une politique d’amélioration des transports publics et rendre le secteur industriel davantage écoénergétique

L’Égypte est l’un des pays dont les émissions de gaz à effet de serre augmentent le plus rapidement au monde. Le pays envisage désormais d’inverser cette tendance avec l’aide du nouveau Fonds pour les technologies propres (CTF) destiné à intensifier l’utilisation de technologies à faibles émissions de carbone et à encourager une meilleure efficacité énergétique.

L’Égypte est l’un des premiers pays à bénéficier de ce fonds doté de 5,2 milliards de dollars, géré par la Banque mondiale et administré par le biais du Groupe de la Banque mondiale ainsi que par d’autres banques multilatérales de développement. Ce fonds reçoit actuellement le soutien de huit gouvernements. (Le plan de la Turquie visant à promouvoir l’efficacité énergétique et le recours aux énergies propres a fait l’objet d’un article la semaine dernière.)

L’Égypte prévoit d’utiliser 300 millions de dollars alloués à ce fond sous forme de financements concessionnels. Elle devrait également bénéficier de fonds octroyés par le Groupe de la Banque mondiale, la Banque africaine de développement, des agences bilatérales de développement, le secteur privé ainsi que d’autres sources afin de promouvoir le développement de l’énergie éolienne et d’introduire des alternatives de transports propres. Ces ressources financières devraient permettre à l’Égypte d’atteindre son objectif consistant à produire 20 % de son énergie à partir de sources renouvelables d’ici 2020.

Mais l’Égypte, considérée comme un pays précurseur dans la région en matière d’énergies renouvelables et d’efficacité énergétique, espère pouvoir changer cette situation. Pour ce faire, elle envisage d’atteindre une capacité de production éolienne de 7200 MW d’ici 2020, de réduire les émissions des véhicules dans les régions les plus peuplées grâce à une politique d’amélioration des transports publics et de rendre le secteur industriel davantage écoénergétique.

« Un excellent potentiel pour la production d’énergie éolienne »

(lire la suite de l’article sur le site de la banque mondiale).

Xavier Dufail

Bénin : la Banque mondiale finance le Projet de Développement de l’Accès Amélioré à l’Energie Moderne

Le Conseil Administration de la Banque mondiale a approuvé le 23 juin 2009 à Washington en faveur de la République du Bénin, un Projet de Développement de l’Accès Amélioré à l’Energie Moderne (DAEM). Soutenu par un crédit IDA1 d’un montant de 70 millions de dollars US, (environ 35 milliards de francs CFA) et un don du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) d’un montant de 1,82 millions de dollars (environ 900 millions de francs CFA), le DAEM a pour objectif principal d’accroître la fiabilité et l’efficacité de l’accès aux services d’énergie moderne au Bénin.

Placé sous la tutelle du Ministère de l’Energie et de l’Eau, le projet DAEM va être exécuté par les structures suivantes : (i) la Communauté Electrique du Bénin (CEB) ; (ii) la Société Béninoise d’Energie Electrique (SBEE) ; (iii) la Direction Générale de l’Energie ; et (iv) l’Agence Béninoise d’Electrification Rurale et de la Maîtrise d’Energie (ABERME).

Le nouveau projet comporte trois principales composantes visant à rendre le système d’électricité existant plus efficace sur le plan opérationnel, et à accroître l’accès des populations des zones urbaines et rurales aux services d’énergie moderne :

  • Amélioration du réseau électrique (98,32 millions de dollars US, dont 43,32 millions sur les fonds de l’IDA). Cette composante va financer : o la construction de 161 KV d’interconnexion entre Onigbolo et Parakou (financement IDA, BEI, et CEB) ; o la construction de 161 kV d’interconnexion entre Sakété et Porto-Novo (financement KfW et CEB) ; o la réhabilitation et le renforcement du réseau de la SBEE (financement IDA), pour renforcer le réseau de distribution de la SBEE dans les grandes villes du Bénin (Cotonou, Porto-Novo, Ouidah, Lokossa et Natitingou) ; et o l’amélioration de l’efficacité des services énergétique (financement FEM) dans les zones urbaines pour les clients qui ont déjà accès à l’électricité, à travers l’introduction des normes d’efficacité énergétique des principaux appareils électroménagers ;
  • Electrification et services d’énergie modernes (65,50 millions de dollars US, dont 12 millions provenant de l’IDA). Cette deuxième composante du projet vise à étendre la fourniture de services énergétiques modernes dans les zones rurales. Les actions spécifiques à entreprendre dans le cadre de cette composante sont les suivantes : o Rendre opérationnel le Fonds d’électrification rurale sous la tutelle de l’ABERME (financement Gouvernement du Bénin et IDA), devant servir à l’élaboration d’un cadre institutionnel durable pour soutenir l’électrification à travers des concessions rurales et des initiatives locales ; et o Modernisation des services d’énergie biomasse (financement IDA et FFEM). Cette sous-composante va financer : (a) la promotion des systèmes communautaires durables d’approvisionnement en bois de chauffe ; (b) la promotion de l’efficacité de la biomasse et autres énergies renouvelables et de la substitution des combustibles ; et (c) l’appui au développement de l’économie locale dans la région de l’Ouémé-Moyen, qui couvre au moins 80% de la demande en charbon de bois pour les principales villes du Bénin ;
  • Services d’énergie soutenables (6,68 millions de dollars US financé par l’IDA). Cette dernière composante du projet vise à rendre des services-clients plus soutenables, en mettant l’accent sur : (i) l’amélioration de l’autonomie financière et de la performance des principales institutions du secteur ; et (ii) le renforcement des capacités en vue d’une meilleure planification et réglementation du secteur de l’énergie au Bénin. Ce volet couvre les points suivants : la mise à jour du Plan Directeur du secteur de l’énergie ; le renforcement de la capacité de réglementation de la Direction Générale de l’Energie ; l’élaboration du Plan d’Affaires de la SBEE ; l’élaboration du Plan d’Affaire de la CEB ; et le renforcement du suivi environnemental et social du secteur de l’énergie au Bénin.

Le Projet de Développement de l’Accès Amélioré à l’Energie Moderne (DAEM) est soutenu financièrement par le Gouvernement du Bénin et plusieurs bailleurs. Il s’agit de la Kreditanstalt für Wiederaufbau (KfW), de la Banque Européenne de Développement (BEI), du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM), du Programme d’Assistance à la Gestion du Secteur de l’Energie (ESMAP), et du Fonds Français de l’Environnement Mondial (FFEM). L’enveloppe globale du projet est de 178.50 millions de dollars US (environ un peu plus de 89 milliards de francs CFA).

Contacts :

A Washington : Rachel McColgan-Arnold, Tel : (202) 458 5299

Courriel : rmccolgan@worldbank.org

Au Bénin : Sylvie Nenonene, Tel : (229) 21 30 58 57

Courriel : snenonene@worldbank.org


Source : Communiqué de presse n°:2009/429/AFR publié le 24 juin 2009 sur le site de la Banque mondiale.

René Massé