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RIAED recherche partenaires pour répondre à l’appel à propositions de la Commission européenne

La Commission européenne a lancé un appel à propositions dans le cadre de son « Programme thématique pour l’environnement et la gestion durable des ressources naturelles, dont l’énergie » – ENRTP. Parmi les lots proposés, certains suggèrent de mettre en réseau des institutions pour favoriser les échanges technologiques et renforcer les capacités des experts. Le RIAED est un outil très performant, déjà opérationnel et bénéficiant d’une très forte fréquentation d’experts énergie. Il a vocation à être un partenaire de projets de ce type.

L’équipe du Riaed étudiera avec attention toutes propositions pour participer à un projet proposé à cet Appel à propositions de la Commission européenne.

La description du RIAED, site collaboratif de communication et d’échanges, se fait d’elle même, en parcourant le site.

En trois années d’existence, ce site a conquis la première place des sites francophones dédiés à l’accès à l’énergie en Afrique. Le document proposé en téléchargement ci-dessous récapitule la place des articles du Riaed sur Google, pour chacun des pays africains. Avec les mots clés « électrification rurale » suivi du nom du pays, un article du Riaed figure toujours sur la première page de Google, quelque soit le pays africain cité. Très souvent, il se trouve dans les trois premiers articles proposés.

Avec 50 000 visites mensuelles, l’équipe du Riaed a réellement la capacité à contribuer efficacement à un projet qui aurait une composante d’échanges et de communication entre des institutions et des experts répartis au plan international. Nous pouvons offrir des espaces privés comme aussi des espaces publics, suivant les besoins de travaux confidentiels ou de diffusion grand public.

Merci aux promoteurs de projets intéressés de prendre contact avec M. Christophe Hennart

Courriel : hennart@gret.org

René Massé

Kenya : ZTE et Safaricom lancent un téléphone mobile solaire

Conçu pour les marchés émergents, le ZTE Coral 200 Solar est composé de matériaux entièrement recyclables et cache dans son dos un capteur solaire. Ainsi, la batterie se recharge dès que le mobile est exposé aux rayons du soleil (et même à la lumière artificielle).

Le constructeur chinois ZTE et l’opérateur Safaricom s’associent pour commercialiser sur le marché kenyan un téléphone mobile à la fois économique et écologique.

L’objectif pour Safaricom est de proposer un accès à la téléphonie mobile aux populations qui vivent en retrait des villes et qui ne sont pas forcément raccordées au réseau électrique. Dans les zones rurales, l’opérateur exploite déjà plus de soixante antennes relais alimentées uniquement par l’énergie du soleil et du vent.

Le ZTE Coral 200 Solar est commercialisé au tarif low-cost de 2999 Schilling kenyan soit 28 euros. Pour ce prix, ne cherchez pas d’appareil photo, de lecteur MP3 ou de connexion 3G : le mobile se limite aux communications voix et aux SMS…


Source : un article diffusé le 16 août 2009 sur le site Giiks.

René Massé

Rwanda : un village électrifié par STEG International

Le président directeur général de la la Société Tunisienne de l’Electricité et du Gaz (STEG), et M. Othmen Ben Arfa et le directeur général de STEG International M. Rabah Jerad, ont inauguré officiellement, le 13 Aout 2009, l’électrification de Nygatare, un village rwandais de 4 000 logements électrifiés par STEG International, situé à 160 km au nord-est de la capitale Kigali.

Ce projet pilote d’électrification rurale comporte la réalisation de 50 km de réseau de transport moyenne tension, 45 km de réseau de distribution basse tension et 45 postes de transformation monophasés.

Ce projet, dont le montant global s’élèverait à 8 millions de dollars US, a été cofinancé par la Banque mondiale, le Crédit hollandais et des Fonds propres.

Il est prévu aussi un volet d’accompagnement, de formation et d’assistance, au profit des ingénieurs et des techniciens d’ELECTROGAZ, la société d’électricité du Rwanda.

En janvier 2008, STEG et ELECTROGAZ ont signé une convention générale de coopération et d’assistance technique. Elle a été suivie par la signature, le 16 juin 2008 à Kigali, du contrat final pour la réalisation de ce projet. Ce projet a mobilisé 23 cadres tunisiens (3 ingénieurs, 3 cadres financiers et 17 techniciens supérieurs). Le chantier a démarré le 1er juillet 2008 et durera 14 mois, selon Africain Manager.

STEG International a déjà réalisé des projets en Afrique francophone (Mauritanie, Tchad, Djibouti, Madagascar, Iles Comores, Sénégal et Burkina Faso), anglophone (Ghana) et dans le monde arabe (Algérie, Arabie Saoudite, et Koweït).


Source : un article diffusé le 15 août 2009 sur le site Info Tunisie.

René Massé

Île Maurice : le projet de produire de l’énergie éolienne à Britannia passe à l’étape supérieure

Avec la mise sur pied de cette ferme, qui compte produire 60 GW d’électricité, la société Omnicane va encaisser 500 000 euros annuellement avec la vente de crédit-carbone d’ici 2011.

Les négociations entre Omnicane, ex Mon Trésor Mon Désert, et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) se sont avérés concluantes. L’accord de vente de crédit-carbone (emission purchase agreement) avec la banque Fortis vient également d’être conclu.

Avec plus de 50 000 tonnes de dioxyde de carbone en moins, la ferme éolienne de Britannia rapportera quelque 500 000 euros annuellement. Pour rappel, le crédit-carbone est une unité, généralement 1 tonne de gaz à effet de serre.

En 1997, dans le sillage du protocole de Kyoto, s’est imposé le principe d’une compensation des émissions de CO2 par le financement de projets respectueux de l’environnement.

Pour permettre à ce mécanisme de fonctionner, la tonne de dioxyde de carbone fait l’objet d’une cotation et les pays industrialisés et les entreprises peuvent l’acheter ou la vendre au gré de leurs besoins. En conséquence, les pays qui dépassent les limites de CO2 imposées achètent les crédits de carbone des pays en voie de développement qui produisent de l’énergie renouvelable.

Pour la période 2008-2012, la tonne de CO2 se négocie entre 19 et 21 euros. Cependant, 70% des revenus des crédits-carbones partent vers le Brésil, l’Inde et la Chine, laissant loin derrière les pays de l’Afrique.

Ainsi le PNUD a décidé d’aider six pays d’Afrique qui peuvent bénéficier du crédit-carbone. Parmi se trouve Maurice.

La première phase du projet de ferme éolienne à Britannia a débuté en février de cette année. Un investissement total de 60 000 d’euros est nécessaire pour la réalisation du projet.


Source : lexpress.mu.

Xavier Dufail

Mozambique : 2 nouveaux projets de production de biocarburant

Le Conseil des Ministres du Mozambique a approuvé à Maputo, mardi 18 août 2009, deux projets majeurs pour la production de biocarburants, dans le cadre de la stratégie du gouvernement pour réduire la dépendance vis-à-vis des combustibles fossiles importés.

Deux entreprises, Enerterra SA et Zambeze Grown Energy Limited, mettront en œuvre ces projets dans la province centrale de Sofala.

Le Conseil des Ministres a également approuvé une nouvelle résolution qui accorde l’utilisation temporaire des terres à ces deux entreprises (Land Use and Exploitation Rights, DUAT).

Selon le porte-parole du Conseil des ministres, 18.920 hectares ont été accordés à Enerterra dans la localité de Mazamba, poste administratif d’Inhaminga, district de Cheringoma, pour la production de Jatropha.

Ce projet est budgétisé à 53 millions de dollars US, pour un effectif de 5000 travailleurs saisonniers et 25 employés permanents, dont 20 Mozambicains, et cinq étrangers.

10 % du bio-diesel produit, dont la quantité n’a pas été divulgué, seront utilisés pour la consommation domestique et 90 % seront destinés à l’exportation, principalement vers l’Europe.

Pour Zambeze Grown Energy Limited, le gouvernement a accordé 15.000 hectares dans le district de Chemba, également dans la province de Sofala, pour la production de canne à sucre pour produire de l’énergie et du biocarburant.

Le projet est budgétisé à 224 millions de dollars et vise à produire 100 millions de litres d’alcool par an. 10 % seront vendus sur le marché intérieur et 90 % exportés vers l’Europe, les États-Unis et le Japon, tandis que l’électricité produite sera injectée dans le réseau national.

Selon les investisseurs, le projet emploiera 2.104 mozambicains et 34 étrangers.

Ces deux sociétés vont se joindre aux 12 autres entreprises qui investissent actuellement dans la production de biocarburants au Mozambique.


Source : un article de AllAfrica du 19 août 2009 (en anglais).

Xavier Dufail

E-conférence de SustainergyNet, pour orienter la recherche dans la gestion de l’énergie

Le projet SustainergyNet, dont l’objectif est de promouvoir la participation des organisations de la société civile en Afrique aux processus d’orientation des politiques de recherche dans le domaine du développement durable et de la gestion de l’énergie, organise une e-conférence du 7 septembre au 24 octobre 2009.

La participation au forum de discussion en ligne est un premier pas pour résoudre le problème du manque de possibilités de rencontre et d’échange pour la société civile, la recherche et le politique.

Du 7 septembre au 24 octobre 2009

Site web : www.sustainergynet.eu

Accès ouvert et gratuit.

L’e-conférence sera un forum de discussion en ligne, ouvert à tous, sur la question : comment renforcer et améliorer la participation de la société civile en Afrique dans la recherche et l’orientation des politiques de recherche sur les énergies renouvelables ?

Pourquoi participer à l’e-conférence ?

- pour entrer en contact avec d’autres ONG, chercheurs et responsables actifs dans le domaine du développement et des énergies durables ;

- pour exprimer et partager vos idées et préoccupations en matière de possibilités de participation pour les OSC ;
- pour contribuer à l’ordre du jour de la Conférence internationale à Nairobi ;

- pour commenter les résultats de la Conférence internationale à Nairobi ;
- pour contribuer, par vos idées, à l’objectif de renforcement et d’amélioration de la participation de la société civile et à l’optimisation du « CSO Involvement Net », un outil de participation qui sera élaboré au cours du projet SustainergyNet.

Coordonnées

Coordination du projet : Organisation for International Dialogue and Confict Management (IDC), Vienne, Autriche

Coordinatrice : Dr. Angela Meyer
E-mail : info@sustainergynet.eu

Site web : www.sustainergynet.eu

Xavier Dufail

Conférence internationale de SustainergyNet, pour orienter la recherche dans la gestion de l’énergie

Le projet SustainergyNet, dont l’objectif est de promouvoir la participation des organisations de la société civile en Afrique aux processus d’orientation des politiques de recherche dans le domaine du développement durable et de la gestion de l’énergie, organise une conférence internationale, à Nairobi(Kenya), du 28 septembre au 1er octobre 2009.

Du 28 septembre au 1er octobre 2009, à Nairobi (Kenya).

Cette conférence est ouverte à tout acteur intéressé, sur inscription.

Du 28 septembre au 1er octobre 2009, les membres du consortium SustainergyNet se réuniront à Nairobi(Kenya) pour discuter et élaborer ensemble des solutions et recommandations pour renforcer et améliorer la participation de la société civile dans le domaine du développement durable et de l’énergie. Le 29 septembre, la conférence sera ouverte à tout acteur intéressé et offrira une occasion de rencontre aux responsables de l’élaboration de politiques, de la recherche et de la société civile pour échanger leurs points de vues, ainsi que des idées et recommandations pour consolider leur coopération.

Coordonnées

Coordination du projet : Organisation for International Dialogue and Confict Management (IDC), Vienne, Autriche

Coordinatrice : Dr. Angela Meyer
E-mail : info@sustainergynet.eu

Site web : www.sustainergynet.eu

Xavier Dufail

Sénégal : expérimentation de cuves de lait refroidies à l’énergie solaire

Des cuves de refroidissement fonctionnant à l’énergie solaire seront expérimentées dans la zone de production laitière située dans la zone cotonnière de Tambacounda afin de faciliter le transport du lait des villages vers les laiteries de la ville, a annoncé le 14 juin 2009 le ministre de l’Élevage.

En tournée dans la ceinture laitière autour de Tambacounda et un peu plus loin, le ministre de l’Élevage répondait ainsi aux doléances des éleveurs de Saré Nopi, portant sur le renforcement de leurs moyens de transport. Ces derniers transportent chaque matin à bord de leurs vélos leur production de lait en ville à une quinzaine de kilomètres.

Elle leur a expliqué que ces cuves pourraient être laissées dans les villages de groupage du lait collecté tel que Saré Nopi, pour être ramassées tous les deux jours par une voiture.

« Avec ce système de refroidissement à l’énergie solaire, on aura des tanks de 1000 litres où le lait sera conservé pendant deux jours » avant d’être ventilé vers les marchés de consommation.

Ce système a aussi l’avantage d’améliorer la qualité du produit et de réduire les coûts de collecte, notamment en réduisant la consommation de gasoil, a-t-elle noté. « Le poste carburant est très important » dans la chaîne de production du lait, a-t-elle signalé.


Source : Agence de Presse Sénégalaise.

Xavier Dufail

Kenya : le terrain volcanique est favorable à la géothermie.

Au Kenya, les volcans crachent du courant …

Dans le parc national de Hell’s Gate, à une centaine de kilomètres au nord-ouest de Nairobi, connu pour ses oiseaux et ses gorges que les touristes peuvent traverser à pied, une colline tranche avec le paysage sec et sauvage alentour. Un labyrinthe de conduites, reliées à des puits allant puiser de la vapeur jusqu’à 3 000 mètres de profondeur, quadrille le versant de la vallée et rejoint la centrale géothermique d’Olkaria, créée dans les années 70. « Nous marchons sur un terrain volcanique, tout près du Longonot, un volcan éteint de plus de 2 700 mètres d’altitude, explique Sylas Simiyu, le chef de production de Kengen, société d’électricité détenue aux deux tiers par l’État, qui exploite la centrale. Les matériaux magmatiques, très chauds, 600 degrés, transforment l’eau en vapeur. »

Sécheresse. La géothermie représente un potentiel en énergie énorme pour le Kenya, pionnier en exploitation géothermique en Afrique (seules la Zambie et l’Éthiopie possèdent aussi une centrale). Mais sa production reste insuffisante par rapport à la croissance de la demande, environ 6 % par an, liée à la poussée économique et démographique du pays. Le gouvernement entend doubler la capacité actuelle (1 000 mégawatts) d’ici à 2020, dont 85 % proviendraient des centrales géothermiques. « Le développement de cette énergie a plusieurs avantages, explique Eddy Njoroge, le directeur général de Kengen. D’abord, son coût de fonctionnement est très peu élevé comparé à une centrale thermique qui dépend du cours du pétrole. Ensuite, la production est constante, puisque l’eau est réinjectée dans la terre. Enfin, la vapeur est constamment présente sous terre, comparé à l’hydroélectricité, dépendante des aléas climatiques. »

Après la sécheresse de 2006, le gouvernement kényan avait en effet dû installer en urgence deux centrales thermiques à proximité de Nairobi pour pallier la baisse de la production hydroélectrique due à l’absence de pluie. Si l’hydroélectricité arrive à saturation, le potentiel de la géothermie dans la vallée du Rift, terrain volcanique favorable, serait de 3 000 mégawatts. Et puis, une centrale géothermique a très peu d’impact sur l’environnement, n’émettant que peu de CO2. « Il n’y a pratiquement aucune déperdition grâce à un système de réinjection de l’eau », estime Sylas Simiyu.

Et l’impact environnemental ? Si la présence de cette centrale dénature sans doute une partie du paysage du parc national, la faune et la flore sont respectées. « Les conduites ne sont pas en ligne droite, cela permet de respecter les lieux de passage des zèbres et des girafes », dit Simiyu. Des tests sanguins ont lieu sur les animaux pour s’assurer qu’ils ne sont pas victimes d’effets secondaires liés à la centrale.

Pour autant, la géothermie ne représente que 12 % de la production au Kenya. Le principal obstacle : l’investissement et le temps. Il faut cinq ans pour construire une centrale géothermique. Chaque puits coûte 5 millions de dollars (4 millions d’euros). Trouver des réserves tient du pari risqué. « Car il s’agit de repérer les échappées de vapeur grâce aux variations de champs magnétiques, rappelle Sylas Simiyu. Le problème, c’est qu’en forant un puits, on a environ une chance sur deux de ne pas tomber sur une réserve de vapeur. »

Extension. Développer la géothermie est une question de volonté politique. « L’État devrait pouvoir garantir le financement de l’exploration pour permettre ensuite l’exploitation des réserves de vapeur par des entreprises privées », estime Simiyu. A défaut, des bailleurs de fonds peuvent servir de relais. L’Agence Française de Développement (AFD) s’est intéressée au projet Olkaria. Elle prévoit de financer l’extension du site. Montant : 17 millions d’euros. « Le but est de convaincre le gouvernement de son intérêt à investir dans les énergies renouvelables », assure Jean-Pierre Marcelli, le directeur de l’AFD au Kenya. Pas facile. « Les énergies fossiles, polluantes, sont très rapides à installer, dit Marcelli. Les énergies renouvelables ne coûtent rien une fois installées mais exigent des prévisions pour le long terme. » Reste une certitude, selon lui : « La géothermie permet de préserver le climat, tout en renforçant les économies des pays en développement. »


Source : Un article de Stéphanie Braquehais Naivasha sur Liberation.fr.

Xavier Dufail

Maroc : installation de 1200 systèmes photovoltaïques par une entreprise espagnole

L’entreprise espagnole Isofoton sera chargée d’installer 1215 systèmes photovoltaïques connectés au réseau dans les provinces d’Errachidia et Benguerir, dans le cadre du programme « Chourouk » de l’Office national d’électricité (ONE).

La société espagnole a remporté un appel d’offre lancé par l’ONE pour mettre en place 1000 installations photovoltaïques d’une capacité allant de 500 à 1000 W à Errachidia, 200 à Benguerir et 15 autres systèmes dans les agences de l’Office, notamment dans les villes d’Agadir, Essaouira, Ouarzazate, Tata, Oujda, Laâyoune, Settat et Guelmim, précise un communiqué d’Isofoton.

Selon la même source, il s’agit d’une initiative pionnière de partenariat public-privé dans la région entre l’ONE, l’entreprise espagnole et les particuliers qui pourront déduire une partie de leur facture d’électricité, dans la mesure où l’énergie photovoltaïque produite et non-consommée est absorbée par le réseau.

Destiné à 200 000 familles dans différentes régions du Maroc, le programme « Chourouk » sera réalisé sur cinq tranches entre 2009 et 2013.

Xavier Dufail