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Projet pilote d’accompagnement de 139 familles à l’utilisation de cuiseurs solaires au Burkina Faso

Diffusion de cuiseurs solaires au Burkina Faso par l’ONG « Sur la piste ».

Cuisiner avec le soleil… voilà une idée prometteuse pour remédier au manque de bois-énergie dans le Sahel !

Utiliser cette source d’énergie propre, gratuite et surtout inépuisable pour préparer divers plats tels que le tô, le riz gras, le poulet frit, la sauce gombo et bien d’autres encore est possible pour tous ! 140 familles écologiques du Burkina Faso utilisent en ce moment des cuiseurs solaires chez elles et ne sont pas peu fières de leur conversion. Huit mois de formation et d’accompagnement par des animateurs locaux ont permis à ces familles de s’approprier le cuiseur solaire SOLARIO et d’être autonomes dans son utilisation au quotidien ! Bientôt, plus de 1000 familles pourront acheter un kit de produits de développement durable composé d’un cuiseur solaire, d’un foyer amélioré et d’un panier thermos. Le tout accompagné d’une formation à leur utilisation. Le bois prendra de moins en mois de place dans le quotidien…

Petit retour en arrière pour mieux comprendre le projet… En 2008 l’ONG française Sur la Piste travaille au Mali pour la conception d’un cuiseur solaire pratique, simple d’utilisation et surtout adapté aux besoins et habitudes culinaires des familles. Trois ans après, le SOLARIO est né : un cuiseur solaire parabolique dont la face concave est couverte d’un film miroir permettant de refléter les rayons du soleil concentrés en un point focal qui atteint jusqu’à 500° ! Une marmite traditionnelle posée sur la grille et il n’y a plus qu’à cuisiner les repas, comme avec le foyer de feu traditionnel…mais sans la fumée toxique !

Ce cuiseur permet de cuisiner du riz pour une famille de 10 personnes en une heure de temps et chaque famille économise ente 250 et 2000 FCFA par jour en n’achetant plus de bois. Les femmes mettent à profit les économies réalisées pour diverses activités (investissement pour une activité génératrice de revenus, épargne, achat de biens divers pour la famille…).

Grâce aux partenariats avec des ONG (Codegaz, ASIENA et Planète Verte) et entreprises (Actualité Energie et Kera Energy) en France et au Burkina Faso, ce projet pilote a vu le jour en octobre 2012 et s’est prolongé jusqu’en mai dernier. Le succès constaté et la forte demande locale d’acquisition de cuiseurs solaires a amené Sur la Piste à travailler pour la conception d’un projet plus ambitieux de diffusion de ces produits dans tout le pays grâce à l’ouverture d’une usine locale de fabrication. Le circuit de fabrication-distribution locale sera à terme autonome et pourra même fournir les autres pays de la région touchés par les problèmes de déforestation et d’absence d’énergies alternatives. Le Burkina Faso pourrait bien devenir le pays pionnier en cuisson solaire en Afrique de l’Ouest d’ici peu…

Pour en savoir plus, contacter : Edlira Kokonozi, chargée de projets – surlapiste@hotmail.fr ou edlira.kokonozi@surlapiste.org

www.surlapiste.org

Fichier à télécharger :

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Forum EURAFRIC Lyon 2013

Lancement de la 13ème édition du Forum EURAFRIC « Eau et Energie en Afrique » qui se tiendra du 4 au 7 novembre 2013 au Centre de Congrès de Lyon.

L’objectif du Forum est d’une part de promouvoir le partenariat entre l’UE et l’Afrique dans les secteurs de l’Eau, de l’Energie et des Energies Renouvelables et d’autre part d’améliorer la compétitivité des entreprises africaines et de réduire la pauvreté en Afrique.

L’Edition 2013 réunira à Lyon des Délégations Officielles de plus de 10 pays d’Afrique.

Au programme

– Plénière Financements Internationaux – Conférence « Financements internationaux dans le domaine des ENR »

– Tables rondes / Ateliers thématiques « Eau-Energie-Energies renouvelables » – Rendez-vous B to B qualifiés – Réunions projets – Espace d’expo-entreprises – Visites de sites industriels – Programme de Renforcement de Capacités

Cette 13ème édition mettra l’accent sur la TRANSITION ENERGETIQUE EN AFRIQUE !

- L’EFFICACITE ENERGETIQUE
- La production d’ENERGIE SOLAIRE EN SITES ISOLES

- La MAINTENANCE PREVENTIVE installations hydroélectriques & stations de pompage d’eau

Sites à visiter : http://www.eurafric.org/en/

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Pour en savoir plus : teningagnes@gmail.com

Des entrepreneurs du secteur de l’énergie propre formés et coachés au forum CARE 2 au Kenya

Le 30 Juillet dernier, GVEP a lancé un événement de 3 jours pour présenter le Programme CARE2 aux principales parties prenantes au Kenya, et pour former les entrepreneurs du secteur de l’énergie propre récemment recrutés dans la région de Mombasa.

Quinze entrepreneurs spécialisés dans les foyers améliorés et les briquettes de charbon de bois ont reçu une formation commerciale et technique, dans le cadre du second volet du Programme CARE2 au Kenya, qui vise à aider 190 petites entreprises à intensifier leurs activités et à être compétitives au sein du marché de l’énergie propre.
L’accès à un combustible de cuisson efficace est un problème majeur affectant les zones péri-urbaines et urbaines à travers le Kenya, et est particulièrement coûteux pour les personnes vivant dans les quartiers précaires. La majorité dépend en effet de la biomasse pour cuisiner et se chauffer, ce qui est inefficace et dangereux car cela provoque l’inhalation de fumée et des incendies. Les foyers améliorés et les briquettes aident à résoudre ce problème en fournissant de l’énergie facile et abordable pour les communautés rurales.

« Le développement ne peut se faire efficacement sans sources de carburant fiables et abordables. La situation économique difficile rend l’accès au carburant très onéreux. Nous devons trouver des solutions locales et rentables », a déclaré James Maillu, Responsable du Programme des Opérations de GVEP au Kenya.

M. Koske Sawe, directeur au Ministère de l’Industrialisation et du Développement des Entreprises a participé à une journée du forum. Il a loué les efforts de GVEP, affirmant que le gouvernement est prêt à travailler avec l’organisation pour améliorer l’accès à l’énergie.

« Ces initiatives touchent la vie des gens et apportent des solutions aux défis énergétiques et environnementaux », a-t-il dit. Il a également encouragé les participants à utiliser les briquettes et les cuisinières et les a exhortés à utiliser les structures d’incubation d’entreprises mises à disposition par le Ministère.

En plus de la formation, les entrepreneurs ont bénéficié des sessions de réseautage et de participation, leur permettant d’établir des relations profitables relatives à la chaîne de valeur des briquettes et des fours améliorés. Esther Kadzo Charo, recrutée par GVEP en 2009 pour le Programme de Développement des Entreprises Energétiques, a témoigné lors du forum de la manière dont la gestion d’une petite entreprise de briquettes a aidé à transformer sa vie. Elle est mariée avec dix enfants et fabrique et vend ses propres briquettes depuis 4 ans. Soutenue par GVEP pour améliorer ses compétences techniques, elle a commencé à sensibiliser les populations locales et d’autres entrepreneurs sur l’utilisation des briquettes, leur efficacité en tant que combustible pour la cuisine et leurs impacts sur la santé, car elles produisent moins de fumée.

Le programme CARE2 a démarré en septembre 2012 avec pour objectif principal de soutenir 1.175 micro-entreprises et 224 PME par un meilleur accès aux capitaux sur les marchés des énergies renouvelables dans quatre pays d’Afrique de l’Est : Kenya, Tanzanie, Ouganda et Rwanda. Le programme de 7 millions de dollars est subventionné par l’Agence Suédoise Internationale de Coopération au Développement (SIDA) et se compose de plusieurs interventions visant à élargir l’accès aux services énergétiques propres, à promouvoir la croissance économique à travers des micro-entreprises et à sauver des vies perdues à cause de l’utilisation de formes d’énergie dangereuses. Chaque fois que possible, une aide supplémentaire est accordée aux femmes chefs d’entreprise et, au Kenya, en particulier, l’accent est mis sur les entreprises de foyers améliorés et de briquettes.

Des événements de lancement similaires ont eu lieu à travers le Kenya à Mombasa, Kisumu, Kisii et les régions centrales. Ils font partie de la deuxième vague de recrutement et de formations réalisés dans le cadre du programme CARE2.

Entrepreneurs bénéficiant d’une formation lors du forum de lancement CARE2 à Mombasa au Kenya

Laure Ego, GVEP

AZURI et GVEP obtiennent une subvention USAID d’1 Million d’US$ pour apporter du solaire pré-payé au Rwanda

Azuri Technologies a reçu un prix d’1 million de dollars grâce au programme Innovation et Développement (DIV) de l’Agence Américaine Internationale de Développement (USAID) pour soutenir la mise en place d’énergie solaire prépayée au Rwanda. Le projet sera conduit en partenariat avec GVEP et vise à la fois à déployer les systèmes solaires domestiques au Rwanda et à agir comme un modèle de développement des systèmes d’éclairage solaire prépayés dans d’autres pays ayant un accès limité à l’électricité.

Azuri Technologies a reçu un prix d’1 million de dollars grâce au programme Innovation et Développement (DIV) de l’Agence Américaine Internationale de Développement (USAID) pour soutenir la mise en place d’énergie solaire prépayée (pay-as-you-go) au Rwanda. Le projet sera conduit en partenariat avec GVEP et vise à la fois à déployer les systèmes solaires domestiques au Rwanda et à agir comme un modèle de développement des systèmes d’éclairage solaire prépayés dans d’autres pays ayant un accès limité à l’électricité.

Azuri est le principal fournisseur de solaire pré-payé en Afrique subsaharienne grâce à sa technologie Indigo. Les utilisateurs sont en mesure d’éviter les coûts initiaux en général élevés des systèmes solaires et au contraire les payent en petits versements hebdomadaires. Les clients peuvent recharger leur téléphone mobile et avoir 8 heures d’éclairage par jour pour 1,50 US Dollars en moyenne par semaine.

La subvention DIV financera la création d’un canal de distribution et la fourniture de 10.000 systèmes solaires pré-payés Indigo au Rwanda, où 83% de la population n’est actuellement pas connectée au réseau électrique. On s’attend à ce que ce chiffre augmente grâce à l’auto-financement du système dans les années à venir.

La disponibilité des solutions d’éclairage hors réseau, tels que les systèmes solaires PV est limitée dans de nombreux pays d’Afrique subsaharienne et les coûts initiaux sont hors de portée de nombreux ménages pauvres. L’approche « pré-payée », connue avec les téléphones mobiles, permet aux utilisateurs d’adopter une nouvelle énergie propre à un prix abordable. Le projet permettra à la fois la croissance au sein du marché rwandais et vise à fournir un modèle qui peut être reproduit dans d’autres zones géographiques similaires.

Simon Bransfield-Garth, le PDG d’Azuri a déclaré : « C’est un projet important pour Azuri, en collaboration avec GVEP, de déployer le solaire pré-payé dans un pays avec peu d’historique vis-à-vis de l’énergie solaire. Le succès du projet fournira des indications importantes pour aider le solaire pré-payé à être largement déployé en Afrique subsaharienne. »

GVEP a une grande expérience au Rwanda. Au cours des 18 prochains mois, GVEP travaillera avec Azuri et un distributeur local sur le modèle d’affaires développé dans ce pays. GVEP effectuera également des recherches approfondies pour évaluer les avantages et les impacts sociaux et économiques d’Indigo. Les facteurs économiques des différents canaux de distribution et des segments de clientèle seront examinés afin de monter le dossier pour le financement privé de projets à grande échelle de solutions solaires hors réseau pré-payées.

« Nous allons former des petits détaillants et des agents régionaux sur les techniques de vente et de compétences générales en affaires, et conseiller le distributeur dans le pays sur sa stratégie marketing et sa mise en œuvre, » explique David Disch, Directeur Pays de GVEP pour le Rwanda.

Contrairement à des pays comme le Kenya et l’Afrique du Sud, caractérisé par une infrastructure nationale bien établie, y compris les services bancaires mobiles, la prise de conscience généralisée vis à vis de l’énergie solaire, les canaux de distribution bien financés, et les revenus par habitant un peu plus élevés, le Rwanda représente un marché plus difficile pour ce modèle d’affaires, et donc l’effet de démonstration réalisé par le financement DIV sera d’autant plus puissant.

L’objectif à long terme du projet est de vendre un million d’unités Indigo sur 5 ans, au profit de 5 millions de personnes au Rwanda et ailleurs, avec pour effet la réduction des coûts énergétiques des ménages de 50% et plus, une plus grande facilité de recharge de téléphone et ceci à moindre coût, l’amélioration de la santé et la sécurité, l’augmentation des heures productives dans une journée pour les devoirs, les tâches domestiques et les activités génératrices de revenus.

Laure Ego, GVEP

Lettre d’information du Riaed N°46

Cette 46ème lettre d’information présente les principales actualités mises en ligne sur le portail Internet Riaed et les prochaines évolutions concernant son animation.

Quarante cinq lettres mensuelles du Riaed ont été produites jusqu’en avril 2011. Nous avons du cesser sa parution par manque de moyens car il faut bien le reconnaître, il n’est pas toujours évident de trouver les financements nécessaires pour animer de manière régulière et dynamique un portail d’information comme le Riaed.

Cette lettre n°46 inaugure un nouveau cycle de parution (elle sera bimestrielle) avec un nouveau contenu comprenant deux rubriques :

1- Information sur les derniers articles importants enregistrés ;

2- Un focus sur un sujet particulier qui aura fait l’objet d’une animation spécifique au niveau du Riaed ou alors un travail de capitalisation d’un projet de développement. Pour ce numéro, le focus concerne la présentation des prochaines animations thématiques.

Cette lettre d’information est gratuite. Inscription à faire directement sur le site.

Jacques Monvois

La lettre du RIAED n°46

La lettre du Riaed …. reparaît !

Quarante cinq lettres mensuelles du Riaed ont été produites jusqu’en avril 2011. Nous avons du cesser sa parution par manque de moyens car il faut bien le reconnaître, il n’est pas toujours évident de trouver les financements nécessaires pour animer de manière régulière et dynamique un portail d’information comme le Riaed.

Cette lettre N°46 inaugure un nouveau cycle de parution (elle sera bimestrielle) avec un nouveau contenu comprenant deux rubriques :

  • Information sur les derniers articles importants enregistrés ;
  • Un focus sur un sujet particulier qui aura fait l’objet d’une animation spécifique au niveau du Riaed ou alors un travail de capitalisation d’un projet de développement. Pour ce numéro, le focus concerne la présentation des prochaines animations thématiques.

Le Riaed a continué ses activités !

Une nouvelle rubrique « projets » présentant des informations sur un sujet, un organisme, un projet en particulier. Cette rubrique devrait se développer dans les prochains mois en fonction de vos propositions. N’hésitez pas à nous contacter !

Le Riaed a désormais sa page Facebook.

La recherche d’information sur le portail a été optimisée avec un moteur de recherche « plein texte » très efficace

En septembre 2013, des animations électroniques thématiques pour un Riaed de plus en plus dynamique et concret

Ces animations permettront aux professionnels intéressés d’échanger sur un sujet particulier pour faire avancer la connaissance sur le sujet traité sur la base d’un partage de savoir-faire, permettre à des professionnels de valoriser leur expertise et ainsi de mieux se faire connaître et synthétiser les échanges sous forme d’une publication électronique. Elles seront pilotées par un ou plusieurs volontaires intéressés. Nous sommes preneurs de candidatures avec des propositions de thèmes d’échange : contact@riaed.net

Trois animations sont prévues à ce jour :

Les biocarburants : nouvel or vert d’un développement local ! On en parle beaucoup, mais au final, quelles expériences ? Quels en sont les potentialités, limites, contraintes, facteurs de réussite ou de blocage, … ? Sujet sera animé par Bruno Legendre

La valorisation énergétique des sous-produits de l’agriculture et des plantes invasives. Ce thème sera piloté par Jérôme Levet, Tourad Ould Sery et Benjamin Trouilleux.

Pertinence, potentialités et contraintes des PPP dans le cadre de l’électrification rurale. Ce sujet sera traité à partir du mois de novembre avec Denis Levy.

Actualités et nouveautés en ligne

L’accès à l’énergie solaire via des solutions de micro-paiement

La finance carbone comme moyen d’accès des plus pauvres à l’énergie

Les grandes entreprises et le BoP (Bas de la Pyramide)

Les paiements pour services environnementaux : de la théorie à la mise en oeuvre, quelles perspectives dans les pays en développement ?

Perub : programme d’électrification rurale dans la région du Brakna (Mauritanie)

Fondation Poweo

Note de décryptage sur la politique internationale de lutte contre le changement climatique à l’issue de la Conférence de Durban

Autour du Monde d’Agir : une étude-action sur le « business inclusif »

Le Réseau Moyenne Tension avec Neutre Effectivement Mis à la Terre (MALT)

Etude de cas : L’accès à l’énergie par des mini-réseaux alimentés par des centrales biogaz (moteur biomasse pur)

Un accompagnement professionnel pour votre projet 

Job Union européenne

Il s’appelait René Massé, il avait 64 ans. Un pionnier et un fidèle du développement. Il avait pris sa retraite en 2008, il vient de faire son dernier voyage le 24 octobre 2012.

René faisait partie de ces personnes qui ont développé le secteur de l’énergie dans les pays en développement. Son parcours professionnel l’avait conduit dans de nombreux pays pour travailler principalement sur deux sujets qui lui tenaient tant à cœur : la problématique des combustibles domestiques et l’électrification rurale.

En 2006, il a été une des chevilles ouvrières du développement du Riaed et fait qu’aujourd’hui ce portail est très visité. Il s’appelait René, il nous a quitté il y a quelques mois et nous tous qui l’avons côtoyé gardons en mémoire son grand sourire, sa gentillesse, et son talent de grand professionnel, toujours respectueux des autres.

Lauréats 2013 du Prix de la fondation Poweo

Le Conseil d’Administration de la fondation Poweo s’est réuni le 16 mai 2013 et a décidé d’attribuer le Prix 2013 à trois entreprises africaines particulièrement méritantes dans le domaine de l’accès de tous à l’énergie.

Ces trois entreprises africaines particulièrement méritantes dans le domaine de l’accès de tous à l’énergie sont :

M. Marcel Minoungou, entrepreneur individuel, entreprise TMAGESSE, Tenkodogo, Burkina Faso

Après un CAP mécanique automobile obtenu en 1991, puis un stage électromécanique, et différentes expériences professionnelles, Marcel Minoungou ouvre son propre atelier à Tenkodogo en 2005. Cet atelier de mécanique auto et d’électricité générale va élargir son activité au solaire en 2010 avec l’appui de l’ONG néerlandaise Rural Energy Foundation. Depuis 2010, Tmagesse fournit et installe des kits solaires dans la région de Tenkodogo, pour les particuliers mais aussi pour des écoles, dispensaires, mairies et ONG. Les ventes aux particuliers sont facilitées par un système de prêt-vente qui permet des paiements échelonnés.
Avec deux techniciens et une secrétaire-technicienne, son objectif est de poursuivre ces activités solaires, et de les développer en particulier pour les activités économiques (couveuses, pompage, atelier de couture ou de coiffure).

M. Arnaud Chabanne, sarl CB Energie, Dédougou, Burkina Faso

CB Energie est une entreprise Burkinabée basée à Dédougou, fondée en 2004 par Arnaud Chabanne, ingénieur Burkinabé d’origine française. A.Chabanne a l’ambition, en créant cette entreprise, de concevoir et produire des lampes solaires à un faible coût pour équiper les familles ; les premiers modèles sont diffusés en 2006 et depuis 2009, CB Energie a un atelier dédié exclusivement à la fabrication des lampes CB Yelee. Aujourd’hui la production s’est diversifiée avec des kits radios ou TV, des lampadaires ou encore des chargeurs de cellulaire, PC portable… Il y a aussi une activité dans les installations de pompes solaires, réseaux d’eau, centrales solaires… Avec 32 salariés permanents, 10 temporaires et un réseau de 25 vendeurs agréés, l’entreprise CB Energie est devenue un acteur majeur de l’énergie au Burkina Faso.

Mme Chiata Coulibaly-Kignelman, créatrice de la sarl HICOM Technology, Abidjan, Côte d’Ivoire

Après son diplôme d’Ingénieur commerciale obtenu en 2000, Chiata Kignelman a compris qu’il lui fallait des ressources pour créer sa propre entreprise. Après donc quelques années passées dans des multinationales comme SIEMENS (où elle découvre le solaire), Microsoft puis le groupe Atlantique Télécom, elle démarre une activité indépendante informelle en 2004 pour « se faire la main » jusqu’à la création de la sarl HICOM TECHNOLOGY en 2009. Aujourd’hui HICOM TECHNOLOGY fournit et installe à la fois des équipements informatiques et de télécommunications, et des matériels solaires (kits pour l’éclairage domestique, candélabres pour l’éclairage rural, pompes solaires, … et même des séchoirs solaires pour des coopératives dans le vivrier). L’activité informatique permet de soutenir les actions dans le solaire, les compétences étant proches, ces deux activités ne sont pas incompatibles. Avec un personnel de 7 personnes et un chiffre d’affaires en progression, Chiata Kignelman est en passe de réaliser son rêve.

Pour plus d’informations sur ces entreprises, voir :

www.cb-energie.com

www.hicom-technology.com

et aussi le fichier joint à cet article.

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Contact : marie-noelle.reboulet@poweo-direct-energie.com

Lauréats 2012 du Prix de la fondation POWEO

Le 27 mars 2013, la fondation Poweo a remis ses Prix 2012 à trois nouveaux lauréats africains qui œuvrent au quotidien pour l’accès de tous à l’énergie, dans le respect de l’environnement .

Ces trois nouveaux lauréats sont :

Monsieur Romuald Y.Sambiani, président-directeur de ATODES/Ed au Togo, Association Togolaise pour le Développement de l’Energie Solaire/Environnement et développement. ATODES a développé une activité de fabrication et diffusion de matériels de cuisson et séchage solaire. Situation rare en Afrique, Atodes a diffusé plusieurs centaines de fours, cuiseurs et séchoirs solaires. L’association assure aussi le développement et la promotion de lampes solaires à leds Solux e.v. plus accessibles aux populations que les équipements photovoltaïques classiques.

Monsieur Hery Mina RANDRIAMAMPIANINA, fondateur de l’association FAVORIF à Mahajanga, au nord-ouest de Madagascar, produit et vend des bio-combustibles fabriqués à partir de déchets végétaux non utilisés. Son objectif est de réduire la déforestation et préserver la biodiversité des forêts malgaches, tout en élaborant un combustible domestique facile à fabriquer, plus performant et moins cher que le charbon de bois traditionnel. Aujourd’hui plus de 5000 bioboules sont déjà produites et vendues quotidiennement via un réseau de revendeurs, sans aide extérieure.

Monsieur Abdoulaye Dème, fondateur de l’entreprise KOGNOUMANI en région de Koulikoro au Mali, produit des inserts en céramique destiné à la fabrication des fourneaux Seiwa, fourneaux qui permettent de réaliser 30 à 40% d’économie de charbon. Avec une production de 33 000 unités en 2012, en croissance malgré la crise que traverse le Mali, l’entreprise fournit à la fois la capitale, Bamako, mais aussi les régions (villes de Ségou, Koutiala et Sikasso) et les pays voisins où ces foyers ne sont pas diffusés (Burkina Faso, Guinée et Côte d’Ivoire).

Une présentation de ces entreprises est fournie dans le compte rendu, en pièce jointe, de la journée organisée par la fondation Poweo sur le thème Energie & Cuisson.

pour en savoir plus) : http://www.atodes.org

et aussi les documents joints à cet article.

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Contact : marie-noelle.reboulet@poweo-direct-energie.com

déléguée générale de la fondation Poweo

De nouvelles propositions de soutien aux marchés énergétiques hors réseau présentées au G20

S’exprimant lors du G20 à Moscou où s’est réuni en mai dernier le Groupe de Travail sur le Développement, le directeur de GVEP a préconisé de nouvelles interventions pour résoudre le problème d’accès à l’énergie dans le monde en développement, en reconnaissant le rôle clé des marchés énergétiques hors réseau.

Au vu des cinq années de relation de GVEP avec le gouvernement russe (qui finance un programme de 30 millions de dollars, géré par la Banque mondiale, et couvrant le Kenya, le Rwanda, la Tanzanie, l’Ouganda et le Sénégal), le Directeur de GVEP, Ben Good, a été invité à assister à la réunion du Groupe de travail sur le Développement au G20 qui a eu lien en mai dernier à Moscou. Le but de son intervention était de partager l’expérience de GVEP en matière de développement des marchés de l’énergie hors réseau pour combler le déficit d’accès à l’énergie dans les pays en développement.

Présentant un nouveau paradigme d’interventions efficaces, qui reconnaît le rôle clé des marchés énergétiques hors réseau, M. Good a souligné que l’effort pour combler le fossé énergétique devrait moins se concentrer sur la mise en œuvre de projets d’infrastructures à grande échelle et davantage sur les stratégies pour développer des petits marchés énergétiques hors-réseau.

L’expérience de GVEP montre que le problème de l’accès à l’énergie peut être résolu de manière rentable en développant des petits projets hors réseau dans les zones rurales, là où les grandes compagnies ne pourront tout simplement pas intervenir. Si l’accès universel d’ici à 2030 doit être atteint, l’Agence Internationale de l’Energie estime à environ 40% le taux de couverture du déficit d’accès à l’énergie par le développement de réseaux nationaux d’électricité. Les 60% restants devraient être couverts par les mini-réseaux et autres solutions hors-réseau de petite échelle.

« Ceci est important – dit M. Good – parce que les marchés de l’énergie hors réseau préservent naturellement les petites entreprises et les capitaux privés, et non les agences multi et bilatérales, les agences gouvernementales et les organismes parapublics, dont les perspectives ont tendance à dominer les forums politiques internationaux, comme le G20. Par conséquent, cette réunion, au moins en ce qui concerne l’énergie, a besoin d’un autre type d’approche. On doit mettre beaucoup plus l’accent sur la question de savoir comment soutenir le développement des marchés, en mobilisant des capitaux privés, en stimulant la demande et renforçant les capacités des fournisseurs ».

« Sur le marché hors réseau, il y a une occasion unique – stipule Mr Good – pas celle de se demander comment la coopération au développement peut apporter de meilleurs niveaux en matière de fourniture d’infrastructures, mais celle d’observer que le secteur privé fait déjà des progrès, et se demander ensuite comment la coopération au développement peut l’aider à croitre plus vite. »

Selon un rapport récent de l’IFC, 37 milliards de dollars par an sont dépensés dans des solutions énergétiques de faible qualité, en grande partie par la population pauvre. Cela représente un marché largement inexploité pour le secteur privé, même si le rapport note également de nombreux défis importants auxquels le secteur privé doit faire face, tels que le développement de technologies appropriées, la mise en place de canaux de distribution de produits efficaces, et le test et l’adaptation des modèles d’affaires.

Toutefois, le rapport note aussi qu’il y a certains domaines où les gouvernements hôtes et leurs partenaires de développement peuvent également apporter une contribution importante. Il s’agit notamment de mettre à disposition de manière plus large des financements, fournir un soutien au développement des entreprises, gagner la confiance des consommateurs et construire le renforcement des capacités des organismes publics appropriés telles que les autorités de normalisation.

« GVEP International a une foule d’expériences pratiques en matière d’aide au marché de l’énergie hors réseau. Nous sommes impatients de partager cette connaissance avec le groupe de travail de développement et d’influencer les futures politiques, j’espère dans la bonne direction »- dit M. Good.

« L’approche de GVEP est d’accélérer l’accès à l’énergie en soutenant la croissance et le développement des entreprises qui desservent le marché énergétique hors réseau. Notre méthodologie suppose que, pour réussir, une petite entreprise a besoin de mobiliser efficacement ces quatre groupes de ressources : la technologie, les capitaux, les compétences et un réseau de distribution.

C’est souvent difficile pour les petites entreprises en général – et en particulier dans un pays en développement. Par conséquent, nous pouvons ajouter de la valeur en leur permettant d’accéder à ces ressources », conclut Ben Good.

Laure Ego, GVEP

Une nouvelle technologie de capture du méthane d’une station d’épuration enregistrée au MDP

La station de traitement des Eaux usées de Marrakech a été enregistrée au MDP par les Nations Unis le 22 Février 2013. Il s’agit d’une première mondiale pour une station d’épuration utilisant cette technologie et cette méthodologie (AM0080). Elle comporte un système de récupération du méthane pour la cogénération d’électricité. Plus de 100 000 m3 d’eaux usées sont traitées selon ce procédé chaque jour évitant l’émission de plus de 60 000 tonnes de CO2 équivalent.

Pour en savoir plus : voir document annexé à cet article

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Contact : elaske@carbonium.fr