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Maroc : 5e édition d'Elec Expo à Casablanca

La 5e édition d’Elec Expo se tiendra du 17 au 21 novembre 2009 à Casablanca. Quatre grands secteurs sont concernés : l’électricité, l’éclairage, l’électronique et les énergies renouvelables.

La 5e édition du salon « Elec expo » est organisée par la Fédération nationale de l’Électricité et de l’électronique (FENELEC), sous l’égide des ministères de l’Industrie, du Commerce et des nouvelles Technologies, de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement et du Commerce extérieur.

Selon les organisateurs, plusieurs pays ont confirmé leur participation au Salon dont l’Autriche, l’Allemagne, la Chine, l’Espagne, la France, l’Inde, l’Italie, le Portugal, la Pologne, la Turquie, la Tunisie et les États-Unis. Des milliers de visiteurs, donneurs d’ordre, prescripteurs et acheteurs potentiels des secteurs public et privé sont attendus à cette édition.

Outre l’exposition de matériels, de produits et de services, le programme du salon prévoit un forum scientifique (conférences et tables rondes), des rencontres et une animation audiovisuelle, culturelle et artistique.

Par ailleurs, le communiqué affirme que la grande particularité de cette édition, est l’invitation d’éminents donneurs d’ordre et acheteurs potentiels de pays africains fortement intéressés par le programme d’électrification rurale et par l’importation de matériels et produits répondant à leurs besoins dont la Mauritanie, le Sénégal, le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Cameroun, le Burkina Faso, le Togo, le Mali, l’Algérie, la Guinée-Équatoriale et la République démocratique du Congo.

Pour plus d’information, voir le site de Elec Expo.


Source : un communiqué de la Fédération nationale de l’Électricité et de l’électronique (FENELEC), diffusé le mardi 6 octobre 2009.

René Massé

Burkina Faso : Conférence internationale : "Les biocarburants : facteur d’insécurité ou moteur du développement ?"

Le 2iE, le CIRAD et le MMEC organise cette seconde Conférence internationale les 10, 11 et 12 novembre 2009, à Ouagadougou.

Le Contexte

La première conférence sur les « Enjeux et perspectives des Biocarburants pour l’ Afrique », organisée en novembre 2007 à Ouagadougou a mis en évidence les opportunités que pouvaient représenter les biocarburants pour le continent africain.

Depuis cette première conférence, le contexte mondial a changé. En effet, dans un contexte mondial de hausse des prix des matières premières et sur fond de crise alimentaire et financière, les enjeux liés aux biocarburants ont évolués. L’Afrique, pour qui l’accès à l’énergie reste un sujet difficile à résoudre, porte un intérêt croissant aux solutions innovantes et diversifiées proposées par les biocarburants. Lorsque des voix au Nord appellent à un moratoire sur les biocarburants, et font valoir les problèmes liés à l’occupation des terres sans jamais remettre en question les systèmes agricoles en place, l’Afrique se défend de proscrire les biocarburants. En effet, comme l’agriculture africaine reste peu intensive, les bioénergies pourraient être une solution à l’essor des filières agricoles et un mécanisme efficace de lutte contre la pauvreté quand des terres restent assez largement disponibles.

Cette logique ne pourra se faire sans la mise en place d’un cadre institutionnel et réglementaire précis, et d’une approche régionale sous l’égide de la CEDEAO et de l’ UEMOA. Cette démarche permettra de mutualiser les expériences et de travailler à la normalisation et à la certification des projets africains selon des critères spécifiques prenant en compte leurs contraintes socioéconomiques et la nature de leur environnement.

De même, les conclusions des recherches menées autour des impacts environnementaux, sociaux et économiques des biocarburants doivent à présent permettre aux acteurs de l’Afrique de trancher ces questions afin de se positionner sur l’échiquier mondial et de défendre « un point de vue Africain ».

Les objectifs

Compte tenu de la dynamique engagée et des besoins d’information technique sur les performances possibles des biocarburants (agronomie, carburants, moteurs…) manifestés, il est apparu utile de jalonner le développement des biocarburants par une nouvelle rencontre rassemblant l’ensemble des acteurs de la filière.

Ainsi, afin de continuer dans cette dynamique permettant de faire le point des acquis et de créer une communauté de réflexion et d’échanges entre les différents acteurs impliqués, la conférence propose cette année de poursuivre les objectifs suivants :

1. Faire le point sur la responsabilité des biocarburants sur la hausse des prix des denrées de première nécessité ainsi que sur la crise alimentaire ;

2. Proposer une analyse des usages et applications des biocarburants par filières selon les stratégies nationales de développement pouvant être mises en œuvre ;

3. Discuter les verrous et les risques associés aux choix techniques d’usages et d’applications des biocarburants et les mettre en balance avec les opportunités, et

4. Présenter les méthodologies et outils d’évaluation existants afin de déterminer de manière rigoureuse les impacts des biocarburants sur l’environnement, l’économie et les aspects sociaux.

Le programme

La conférence Biocarburant sera organisée du 10 au 12 Novembre 2009 à Ouagadougou sous forme de 4 sessions thématiques, une table ronde et un atelier :

* Session I : Biocarburants, quelle responsabilité dans la crise alimentaire ?

* Session II : usage & applications des biocarburants & stratégies nationales de développement.

* ession III : Biocarburants, facteurs d’insécurité ou moteur de développement ?

* Forum de mise en relation des porteurs de projets avec les bailleurs : Finance Carbone ;

* Session IV : Méthodologies d’évaluation des impacts.

Pour plus d’informations

Vous pouvez visiter le site de la Conférence, où vous pourrez :
- Télécharger le programme provisoire (il est aussi proposé ci-dessous) ;

- Vous pré-inscrire à la Conférence, ou encore

- Poser vos questions au secrétariat de la Conférence.

René Massé

Congo : colloque international sur l’énergie renouvelable du bassin du Congo

Ce colloque se tiendra à Kinshasa (RDC) du 2 au 4 novembre 2009. Il aura pour thèmes :
- Energies nouvelles et renouvelables au service de la croissance durable

- Changement climatique et crise alimentaire

- Responsabilité du bassin du Congo : rôle et perspectives

Partenaires principaux de ce colloque :

- Gouvernement de la République

- Ministère de l’énergie

- Ministère du devoeloppement rural

- Universités du congo

Ce colloque espère réunir au moins 250 participants (Experts, Spécialistes, Exploitants, Décideurs, Société Civile) en vue de débattre et de jeter les jalons sur ce que doit être l’apport des énergies renouvelables comme alternative dans l’exploitation rationnelle et durable des ressources énergétiques, minérales, agricoles, dans l’optique de gestion durable des écosystèmes et de la biodiversité du Bassin du Congo.

Pour informations et inscription : www.colloquenergierdc.fr.gd.

René Massé, Xavier Dufail

France : avec BioTfuel, l’ADEME soutient les biocarburants de seconde génération

Le conseil d’administration de l’Ademe, l’Agence pour le développement et la maîtrise de l’énergie, vient de valider un plan de développement des agrocarburants de 2e génération baptisé BioTfuel, d’un montant de 112 M d’euros.

Produits à partir d’herbes et de résidus agricoles et forestiers, la 2e génération ne se substituerait pas a priori à des cultures alimentaires.

Sans attendre que toutes les leçons soient tirées des expérimentations portant sur les filières biocarburants de première génération, le gouvernement français s’apprête à lancer l’expérimentation à grande échelle des agrocarburants de deuxième génération.

Le projet prévoit la construction de deux sites industriels, dont un à Compiègne, l’autre sur « un site » de Total. Le groupe pétrolier, qui devrait apporter plus de 28 M d’euros – et en recevrait 7 M de l’Ademe- fait partie du consortium réuni pour conduire les expérimentations, comprenant notamment l’Institut français du pétrole (IFP) et le Commissariat à l’énergie atomique (CEA), Sofiproteol (Établissement Financier de la Filière des Huiles et Protéines Végétales) et le groupe industriel allemand Uhde.

L’Ademe apportera une aide de 30,06 M d’euros et la région Picardie, 3,2M.

BioTfuel vise un rendement de 30% au niveau expérimental et un minimum de 20% au plan industriel : soit 1 Mt de matières sèches pour produire 200.000 à 300.000 litres de carburant.


Source : un article de Anne Chaon du 7 octobre 2009, publié sur le site de l’AFP.

René Massé

Sénégal : l’Allemagne accorde un don de 37,4 milliards de F CFA pour promouvoir l’électricité solaire

Au terme des négociations intergouvernementales sénégalo-allemandes des 29 et 30 septembre 2009, le gouvernement de la République fédérale d’Allemagne a accordé au Sénégal, un don de 37,4 milliards de F Cfa pour promouvoir l’utilisation des énergies renouvelables et soutenir sa politique du microcrédit.

« L’Allemagne souhaite rendre davantage visible sa contribution à la sortie de crise dans le domaine énergétique au Sénégal… En complément de l’engagement dans l’électrification rurale déjà en cours, l’alimentation en électricité produite à partir des énergies renouvelables sera renforcée » », a déclaré le Secrétaire d’Etat du Ministère fédéral de la Coopération économique et du Développement, Erich Stather. Ce don sera engagé sur la période 2009-2011.

Selon le communiqué de presse de l’Ambassade d’Allemagne à Dakar, ce financement doit permettre :

- D’alimenter plusieurs villages en énergie solaire par la construction d’une centrale photovoltaïque ou d’un parc éolien ;

- Dans le domaine du microcrédit, l’Allemagne souhaite « offrir à plus d’hommes et de femmes la possibilité de développer leurs propres activités économiques ». Ce financement doit permettre la création d’une « banque de distribution de microcrédits » au Sénégal, en vue d’atteindre plus de clients dans le monde rural ».


Sources : deux articles publiés sur le site du quotidien sénégalais Le Soleil et sur celui de l’APS sénégalais.

René Massé

Ouganda : une expérience originale pour réduire la consommation de carburant dans la production d’électricité des génératrices diesel

En Ouganda, 50 % des stations de base de l’opérateur local Celtel sont alimentées par des génératrices diesel. En coopération avec l’opérateur, la société Ericsson a développé une solution énergétique hybride, qui associe une technologie diesel et des batteries. Cette solution hybride permet d’économiser jusqu’à 50% de carburant.

Dans cette combinaison mise au point par Ericsson, un des générateurs diesel est remplacé par un groupe de batteries qui sont conçues pour supporter un nombre important de cycles de charge et décharge.

Le générateur diesel peut être par conséquent coupé à intervalles réguliers pour laisser les batteries prendre le relais de l’alimentation énergétique de la station de base. Cette approche innovante se traduit par une économie de carburant jusqu’à 50 % en moyenne et par la même occasion, une réduction notable des coûts et des émissions de CO2.

Les batteries alimentent le site pendant 6 heures, puis le générateur diesel entre à nouveau en action pendant les 6 heures suivantes tout en permettant en parallèle la recharge des batteries. Le moteur diesel, se caractérisant par un rendement réduit à faible charge, la consommation de carburant augmente très peu à charge élevée pendant que les batteries se rechargent.

Les batteries utilisées dans la nouvelle solution sont spéciales, dans le sens où elles peuvent supporter de nombreux cycles de recharge. Plus complexe à charger que les batteries standard, ce type de batterie nécessite donc l’utilisation de paramètres de charge spécifiques. La charge forcée apportant un surcroît de chaleur par rapport à la méthode de charge traditionnelle, un système de refroidissement (également auto-alimenté par le générateur) a donc été intégré pour prolonger la durée de vie des batteries.

Cette solution permet d’abaisser la consommation de carburant de 45 à 50 %, d’où une réelle économie. Un site classique à alimentation purement diesel nécessite d’être réapprovisionné en carburant tous les 10 jours. Avec la solution hybride, la fréquence est d’une fois toutes les trois semaines seulement. Par ailleurs, ce type de site nécessite des interventions moins nombreuses, que ce soit pour le ravitaillement en carburant ou la maintenance planifiée, ce qui se traduit également par un abaissement des coûts de fonctionnement.

Cette solution hybride produit, en moyenne, moins de dioxyde de carbone que les sites conventionnels diesel. Sachant qu’aucune baisse notable du prix de l’énergie fossile n’est attendue, cette solution apparaît donc comme un investissement intéressant pour un opérateur cherchant à optimiser ses coûts d’exploitation sans parler de l’image de marque environnementale accrue de l’entreprise.

Cette solution a été déployée pour la toute première fois en avril 2007, sur le réseau de l’opérateur ougandais Celtel. Depuis, Celtel a progressivement converti ses sites à alimentation diesel par des sites à alimentation hybride (diesel/batteries), réalisant ainsi des économies considérables. Le retour sur investissement est très rapide : inférieur à un an.

Cette solution hybride est compatible avec toutes les armoires de station de base Ericsson. Elle illustre la volonté de l’équipementier suédois de développer l’accès aux communications mobiles sur les marchés à faible ARPU (revenu moyen par utilisateur)/forte croissance.

Pourquoi cette solution est économe ? Regardez la vidéo (en anglais) :


Source : un article de Olivier Cimelière, publié le 6 octobre 2009 sur le Blog Ericsson France.

René Massé

Nigeria : signature d’un contrat de production d’énergie éolienne

Le gouvernement nigérian a signé un accord de 18,5 millions d’euros avec la société française Vergnet pour la construction d’un parc éolien de 10 MW à Katsina, dans le nord du Nigeria.

Une cartographie des vents sur le territoire tout entier avait été produite, mettant en évidence de nombreux sites viables pour le déploiement de turbines éoliennes dédiées à la production d’électricité.

La centrale éolienne de 10 MW est un projet clé en main qui devrait être finalisé en 2011, tandis que les turbines éoliennes seront déployées d’ici 2010.

Ce projet est le premier du genre dans le pays mais aussi dans la sous-région ouest africaine.

Selon le document, dans le cadre de son plan global d’action pour les énergies renouvelables, le gouvernement nigérian avait également initié la mise en place de centrales solaires dans certaines parties du pays.


Source : un article d’AfriqueAvenir du 24 septembre 2009.

Xavier Dufail

Sénégal et Mali : la Banque mondiale finance le Projet hydroélectrique de Félou

Le 27 août 2009, le Conseil des Administrateurs de la Banque mondiale a approuvé le projet hydroélectrique de Félou. la Banque mondiale apportera au Sénégal un crédit de 42,5 millions de dollars EU et au Mali un crédit de 42,5 millions de dollars EU, avec des échéances à 40 ans et un différé d’amortissement de 10 ans.

Le Projet hydroélectrique de Félou a pour objectif :

- D’accroître les ressources en hydroélectricité à faible coût fournies par le système électrique de l’OMVS (Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal) aux compagnies nationales d’électricité du Mali, de la Mauritanie et du Sénégal, et

- D’établir les prémisses d’un mécanisme coopératif pleinement effectif pour la mise en commun des moyens de production à l’intention des pays d’Afrique de l’Ouest faisant partie de la zone B du WAPP (West African Power Pool).

Contact médias :

- Au Sénégal : Mademba Ndiaye

Téléphone : 221 33 859 4100

Courriel : mademba@worldbank.org

- Au Mali : Zeria Ntambuzeni Banda

Téléphone : 256 177 0611

Courriel : zbanda@worldbank.org

Pour plus de renseignements sur le contenu du projet, veuillez visiter le site dédié à ce Projet.

René Massé

Cameroun : Intervention du Chef de l’Etat camerounais à la Table ronde n°5 sur l’énergie

Cette Table ronde sur l’énergie était organisée dans le cadre des rencontres du sommet de l’ONU sur le climat qui s’est tenu à New York du 21 au 25 septembre 2009. Cet article présente l’allocution du Chef d’État camerounais.

« Monsieur le Président, Excellences, Mesdames et Messieurs.

Les changements climatiques ne sont plus une vue de l’esprit mais une réalité qui se manifeste partout dans le monde et nous interpelle tous.

Si nous en sommes pleinement conscients, nous savons aujourd’hui que les solutions à cette menace planétaire passent par la réduction des gaz à effet de serre dont l’une des causes majeures réside dans nos modes de production basés en grande partie sur l’utilisation de l’énergie fossile. La question est donc non seulement d’actualité mais revêt une importance capitale pour tous nos pays, et particulièrement, ceux d’Afrique. En effet, si dans les pays développés, depuis l’ère industrielle jusqu’à nos jours, l’énergie fossile a joué un rôle majeur dans le processus d’industrialisation, par contre dans les pays africains, le déficit énergétique s’avère être un handicap pour le développement économique et social.

L’industrialisation étant un facteur essentiel du développement, ce handicap explique le bas niveau du tissu industriel et l’insuffisance des structures socioéconomiques de notre pays, notamment dans des secteurs tels que la santé, l’éducation et les Technologies de l’Information et de la Communication.

Vu sous un autre angle, l’exploitation et l’utilisation des énergies fossiles, principales sources d’émissions des gaz à Effet de serre, ont entraîné le dérèglement du système climatique.

Il s’agit donc de concilier les impératifs de développement et l’exigence de stabilisation des conditions climatiques qui appelle à repenser nos modes de production car, pour longtemps encore, ceux-ci seront tributaires de l’énergie d’origine fossile.

Pour ce faire, la solution consisterait, à l’évidence, en la diminution progressive de l’utilisation des énergies fossiles et la promotion des énergies renouvelables.

A cet égard, le Cameroun possède des potentialités considérables en matière d’énergie renouvelable, parmi lesquelles l’hydroélectricité, la biomasse et l’énergie solaire.

Dans le domaine hydroélectrique, mon pays a un potentiel estimé à quelque 20. 000 mégawatt, pour un potentiel de production annuelle de 115 milliards de

Kilowatt/heure. Avec l’appui technique et financier de la Communauté internationale, ce potentiel pourrait être dûment exploité. Ce qui permettrait au Cameroun, non seulement de combler son déficit en offre d’énergie, mais également de pourvoir aux besoins d’autres pays qui ne disposent pas d’un potentiel hydroélectrique suffisant et recourent essentiellement à l’énergie fossile. C’est pour cette raison que nous nous sommes félicités de « l’Initiative Africaine » lancée cette année et dont le principal objectif est de promouvoir le plus possible l’accès à l’énergie primaire en Afrique.

Cette initiative laisse certes entrevoir de belles perspectives dans le secteur énergétique, mais sa mise en œuvre effective demeure subordonnée à la mobilisation des moyens financiers importants.

En ce qui concerne le Cameroun, nous avons, pour relancer la production énergétique, mis en place un Plan d’Action National Energie pour la réduction de la pauvreté. Ce Plan vise, entre autres :

- Le renforcement des capacités des acteurs publics et privés dans la planification, la gestion, l’exploitation et la maintenance des systèmes énergétiques ;

- La promotion d’un meilleur accès des populations pauvres des zones rurales et périurbaines aux énergies modernes, notamment pour accroître leur productivité dans le domaine agricole ;

- L’amélioration du cadre de vie de nos populations.

L’accès à l’énergie, en quantité et en qualité, est aussi au centre des objectifs de développement que nous nous sommes fixés. A cet effet, dans le cadre de notre programme énergétique, nous prévoyons la réalisation d’une dizaine de projets structurants.

Mais, il faut le dire sans ambages : pour atteindre les objectifs du millénaire pour le développement en matière d’énergie, nous avons besoin de la Communauté Internationale, particulièrement sur les plans technique et financier.

A cet effet, au Cameroun, nous recherchons activement les financements nécessaires tant au plan national qu’international. Je tiens à remercier tous nos partenaires au développement qui nous aident déjà dans ce sens, et je les invite à nous soutenir davantage, afin qu’ensemble nous puissions parer aux défis des changements climatiques.

Je vous remercie. »


Source : un article publié le 24 septembre 2009 sur le site de Crtv.

René Massé

Sénégal : sept anciennes exciseuses formées en énergie solaire

Sept femmes de zone rurale, non alphabétisées, anciennes exciseuses, sont devenues installatrices en énergie solaire au profit de leurs propres communautés, après avoir bénéficié d’une formation de six mois en Inde pour un Programme de renforcement de capacités communautaires.

C’est dans le cadre d’un partenariat Sud-Sud entre le Sénégal et l’Inde, que l’ONG Tostan et le Barefoot Collège de l’Inde ont initié ce projet de renforcement des capacités de femmes rurales non alphabétisées ou semi analphabètes.

La cérémonie de présentation de « l’expérience réussie » de communautés ayant abandonné l’excision s’est déroulée le 18 septembre 2009 à Dakar.

La porte-parole des anciennes exciseuses, Doussou Konaté, a précisé que les formations reçues leur ont permis de maîtriser l’installation, l’entretien et la réparation des unités d’énergie solaire qui vont fournir une lampe fixe, une lanterne solaire, une lampe de poche et une prise par ménage, pour permettre de charger les téléphones mobiles.

« Chacune de nous va installer une unité d’énergie solaire dans son village et nous allons également former d’autres femmes de nos différentes communautés à devenir des installatrices solaires », a expliqué cette exciseuse repentie.

Le coordonnateur du projet, chargé de programme à l’ONG Tostan, a annoncé que les nouvelles installatrices seront payées par leurs propres communautés, qui vont contribuer à hauteur de 3.000 francs CFA par mois pour les indemniser. A l’origine de l’élaboration de ce projet, il explique que ces anciennes exciseuses habitent dans des villages enclavés qui n’utilisaient pas moins de 2.000 francs CFA pour l’achat de bougies et de pétrole.

« C’est pourquoi nous avons jugé nécessaire de monter ce projet pour aider ces communautés à électrifier leur village et au-delà développer des activités génératrices de revenus ».


Source : un article du 19 septembre 2009 paru sur le site de l’Agence de Presse Sénégalaise.

Xavier Dufail