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Thaïlande : enregistrement MDP du 1er projet de production de biogaz de décharge

La société Bionersis a annoncé le 16 octobre 2009 l’enregistrement MDP (Mécanisme de Développement Propre du Protocole de Kyoto) d’un premier projet de réduction de biogaz en Thaïlande. Située à proximité de Bangkok, la décharge de Kamphaeng Saen est l’une des plus grandes d’Asie, précise le groupe spécialisé dans la valorisation du biogaz de décharge.

L’unité de traitement du biogaz du site, actuellement en cours d’installation, sera mise en service au cours du premier trimestre 2010.

Cette annonce intervient seulement quelques jours après celle du site de Mendoza en Argentine. Et plusieurs autres projets sont par ailleurs en cours de validations et devraient être enregistrés dans les semaines à venir.


Source : un article publié le 16 octobre 2009 sur le site de Cercle Finance

René Massé

Bénin : une étude conclue à la faisabilité du biogaz

L’étude de faisabilité rapportée par le Bulletin SNV Bénin de décembre 2008 démontre que la production de biogaz est possible au niveau des communes étudiées. Mais au préalable, certaines pratiques socioculturels devront évoluer et les ménages d’agro-éleveurs devront mener des activités économiques afin de pouvoir faire face aux coûts d’installation des digesteurs.

Etude de la faisabilité technique

Trois éléments ont été choisis pour apprécier la faisabilité technique de la production du biogaz :
- la disponibilité et de l’accessibilité des déjections,
- la disponibilité permanente et l’accessibilité de l’eau, et

- la disponibilité des équipements pour la construction des digesteurs.

Concernant la disponibilité des déjections, l’étude révèle : i) l’importance de l’élevage bovin dans les ménages des 8 communes ciblées, et surtout dans celles de Savalou, Gogounou, Banikoara, Nikki et Kalalé, et ii) l’importance de l’élevage porcin dans les communes de Ouidah, et de Zè. La pratique de la transhumance des bovins dans le Nord pourrait constituer un handicap pour le développement de biodigesteurs, tandis que la culture attelée serait un atout. Dans le sud, les ménages agro-éleveurs enquêtés s’adonnent à un élevage de type moderne concernant le porc et la volaille. Ainsi, de façon générale, les déjections, matières premières de la production de biogaz, sont disponibles au niveau des communes étudiées.

Concernant la disponibilité de l’eau, l’étude a pu constater l’existence d’une source d’eau permanente non loin des ménages (inférieur à 1 km).

En ce qui concerne la disponibilité des équipements pour la construction des digesteurs, l’étude renseigne que non seulement ces équipements existent dans les collectivités locales mais aussi que des artisans locaux (maçon, soudeur, fondeur, plombier…) sont disponibles.

La faisabilité technique prouvée, l’étude s’est intéressée aux faisabilités socioculturelle, économique et environnementale.

Etude de la faisabilité socio-économique et environnementale

La cohésion sociale et la solidarité constatée au niveau des ménages d’agro-éleveurs notamment dans les communes de Nikki, Kalalé et Gogounou et, dans une moindre mesure, à Savalou, constituent un point fort en faveur de la faisabilité sociale du projet.

Au niveau culturel, l’utilisation du biogaz est d’autant mieux acceptée que la manipulation des déjections n’est pas nouvelle dans les familles rurales.

Par contre, au niveau de la faisabilité économique, les indicateurs ne sont pas bons. Les revenus des ménages sont encore faibles (250.000 FCFA par an). Pourtant, au vu des dépenses en énergie pour la cuisson et l’éclairage, le biogaz pourrait être une opportunité. Mais les familles ne disposent pas de la trésorerie nécessaire à l’investissement initial.

Au niveau de la faisabilité environnementale, l’étude révèle que la substitution d’énergies traditionnelles par du biogaz serait un bon moyen de faire face aux problèmes environnementaux. C’est par exemple, la réduction de la pression sur le couvert végétal puisque les ménages utilisent le bois-énergie. De même, la récupération des déjections reste une solution à la pollution sanitaire et ainsi, constitue un moyen de réduction des maladies hydriques. Les substrats du digesteur étant des fertilisants pour le sol, la production du biogaz est aussi un moyen de fabriquer des engrais organiques. Ce qui permet de réduire les risques de pollution et surtout ceux de l’utilisation des engrais chimiques très forte dans les communes où la production du coton est dominante notamment à Banikoara, Nikki ou Kalalé. En plus, parce qu’il brûle sans fumée, le biogaz est un moyen de réduction de la pollution de l’air, et des gaz à effet de serre.

Finalement, l’étude aura permis de montrer toute la pertinence de la faisabilité du biogaz dans tous ses aspects. Pour mieux apprécier les spécificités de chaque localité, le document de l’étude présente pour chaque commune, un tableau présentant les atouts et faiblesses.
La phase de la faisabilité étant terminée, il reste que les acteurs et institutions potentielles identifiées dans le cadre de l’étude, se donnent la main pour passer à l’action tant la matière première est disponible et le contexte bien favorable.

Les recommandations de l’étude

Après l’analyse et l’interprétation des résultats d’étude, les recommandations suivantes ont été formulées :

1. Conduire une expérience pilote sur le biogaz domestique avant l’étape de vulgarisation dans certains ménages des communes de Gogounou, Nikki, Savalou, Abomey-Calavi, Banikoara, et Kalalé. En effet, les ménages à choisir auront au moins 5 têtes de bovin, qui passent la nuit en enclos ou au moins 400 têtes de volailles en aviculture moderne vivant en claustration. Leur revenu annuel doit être supérieur à 250.000 F CFA ;

2. Choisir le type de digesteur qui convient aux ménages : en effet, il existe deux types de digesteurs (continu et discontinu) et plusieurs modèles (chinois, indien, …) ; or dans les analyses en annexe, c’est le modèle chinois (digesteur à dôme fixe), plus facile et moins coûteux, qui est proposé ;

3. Impliquer les acteurs potentiels dans la mise en œuvre du programme de production de biogaz domestique. La liste éventuelle de ces acteurs est présentée dans le document de SNV ;

4. Faire un plaidoyer à l’endroit des autorités communales pour la prise en compte de la production du biogaz domestique dans leur plan de développement communal ;

5. Elaborer un programme de sensibilisation et de formation du marché viable (ménages agro-éleveurs, les artisans locaux, les prestataires de service en matière de biogaz domestique, les acteurs potentiels, etc.), pour présenter les objectifs, les activités, les résultats du programme de production du biogaz domestique ;

6. Faire un plaidoyer auprès de l’Etat et/ou des Partenaires techniques et financiers pour que soient accordés des crédits sur la base de fonds de garantie et subventions aux ménages éligibles ayant manifesté l’intérêt ;

7. Renforcer les programmes d’eau et d’assainissement au sein des communes ;

8. Doter le secteur de l’énergie d’un cadre juridique et règlementaire aux fins d’une meilleure gestion du biogaz domestique ;

9. Susciter l’adhésion des communes, de l’Etat et/ou des Partenaires techniques et financiers pour la facilitation de l’accès au crédit en vue de la promotion du biogaz domestique ;

10. Penser à l’implantation des digesteurs dans une logique de production intégrée pour la valorisation des résidus de production du biogaz ;

11. Faire une étude sur la faisabilité organisationnelle du biogaz domestique au Bénin afin de choisir le Entreprises qui seront leaders dans le domaine.


Source : un article relatant l’étude de la SNV « Le biogaz au Bénin, c’est possible ! » publié le 13 octobre 2009 sur le siteLe Municipal.

René Massé

Equateur : la Chine accorde 1,7 milliards de US dollars pour la construction d’une centrale hydro-électrique de 1 500 MW

Le président équatorien, Rafael Correa, a signé lundi 5 octobre 2009 à Quito, la capitale d’Équateur, un contrat de 2 milliards de dollars américains, avec des représentants de la société chinoise Sinohydro Corporation. Il financera la réalisation du projet hydroélectrique de Coca Codo Sinclair (CCS), la plus grande centrale hydroélectrique de ce pays d’Amérique latine.

Le projet Coca-Codo-Sinclair sera construit sur le fleuve Amazone en Équateur, à 75 km de la capitale Quito. Cette centrale aura une capacité de 1.500 mégawatts et une production annuelle de 8,8 milliards de kWh. Capable de fournir 75% de l’électricité de l’Équateur, il sera le plus grand projet hydroélectrique du pays.

Ce projet comprend également la construction d’un barrage sur le fleuve Coca, d’un groupe électrogène, et d’un tunnel souterrain de 24 km.

La Banque d’import-export de Chine couvre 85% du coût de ce projet, et le gouvernement équatorien assure le reste.

Le lancement de ce projet pourrait être un événement historique, car il représente l’un des plus grands investissements étrangers en Équateur. Il créera environ 4.000 emplois directs et 15.000 indirects, selon M. Correa.

Le coût total du projet est évalué à 2 milliards de dollars. La Banque d’Import-export de Chine financera 1,7 milliards de dollars pour ce projet et le gouvernement équatorien financera le reste, soit 300 millions de dollars.


Source : un article publié le 6 octobre 2009 sur le site Chine information.

René Massé

France : World Ethanol 2009 à Paris

Cette 12ème conférence annuelle se tiendra à Paris, du 2 au 5 novembre 2009.

Cette conférence vous permettra d’identifier des opportunités dans le marché de l’éthanol et de faire du business avec des leaders présents sur l’ensemble de la chaîne de valeur à travers le monde.

En assistant aux évaluations du développement mondial de l’industrie de l’éthanol incluant les USA, le Brésil, l’Europe et l’Asie, aux présentations sur les principaux marchés, ainsi qu’aux débats sur les technologies de nouvelles générations et les questions stratégiques pour l’industrie, l’Éthanol Mondial 2009 se propose de vous donner une vision complète du secteur.

Plus de renseignements sur le site en anglais de la conférence


Source : un article publié sur le site Transfert de technologie et savoir-faire innovants en Languedoc-Roussillon.

René Massé

Maghreb : l’Union européenne sollicite la coopération des pays de la rive sud de la Méditerranée

“Notre coopération a un sens à plusieurs niveaux. L’Union européenne a une grande expérience et un savoir-faire dans les énergies renouvelables, alors que le potentiel des énergies renouvelables chez ses partenaires du Sud est énorme.” C’est ce qu’a déclaré Mme Waldner, commissaire européen en charge des relations extérieures, à l’occasion d’une conférence ministérielle sur la coopération trilatérale dans le domaine des énergies renouvelables, organisée vendredi 9 octobre 2009 à Bruxelles.

L’Union européenne veut, en effet, convaincre ses partenaires de la Méditerranée et des pays du Golfe de développer la coopération dans le domaine des énergies renouvelables.

Mme Waldner a indiqué : “un marché de l’énergie verte nous permettra d’assainir les sources d’énergie, de satisfaire la demande en croissance rapide de l’énergie dans toute la région et d’améliorer l’accès aux services énergétiques”, ajoutant : “ce marché apportera également des avantages économiques”. “Nous avons également soutenu les politiques d’efficacité énergétique grâce à des projets de démonstration réussie et créé un centre régional d’énergie renouvelable au Caire. Et l’un des projets phares de l’Union pour la Méditerranée est le plan solaire méditerranéen”. Mme Waldner affirme : “il est temps de s’engager dans des mesures qui rendront la vision d’un marché de l’énergie verte Europe-Méditerranée-Golfe une réalité”. Pour y parvenir, les efforts doivent être concentrés dans trois domaines principaux :
- Un cadre de politique, lois et règlements nécessaires pour permettre à un marché d’énergie verte de fonctionner efficacement,
- Les infrastructures physiques nécessaires, qui doivent être mises en place pour rendre le marché opérationnel, et
- La recherche et le développement pour que les énergies renouvelables deviennent de plus en plus économiquement viables.

De son côté, Andris Piebalgs, commissaire européen en charge de l’Énergie, a soutenu que “le vaste potentiel d’énergie solaire de l’Afrique du Nord et le savoir-faire européen en matière de technologies renouvelables ouvrent des perspectives de coopération accrue dans la région méditerranéenne”. Pour rappel, le 13 juillet 2009, douze entreprises ont signé, à Munich, en Allemagne, un protocole d’accord en vue de créer un bureau d’études : Desertec Industrial Initiative (DII). “Cette initiative a pour objet l’analyse et la mise en place d’un cadre technique, économique, politique, social et écologique en faveur d’une production d’énergie sans émission de CO2 dans les déserts d’Afrique du Nord. Le concept Desertec, conçu et réalisé par l’initiative Trec du Club de Rome, décrit les perspectives d’un approvisionnement électrique durable pour toutes les régions du monde avec accès au potentiel énergétique des déserts”, est-il expliqué dans le protocole paraphé à l’occasion. Parmi les sociétés fondatrices de DII, principalement concentrées en Europe, au Proche-Orient et en Afrique du Nord (Mena), figurent ABB, Abengoa Solar, Cevital, Deutsche Bank, E.On, HSH Nordbank, MAN Solar, Millénium, Münchener Rück, M+W Zander, RWE, Schott Solar, Siemens. A l’exception de Cevital (Algérie), ABB (Suisse) et Abengoa (Espagne), les autres sociétés sont allemandes.


Source : article de Nadia Mellal B., publié le 11 Octobre 2009 sur le site Liberté.

René Massé

La lettre du Riaed n°33

A la Une

Invitation : Participez au e-forum sur l’implication de la société civile dans les programmes d’accès à l’énergie en Afrique

Pourquoi les ONG et autres acteurs de la société civile ne sont-ils pas davantage impliqués dans l’élaboration des programmes de recherches et dans la définition des politiques pour l’accès à l’énergie en Afrique ? Nous tous, membres du RIAED, chercheurs, décideurs politiques, experts d’institutions de coopération internationale, conseillers de ces institutions, sommes convaincus que la société a un rôle à jouer dans la conception des programmes de recherche et des politiques de l’énergie. Mais comment intégrer les acteurs de la société civile dans ces initiatives ?

Pour participer consulter la page http://www.sustainergynet.eu/forum/ (partie francophone).

Actualités

Cameroun : Intervention du Chef de l’État camerounais à la Table ronde n°5 sur l’énergie Cette Table ronde sur l’énergie était organisée dans le cadre des rencontres du sommet de l’ONU sur le climat qui s’est tenu à New York du 21 au 25 septembre 2009. Cet article présente l’allocution du Chef d’État camerounais.

Sénégal : sept anciennes exciseuses formées en énergie solaire Sept femmes de zone rurale, non alphabétisées, anciennes exciseuses, sont devenues installatrices en énergie solaire au profit de leurs propres communautés, après avoir bénéficié d’une formation de six mois en Inde pour un Programme de renforcement de capacités communautaires.

Sénégal : un parc éolien de 125 MW prévu à Taïba Ndiaye Sur le site de Taïba Ndiaye (département de Tivaouane) va bientôt sortir de terre une centrale éolienne. Avec pour ambition de produire 125 mégawatts, soit 15% de l’électricité consommée au Sénégal.

Algérie : projet de centrale 150 mégawatts solaire au Nord du Sahara Le Ministre algérien de l’Énergie, M. Chakib Khelil, a annoncé le 27 septembre 2009 à Oran, le projet de construire en 2010 une centrale solaire de production d’électricité dans le Sahara (extrême-sud), d’une capacité de 150 mégawatts (MW).

Éthiopie : la Chine finance trois projets hydroélectriques La société nationale éthiopienne d’électricité (EEPCo) a signé des contrats avec trois compagnies chinoises pour le développement de projets hydroélectriques et des accords préliminaires pour un projet éoliens.

Sénégal : atelier sur le financement des services énergétiques Ismaïla Lô, directeur adjoint des énergies renouvelables, a présidé le 24 septembre 2009, un atelier de lancement du mécanisme de financement de l’accès aux services énergétiques en milieu rural et péri urbain. Cette initiative entre dans le cadre du programme d’Appui au développement de petites et moyennes entreprises en énergie renouvelable (AREED).

Burkina Faso : Clôture du PREDAS, Programme Régional de Promotion des Énergies Domestiques et Alternatives au Sahel Dans son allocution, M. Amos Tincani, ambassadeur, chef de la délégation de la Commission européenne au Burkina Faso, a rappelé le bilan de ce programme régional du CILSS, financé par la Commission européenne depuis 2001. Il a également souligné l’importance des enjeux qui demeurent dans les pays sahéliens.

Indonésie : les ravages de la monoculture de la palme pour les biocarburants  Selon Christian Berdot, spécialiste des agrocarburants à l’association Les Amis de la Terre « La demande européenne croissante d’huile de palme est directement responsable de la déforestation et des conflits sociaux en Indonésie. Si cela continue, la forêt de Bornéo sera détruite ainsi que sa biodiversité exceptionnelle, avec des émissions colossales de gaz à effet de serre, et en ruinant les chances de sortir de la pauvreté des populations locales ».

Inde : 60 villes alimentées à l’énergie solaire d’ici 2020 Le Département d’État à l’Énergie et le All India Institute of Local Self Government (AIILSG) viennent de lancer à Goa un programme commun sur l’efficacité énergétique : « Energy efficient and green cities ». Ce programme a pour objectif de former et de sensibiliser les experts indiens, les universités, les gouvernements locaux et les différents acteurs civils aux questions de l’énergie solaire. 20 villes ont d’ores et déjà décidé de participer à ce programme pour lequel elles seront associées à des villes américaines.

Ile Maurice : projet de création d’une Autorité de régulation de l’énergie Le Ministère de l’énergie re­nou­ve­lable a annoncé le 23 septembre 2009 que l’Ile Mau­rice allait mettre en place une au­to­ri­té de ré­gu­la­tion pour gérer l’éner­gie. Cette décision fait suite aux re­com­man­da­tions du Con­seil national économique et social, qui en espère une réduction de la dépendance du pays aux éner­gies fos­siles.

Biocarburant : la micro-algue intéresse de plus en plus les chercheurs Étudiées depuis plusieurs années pour leurs nombreux avantages environnementaux et pour la production de biocarburants, les micro-algues intéressent de plus en plus les scientifiques qui se penchent également sur leur capacité d’absorption du CO2.

Côte d’Ivoire : projet d’unités de transformation du Jatropha pour début 2011 Des experts ivoiriens et français ont annoncé à Abidjan-Yopougon l’installation de plusieurs unités de transformation du jatropha en biocarburant pour début 2011.

Guide Énergies durables et développement en milieu rural en Afrique Sur 10 fiches, ce dossier pédagogique offre une présentation pratique des différentes solutions de satisfaction des besoins énergétiques sur le continent africain.

Mali : la KFW finance l’électrification rurale  L’AMADER, Agence malienne de développement de l’énergie domestique et de l’électrification rurale et la KFW, une institution de coopération allemande, ont signé le 17 septembre 2009 à Bamako, deux conventions de financement d’un montant de 3,5 milliards de francs CFA (environ 7 millions de dollars US), pour l’électrification rurale.

Prix d’excellence Lighting Africa 2010 pour les produits hors-réseaux électriques En vue de récompenser les meilleurs produits d’éclairage fonctionnant hors-réseaux électriques, Lighting Africa vient de lancer ses prix d’excellence 2010.

Algérie : Publication du bilan des réalisations du secteur de l’énergie et des mines 2000-2008 Le ministère de l’Énergie et des Mines vient de publier le bilan 2000-2008. Cette édition, la 4ème du genre, renseigne sur l’ensemble des réalisations du secteur durant cette période des réalisations qui attestent de l’importante évolution enregistrée en l’espace de 8 ans seulement dans les trois branches d’activités, à savoir les mines, l’électricité et les hydrocarbures.

Tunisie : prêt de la BAD pour renforcer le réseau électrique Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD), a approuvé, mercredi 2 septembre 2009 à Tunis, un prêt de 42,34 millions d’UC, équivalent à 87,83 million de dinars tunisiens (DT) (66,306 millions de dollars) en vue de financer le projet d’assainissement et de restructuration des réseaux de distribution d’électricité.

Haïti : la Banque mondiale approuve un don de 5 millions de dollars pour améliorer la qualité des services d’électricité Le 8 septembre 2009, le Conseil d’Administration de la Banque mondiale a approuvé un don de 5 millions de dollars pour aider Haïti à améliorer la qualité de ses services d’électricité et à renforcer les performances techniques, commerciales et financières de sa compagnie nationale, Électricité d’Haïti (EDH).

RIAED recherche partenaires pour répondre à l’appel à propositions de la Commission européenne La Commission européenne a lancé un appel à propositions dans le cadre de son « Programme thématique pour l’environnement et la gestion durable des ressources naturelles, dont l’énergie » – ENRTP. Parmi les lots proposés, certains suggèrent de mettre en réseau des institutions pour favoriser les échanges technologiques et renforcer les capacités des experts. Le RIAED est un outil très performant, déjà opérationnel et bénéficiant d’une très forte fréquentation d’experts énergie. Il a vocation à être un partenaire de projets de ce type.

Kenya : ZTE et Safaricom lancent un téléphone mobile solaire Conçu pour les marchés émergents, le ZTE Coral 200 Solar est composé de matériaux entièrement recyclables et cache dans son dos un capteur solaire. Ainsi, la batterie se recharge dès que le mobile est exposé aux rayons du soleil (et même à la lumière artificielle).

Rwanda : un village électrifié par STEG International Le président directeur général de la la Société Tunisienne de l’Electricité et du Gaz (STEG), et M. Othmen Ben Arfa et le directeur général de STEG International M. Rabah Jerad, ont inauguré officiellement, le 13 Aout 2009, l’électrification de Nygatare, un village rwandais de 4 000 logements électrifiés par STEG International, situé à 160 km au nord-est de la capitale Kigali.

Île Maurice : le projet de produire de l’énergie éolienne à Britannia passe à l’étape supérieure Avec la mise sur pied de cette ferme, qui compte produire 60 GW d’électricité, la société Omnicane va encaisser 500 000 euros annuellement avec la vente de crédit-carbone d’ici 2011.

Mozambique : 2 nouveaux projets de production de biocarburant Le Conseil des Ministres du Mozambique a approuvé à Maputo, mardi 18 août 2009, deux projets majeurs pour la production de biocarburants, dans le cadre de la stratégie du gouvernement pour réduire la dépendance vis-à-vis des combustibles fossiles importés.

Sénégal : expérimentation de cuves de lait refroidies à l’énergie solaire Des cuves de refroidissement fonctionnant à l’énergie solaire seront expérimentées dans la zone de production laitière située dans la zone cotonnière de Tambacounda afin de faciliter le transport du lait des villages vers les laiteries de la ville, a annoncé le 14 juin 2009 le ministre de l’Élevage.

Kenya : le terrain volcanique est favorable à la géothermie. Au Kenya, les volcans crachent du courant.

Maroc : installation de 1200 systèmes photovoltaïques par une entreprise espagnole L’entreprise espagnole Isofoton sera chargée d’installer 1215 systèmes photovoltaïques connectés au réseau dans les provinces d’Errachidia et Benguerir, dans le cadre du programme « Chourouk » de l’Office national d’électricité (ONE).

Soudan : inauguration de la première usine africaine de biocarburant Le Soudan a inauguré le 11 juin 2009 la première usine africaine pour produire de l’éthanol à partir de sucre, a rapporté la chaîne de télévision panarabe, al-Arabiya.

Cameroun : un barrage hydro-électrique bientôt construit à Bini Warak Un barrage hydro-électrique d’une puissance de 75 MW sera bientôt construit à Bini Warak dans la Région de l’Adamaoua.

Colloques, conférences, rencontres, forum…

Burkina Faso : Conférence internationale : « Les biocarburants : facteur d’insécurité ou moteur du développement ? » Le 2iE, le CIRAD et le MMEC organise cette seconde Conférence internationale les 10, 11 et 12 novembre 2009, à Ouagadougou.

Maroc : 5e édition d’Elec Expo à Casablanca La 5e édition d’Elec Expo se tiendra du 17 au 21 novembre 2009 à Casablanca. Quatre grands secteurs sont concernés : l’électricité, l’éclairage, l’électronique et les énergies renouvelables.

Congo : colloque international sur l’énergie renouvelable du bassin du Congo Ce colloque se tiendra à Kinshasa (RDC) du 2 au 4 novembre 2009.

Bioenergy Markets West Africa 2009 Une conférence sur les marchés ouest-africains de bioénergie se tiendra du 27 au 29 octobre 2009 à Accra (Ghana).

Ressources

Derniers documents (études, applications…) proposés en libre téléchargement :

Étude : modèles d’entreprise d’électrification dans le monde Ce document (en anglais) décrit différents modèles économiques utilisés pour l’accès à l’énergie, et détaille leurs avantages et difficultés.

Mali : enjeux des agrocarburants pour les paysans maliens Ce document présente les résultats d’une consultation menée au Mali en 2009, par le GERES, auprès de paysans et d’acteurs institutionnels locaux sur les risques/opportunités de la culture du Jatropha.

La monoculture de la palme pour les biocarburants dévaste l’Indonésie Le rapport des Amis de la Terre se focalise sur l’expansion des cultures d’huile de palme dans le grand district de Ketapang, à l’Ouest de Kalimantan en Indonésie. Il analyse comment la demande énergétique d’huile de palme européenne conduit à une extension des plantations d’huile de palme, et comment les approches dites de certification volontaire ne permettent pas d’éviter les impacts négatifs.

Blogues du Riaed

Petit site dédié à un projet, une rencontre, une institution… Vous pouvez présenter vos connaissances et proposer des ressources en libre téléchargement.

Le Programme Énergie Eau Solidarité Foundiougne (EESF) alimente son blogue « Biocarburants et développement rural au Sénégal ».

Annuaire du Riaed

Inscrivez vous en qualité d’expert, ou inscrivez votre entreprise / institution / projet, etc. dans l’annuaire du Riaed pour être facilement identifiable et joignable. Vous le ferez en ligne, en quelques minutes, à la page http://www.riaed.net/spip.php?breve6.

Vous pouvez aussi le faire en adhérant au réseau du Riaed, en qualité de membre, à la page http://www.riaed.net/spip.php?breve11 et en précisant à la fin votre souhait d’être aussi présenté publiquement dans l’annuaire (cocher la case ad hoc).

Ecosun Solutions Société d’engineering en énergie solaire, Cameroun

Ecodev Développement local Mauritanie

Banlieues du monde Mauritanie ONG spécialisée dans le développement local des zones rurales.

COUTURE Gilles Spécialiste en montage financier.

Ecosolaire Distribution de matériels solaires, France

MASSÉ Tiphaine Intervenant sur la thématique des bilans d’émissions de gaz à effet de serre

MANOU Jean-Luc Roger N’da Ingénieur agro-industrie, Côte d’Ivoire

CB énergie Société électricité et eau, Burkina Faso

LONGERSTAEY Patrick Expert énergie-environnement et finance, Mauritanie.

TCHANCHE FANKAM Bertrand Assistant de recherche, Grèce.

TSHIMANGA KABEYA Serge Joseph Ingénieur électricien, RDC

Centrafrique énergies renouvelables et développement (CERD)Promotion des énergies renouvelables.

LIGOT Jacquelin Conseil sur le financement de projets réduit les émissions de GES, France.

Euro-Global Consultants SARL Ingénierie, France

BOUILLY Gilles Valorisation des technologies thermo-solaires

FAFOURNOUX Pierre-Yves Consultant gestion des ressources en eau, France

ALMEE The Lebanese Association for Energy Saving & for Environment

Opportunités de financement de projets

Afrique de l’Est : compétition de business plans pour les entrepreneurs du secteur Énergie Le réseau BiD organise un concours de business plan dédié aux entrepreneurs qui favorisent l’accès aux énergies propres dans les pays émergents.

EuropeAid – Facilité Énergie n°36 – Newsletter d’Août-Septembre 2009  Ce document résume les modalités du programme de financement « Facilité Énergie 2010 » de l’Union Européenne.

Offres d’emploi

VERGNET recrute un(e) Chargé(e) d’affaires éolien confirmé Annonce de Vergnet Éolien, publiée le 24 septembre 2009, pour un poste en CDI à pourvoir immédiatement pour ses activités en Europe et dans les DOM TOM.

La Commission européenne recrute un Directeur Exécutif pour l’Agency for the Cooperation of Energy Regulators (ACER) Le poste est à pourvoir à Bruxelles, Belgique. Les candidatures doivent être déposées au plus tard le 30 octobre 2009.

IFC recrute un Senior/Principal Power Engineer pour le Sénégal La date limite pour postuler est fixée au 20 décembre 2009

La Banque mondiale recrute un expert sénior en énergies renouvelables et efficacité énergétique La date limite pour le dépôt de candidatures est fixée au 30 octobre 2009.

L’AFD recrute un Chargé d’Affaires Infrastructures et Mines à Paris Au sein de la Direction des Opérations de PROPARCO, Service Infrastructures et Mines, le titulaire du poste sera responsable de l’identification, du montage, de la négociation et du suivi de financements à recours limité dans les secteurs des infrastructures et des mines. Il participera notamment à l’exécution de mandats de coordination ou d’arrangement.

Formation, stages, partenariat, bourse d’échanges

Cameroun : proposition de stages au sein de l’ONG EDDA

Recherche d’un stage de 4 à 6 mois à partir de mars 2010 Actuellement élève-ingénieur en dernière année à Polytech Savoie dans la spécialité « Energie-Bâtiment-Environnement », je suis à la recherche d’un stage ingénieur de 4 à 6 mois à partir de mars 2010.

Sites francophones sur l’énergie

Une liste de sites francophones et de réseaux sur l’énergie est proposée à la page http://www.riaed.net/spip.php?rubrique=34

Autres liens et réseaux

Une liste de sites anglophones et de réseaux internationaux sur l’énergie est proposée à la page http://www.riaed.net/spip.php?rubrique=35

Ethiopie : la Société Vergnet lance la construction d’une centrale de 120 éoliennes

Vergnet a annoncé lundi 12 octobre 2009 le lancement de la phase opérationnelle du contrat signé avec l’Ethiopie pour la construction d’une centrale de 120 éoliennes.

Le groupe précise avoir reçu un acompte de 30 millions d’euros de la compagnie d’électricité nationale d’Ethiopie (EEPCo) au titre du contrat de 210 millions d’euros signé en octobre 2008.

Il y a juste un an, le contrat était signé

Le 9 octobre 2008, le groupe Vergnet et la compagnie nationale éthiopienne d’électricité EEPCo représentés respectivement par Marc Vergnet et Ato Meheret Debebe avaient signé en présence d’Anne-Marie Idrac, secrétaire d’Etat chargée du Commerce extérieur, d’Ato Alemayehu Tegenu, ministre éthiopien de l’Energie et des Mines, un contrat majeur. Il s’agit du plus important contrat signé entre une entreprise française et une entreprise éthiopienne.

Ce contrat porte sur la vente et l’installation de 120 éoliennes GEV HP de 1 MW sur trois ans, dont une première tranche de 30 unités en 2009. Il s’inscrit dans le cadre de la politique énergétique de Éthiopie qui vise à répondre à la forte croissance de sa demande intérieure et à devenir, à terme, un pays exportateur d’électricité vers ses pays frontaliers.

L’intégration complète de la chaîne de valeurs (conception, fabrication, puis installation et maintenance avec le support d’équipes locales) a constitué également un avantage déterminant.

Un projet totalement financé

EEPCo bénéficie de deux sources de financement complémentaires pour réaliser ce projet :

- un prêt bancaire de 165 M€, syndiqué par BNP Paribas et garanti par la COFACE à hauteur de 130 M€ ;

- un prêt de 45 M€ de l’AFD (Agence Française de Développement).

Des partenaires de référence

Dans le cadre de ce contrat, Vergnet a choisi de s’entourer de deux partenaires de référence. Le groupe déléguera la maîtrise d’œuvre à un bureau d’ingénierie spécialisé dans la gestion de grands projets internationaux et confiera à AREVA la fourniture des équipements haute tension.

Lancement de la phase opérationnelle

Le versement de l’acompte de 30 millions d’Euros marque le début de la construction de la centrale qui doit durer trois ans.

Cette centrale sera la plus importante centrale éolienne de l’Afrique subsaharienne.

La technologie de Vergnet se décline en une gamme d’éoliennes abaissables bipales à mats haubanés. Le groupe souligne qu’elle s’adapte parfaitement aux zones à fortes contraintes logistiques telles que les hauts plateaux d’Éthiopie.


Sources : un article publié le 12 octobre 2009 sur le site Cercle Finance repris par celui de Boursorama, et un article publié lors de la signature du contrat sur le site de Vergnet

René Massé

Sénégal : l’AFD prête à soutenir un projet d’électrification périurbaine

L’AFD pourrait apporter une garantie pour la première phase d’un projet d’électrification périurbaine que lui a proposé Leonardo Energye en juillet 2009, si une composante de financement est ajouté au business plan prévu.

Leonardo Energy a présenté son programme d’électrification périurbaine au Sénégal à l’AFD, qui s’est dite intéressés et disposés à financer à 100% un système de garantie si le projet se complétait d’un véritable mécanisme de financement.

Ce que Leonardo Energy a fait en intégrant dans son projet la mise en œuvre d’un schéma de microfinance.


Source : un article publié en octobre 2009 sur le site de Leonardo Energy.

René Massé

Maroc : 18% d’électricité verte d’ici 2012

Le Maroc s’est fixé pour objectif de porter la part des énergies renouvelables dans la production d’électricité de 5% actuellement, à 18% à l’horizon 2012 en vue d’atteindre 15% d’économie d’énergie d’ici à 2030, a indiqué le vendredi 9 octobre 2009 le secrétaire général du ministère de l’Energie et des mines, M. Mohamed Yahya Zniber.

M. Zniber s’exprimait à l’ouverture d’une conférence sur les énergies renouvelables qui réunissait à Bruxelles les pays de l’Union européenne, de la Méditerranée et du Golfe. Il a souligné que l’action du Maroc devrait bénéficier du nouveau contexte favorable après l’octroi par l’Union européenne du statut avancé au Royaume, à même de permettre une pleine intégration du marché marocain de l’énergie au marché de l’UE et une plus grande ouverture du marché de l’électricité verte des pays européens.

Tenant compte de son potentiel en énergies éolienne, solaire et hydroélectrique, le Maroc a entrepris d’importantes initiatives sur les plans institutionnel, législatif et organisationnel, et ce dans le cadre de la mise en œuvre d’une politique résolue d’efficacité énergétique et de recours volontariste aux énergies renouvelables, a-t-il indiqué.

Cette démarche repose sur :

  • L’adoption de plusieurs projets de loi visant le développement de la production de l’énergie électrique à partir de sources d’énergies renouvelables ;
  • L’extension des missions du Centre de développement des énergies renouvelables à travers le renforcement de ses structures et la modernisation de ses méthodes de gestion ;
  • La mise en place en cours de mécanismes de financement novateurs, à savoir un Fonds de développement énergétique doté de 1 milliard de dollars. Ce fonds a pour objectifs de renforcer et de préserver les capacités de production à partir des sources énergétiques locales, d’apporter un appui financier aux projets d’efficacité énergétique et de soutenir les entreprises en services énergétiques ;
  • La consolidation et le renforcement des infrastructures existantes à travers le territoire marocain pour l’interconnexion des réseaux électriques et gaziers du Sud et du Nord de la Méditerranée permettant au Maroc de renforcer son rôle en tant que pays de transit pour les produits énergétiques. De par sa position géographique, le Maroc dispose des atouts nécessaires pour devenir une véritable plaque tournante dans les échanges énergétiques entre les trois grands ensembles régionaux à savoir l’Afrique, le Moyen Orient et l’Europe ;

Le responsable marocain a, en outre, proposé de nouvelles pistes de partenariat notamment la mise en place d’un marché euro-méditerranéen de l’électricité et du gaz naturel intégré et interconnecté, la création d’un fonds méditerranéen de développement des énergies propres et d’un réseau de technopôles de formation, de recherche, de développement et de conseil, en plus du soutien du groupe de régulation de l’électricité et du gaz (MEDREG).

Et de souligner que le Maroc, qui a opté pour l’ouverture, la libéralisation, l’intégration et la promotion de l’initiative privée et de l’innovation dans plusieurs domaines, ne manque pas d’atouts pour jouer un rôle important dans la coopération énergétique régionale.

M. Zniber a, par la même occasion, plaidé pour la mise en place d’un partenariat énergétique basé sur de nouveaux rapports en vue de mettre en place les conditions d’émergence d’un ensemble économique à croissance soutenue et durable, mettant en avant le projet de Plan solaire méditerranéen qui constitue une initiative-clé allant vers le développement énergétique durable de la région.



Source : un article de Toma publié le 10 octobre 2009 sur le site Biladi.

René Massé

Ile Maurice : l’AFD accorde 40 millions d’euros pour des « projets verts »

L’Agence fran­çaise de dé­ve­lop­pe­ment (AFD) a al­loué 40 mil­lions d’euros à des banques mau­ri­ciennes pour le dé­ve­lop­pe­ment de pro­jets sur « l’Ef­fi­ca­ci­té éner­gé­tique », les « Ener­gies re­nou­ve­lables » et des in­ves­tis­se­ments liés à l’amélioration des « Per­for­mances en­vi­ron­ne­men­tales ».

L’ini­tia­tive de l’AFD vise à sen­si­bi­li­ser les ac­teurs mauriciens et à réduire les obs­tacles aux in­ves­tis­se­ments.

En ce qui concerne l’Efficacité énergétique, les banques pourront par exemple financer des projets d’uti­li­sa­tion d’am­poules basse consom­ma­tion dans les pro­jets de construc­tion de lo­ge­ments et bu­reaux.

Pour les Ener­gies re­nou­ve­lables, les banques ac­cor­de­ront des in­ci­ta­tions et des prêts à taux d’in­té­rêt ré­duit à ceux qui sou­haitent ins­tal­ler des chauffe-eau so­laires sur les toits de leurs mai­sons et de pe­tites éo­liennes pour la pro­duc­tion d’élec­tri­ci­té.

Un com­mu­ni­qué de la State Bank of Mau­ri­tius (SBM) dé­clare que la banque uti­li­se­ra une par­tie du fonds pour sou­te­nir le concept « Mau­rice Ile Du­rable » (MID). MID est un pro­gramme lancé en 2008 qui am­bi­tionne de jeter, par­tiel­le­ment, les bases de l’au­to­no­mie éner­gé­tique du pays et concerne les as­pects éco­no­miques, agri­coles et cultu­rels.


Source : un article publié le 11 octobre 2009 sur le site Afrique Avenir

René Massé