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Argentine : XIIIème Congrès Forestier mondial et Forum sur les Forets et l’énergie

Le XIIIe Congrès Forestier Mondial s’est tenu à Buenos Aires (Argentine) du 18 au 25 octobre 2009. Le Congrès a organisé un Forum sur les forêts et l’énergie. Son objectif était de fournir un aperçu rapide de la situation actuelle, à partir de la contribution du bois au secteur de la bioénergie jusque aux techniques actuelles et émergentes, y compris les impacts économiques et environnementaux. Le Forum se proposait d’aider les responsables des politiques forestières à élaborer des politiques et des mesures susceptibles d’équilibrer les risques et les opportunités au sein du secteur.

Le XIIIème Congrès Forestier mondial

Sept thèmes principaux ont structuré les travaux du Congrès forestier mondial, qui couvrent la majorité des aspects touchant aux forêts et aux produits et services que celles-ci génèrent. Certains thèmes concernent partiellement ou entièrement les problématiques de bois énergie dans les pays en développement. Nous ne rapportons ci-après que ces sous-thèmes en relation avec l’énergie :

Thème 1. Forêts et biodiversité

- Déforestation et fragmentation des forêts-
- Causes de déforestation, stratégies pour réduire la déforestation

- Restoration, déboisement et désertification.

- Variation génétique en relation avec l’utilisation.

Thème 2. Produire pour le développement

- Forêts et énergie :
Production et utilisation de feu de bois.

Biocombustibles industriels.

Plantations de bois d’énergie.

Cogénération.

Aspects économiques.

Impacts sur les écosystèmes.

Externalités de la production de bioénergie.

Politiques et planification.

Thème 3. Les forêts au service des populations

- Forêts et changement climatique

- Foresterie Urbaine : impact sur le bilan énergétique

Thème 4. Entretien de nos forêts

- Les forêts et le feu

Thème 5. Les opportunités de développement

- Viabilité et rentabilité économique : rentabilité de la gestion durable des forêts et des aspects qui la détermine.

- Commerce des produits forestiers

- Les forêts et la lutte contre la pauvreté : impact socio-économique du secteur forestier.

Thème 6. Organisation du développement forestier

- Processus de critères et indicateurs pour la gestion forestière durable.

- Le secteur forestier au sein des politiques de développement

- Exploitation et le commerce illégal

- Recherche, vulgarisation et éducation
- Politiques et influences intersectorielles
- Apport du secteur forestier aux économies nationales et locales

Thème 7. Interaction harmonieuse entre l’homme et les forêts

- Régimes fonciers : régimes fonciers et leur impact sur la gestion durable des forêts ; médiations dans la gestion des ressources naturelles

- Populations autochtones, communautés et organismes
- Connaissances traditionnelles, valeurs sociales, culturelles et spirituelles

- Modèles de gestion des ressources naturelles

- Gestion et procédés participatifs

Forum sur les forêts et l’énergie

L’emploi du bois pour la production d’énergie est une composante importante du secteur bioénergétique car le bois sert tant pour le chauffage, la cuisson des aliments (bois de feu) et la production d’électricité que, depuis quelques années, pour la préparation des biocombustibles liquides.

L’utilisation de bois pour la fabrication de biocarburants liquides devrait s’accentuer dans les prochaines années, posant de nouveaux défis au secteur forestier : tendance à convertir les forêts en cultures bioénergétiques.

L’objectif de ce forum était de :

- évaluer et décrire l’état actuel des connaissances sur les risques et les opportunités pour le secteur forestier des futurs marchés bioénergétiques ;

- aider les responsables des politiques forestières à fournir des données en connaissance de cause aux débats nationaux et internationaux sur la bioénergie.

Le document proposé en téléchargement ci-dessous présente de façon plus détaillée ce Forum et son programme.

Pour plus d’informations sur le Congrès et sur le Forum

- Voir le site officiel du Congrès (en anglais et espagnol) ;
- et ces pages du site de la FAO.

René Massé

Afrique : une étude de la Banque mondiale indique que la mise à niveau des infrastructures exigera un apport supplémentaire de 31 milliards de dollars et d’énormes gains d’efficacité

L’étude intitulée « Infrastructures africaines : une transformation impérative » a été réalisée dans 24 pays africains et a concerné les infrastructures d’électricité, d’eau, les routes et la technologie de l’information et des communications (TIC). Elle révèle que l’Afrique possède l’infrastructure la moins développée au monde et que, pourtant, les Africains paient jusqu’à deux fois plus pour les services de base que les habitants d’autres régions du monde. La faiblesse des infrastructures freine la croissance économique des pays de 2 % chaque année et limite la productivité des entreprises jusqu’à 40 %. Le redressement des inefficacités et la réduction des dépenses inutiles pourraient donner lieu à des améliorations substantielles dans la vie des Africains.

Le rapport estime les besoins d’investissements annuels pour la prochaine décennie à 93 milliards de dollars EU, soit plus du double des estimations initiales. Environ la moitié de cette somme est nécessaire pour résoudre la crise d’approvisionnement en électricité. Ce montant représente environ 15 % du produit intérieur brut (PIB) africain, et est comparable aux investissements de la Chine en infrastructure au cours de la dernière décennie.

L’étude révèle que la dépense actuelle en infrastructures en Afrique, soit 45 milliards de dollars par an, est largement supérieure à ce que l’on pensait jusqu’ici. Elle constate également, non sans surprise, que la plus grande partie de cette dépense est financée par les contribuables et les consommateurs des pays africains eux-mêmes. Elle souligne la nécessité de s’attaquer au volume considérable de dépenses superflues et met en évidence plusieurs améliorations d’efficacité qui pourraient ajouter jusqu’à 17 milliards de dollars aux ressources disponibles.

Toutefois, même la réalisation d’importants gains d’efficacité laisserait encore un écart de financement annuel de 31 milliards de dollars, dont une grande partie est requise par les infrastructures d’électricité et d’eau dans les États fragiles. Relativement à la taille des économies, un tel écart de financement représente une menace particulièrement alarmante pour les pays à faible revenu de la région (qui devraient consacrer aux infrastructures 9 % supplémentaires de leur PIB) et, en particulier, pour les États fragiles de la région (qui devraient consacrer aux infrastructures 25 % supplémentaires de leur PIB). Les pays riches en ressources naturelles comme le Nigeria et la Zambie affichent un écart de financement plus gérable, équivalent à 4 % de leur PIB. La crise financière internationale rend l’investissement dans les infrastructures africaines encore plus impératif pour l’avenir du continent.

Selon Obiageli Ezekwesili, le Vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique, « une infrastructure moderne est la colonne vertébrale d’une économie et le manque d’infrastructures entrave la croissance économique. Mais ce rapport démontre qu’investir des fonds supplémentaires sans résoudre les inefficacités reviendrait à verser de l’eau dans un seau percé. L’Afrique peut colmater ces fuites au moyen de réformes et de meilleures politiques. Ce faisant, elle enverra un signal aux investisseurs qu’elle est prête pour les affaires. »

Le rapport recommande de remédier au déficit d’efficacité annuel de 17 milliards de dollars et de combler le déficit de financement annuel restant de 31 milliards de dollars pour l’infrastructure en Afrique. _ Remédier au déficit d’efficacité exige d’améliorer la gestion des services, d’assurer le niveau de maintenance requis, d’encourager l’intégration régionale, de recouvrer les coûts tout en réformant les subventions afin d’élargir l’accès, et d’améliorer l’affectation et la dépense des fonds publics. Pour combler le déficit de financement, il faudra recourir à une vaste gamme de sources, notamment les budgets publics, les bénéfices tirés des ressources, les marchés de capitaux locaux, le secteur privé et les financements provenant de pays non OCDE, sans oublier l’aide traditionnelle des bailleurs de fonds.

Les pays ayant les besoins en infrastructure les plus importants sont souvent ceux qui revêtent le moins d’intérêt pour les investisseurs. Pour bon nombre des pays africains, il faudra probablement plus d’une décennie pour rattraper leur retard en infrastructures, en recourant vraisemblablement à des technologies de moindre coût. Mais selon le rapport, il est impérieux de prendre des mesures sans attendre et la crise financière internationale souligne le besoin d’un effort considérable pour réformer l’infrastructure en Afrique.

L’étude “Infrastructures africaines : une transformation impérative” examine les différents aspects de quatre secteurs – l’énergie, l’eau, les transports et les TIC _Tous soutiens essentiels des économies nationales et de la lutte contre la pauvreté en Afrique. En établissant les priorités entre ces secteurs, en augmentant les investissements et en renforçant l’efficacité, les pays africains seront à même d’éviter les effets aggravants de la crise financière et de créer les fondations de la croissance future lors de la reprise de l’économie mondiale.

Concernant l’électricité : l’accès insuffisant à l’énergie est l’obstacle le plus important à la croissance économique. Aucun pays dans le monde n’a développé son économie sans un approvisionnement abondant en énergie. Des coupures d’électricité chroniques affectent 30 pays d’Afrique ; la capacité de génération installée de 48 pays de l’Afrique subsaharienne atteint un total de 68 gigawatts, soit une capacité qui comparable à celle de l’Espagne et dont un quart n’est pas disponible en raison de la vétusté des centrales et du manque de maintenance. Avec un coût moyen de production de 0,18 dollar EU par kWh, l’électricité africaine est chère comparée au reste du monde, mais les échanges énergétiques régionaux pourraient réduire substantiellement les coûts.

Cette étude est le produit d’un travail conjoint de plusieurs institutions dont la Commission de l’Union africaine, la Banque africaine de développement, la Banque de développement de l’Afrique australe, le Consortium pour les infrastructures en Afrique, le Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique et la Banque mondiale. _ Elle est l’une des études les plus détaillées jamais entreprises sur le continent africain. Les enquêtes qui la sous-tendent ont été menées auprès de 16 opérateurs ferroviaires, 20 compagnies routières, 30 compagnies de distribution d’électricité, 30 ports, 60 aéroports, 80 services de distribution d’eau et plus de 100 opérateurs TIC, ainsi qu’auprès des ministères correspondants dans 24 pays. Les résultats ont été obtenus à partir de l’analyse détaillée des besoins de dépense (sur la base des modèles microéconomiques nationaux), des coûts budgétaires (ce qui a requis la collecte et l’analyse de nouvelles données) et de benchmarks sectoriels (couvrant les aspects opérationnels et financiers, ainsi que le cadre institutionnel des pays).

Pour plus d’information :

Contacts :

ICA : Nick Sheppard

tél. : +44 1908 337938 ou + 44 7724 241214

Courriel : n.sheppard@afdb.org

Banque mondiale, Washington : François Gouahinga

tél. : +1 202 473 0696

Courriel : fgouahinga@worldbank.org

Banque mondiale, Afrique du Sud : Sarwat Hussain

tél. +27 73 888 1778

Courriel : shussain@worldbank.org


Source : un article publié sur cette page du site de la Banque mondiale.

René Massé

Kenya, Tanzanie : promotion des briquettes de charbon

A travers le projet DEEP (Developing Energy Enterprises Project ), en Afrique de l’Est, GVEP International s’associe à des organisations partenaires en Tanzanie et au Kenya, pour chercher des solutions afin de soutenir des entrepreneurs qui souhaitent débuter, renforcer ou diversifier leurs activités en se lançant dans la production de briquettes.

Les briquettes, qui s’apparentent au charbon, sont constituées d’argile, d’eau et de petits morceaux de charbon habituellement considérés comme des déchets.

Aujourd’hui, de petits groupes d’entrepreneurs de Rongo apportent la preuve qu’il existe un marché assez prometteur à cette source d’énergie alternative. Les populations locales font de longues queues pour acheter des sacs de briquettes ayant pourtant une valeur marchande plus faible que le charbon à partir duquel elles sont fabriquées.

Ce qui rend davantage prometteur la grande diffusion des briquettes est que le charbon et le bois de feu contribuent à augmenter le niveau de déforestation au Kenya. Par ailleurs le prix du charbon est assez élevé à cause des coûts de transport. Bien que les briquettes soient fabriquées à partir de charbon, elles restent une source d’énergie à bas prix, assez pratique, et elles auraient pu rester à l’état de déchets sans cette transformation. A court terme, les briquettes issues de charbon représentent un moyen efficace de valorisation des déchets et en plus elles sont compétitives.

L’équipe de DEEP et d’autres entrepreneurs prennent de nouvelles initiatives en cherchant à valoriser d’autres déchets autres que les résidus de charbon. A Rongo, des entrepreneurs cherchent à travailler sur la carbonisation des déchets issus de la bagasse de canne à sucre, une ressource locale abondante qui pourrait contribuer à faire baisser le recours au charbon importé.

Le faible prix de cette source d’énergie ainsi que son potentiel d’efficacité dépendent du développement du processus, des méthodes et des coûts de fabrication. Des recherches avancées peuvent également élargir son utilisation au-delà des besoins domestiques. Avec un soutien approprié, ces micro-entreprises peuvent fournir à plus grande échelle, une alternative économique locale fiable par rapport aux sources d’énergie actuelles utilisées dans les milieux ruraux du Kenya.

Le projet DEEP EA : En Afrique de l’Est, GVEP International est présent au travers du programme DEEP (projet de développement des entreprises du secteur Energie), qui a commencé depuis Mars 2008 et qui sera en vigueur pendant 5 ans. Son but est d’atteindre entre autres les objectifs suivants : – création de 1,800 micro et petites entreprises du secteur Energie – 300 tuteurs d’entreprises formés et qualifiés prêts à être employés dans les zones rurales et périurbaines d’Afrique de l’Est.

Pour plus d’informations concernant le projet DEEP Afrique de l’Est, merci de consulter le site de GVEP International.

Laure Ego, GVEP

Desertec, création de la société DII GmbH pour mettre en oeuvre un projet solaire pharaonique

Les douze entreprises à l’origine de la Fondation Desertec ont signé vendredi 30 octobre 2009 à Munich les statuts de la société DII GmbH. Elle sera chargée de piloter les investissements pour la construction d’un vaste réseau centrales solaires à concentration et de parcs éoliens s’étendant du Maghreb au Moyen-Orient. Ce projet, dont le budget est estimé à près de 400 milliards d’euros vise à couvrir 15 % des besoins en énergie de l’Europe et « une part considérable » de ceux des pays producteurs d’ici à 2050. Les infrastructures de transport de l’énergie vers l’Europe coûteront à elles seules 50 milliards

DESERTEC est une initiative industrielle unique en son genre menée par 12 entreprises, dont les allemands Siemens, Solar Millennium, Munich Re, RWE, SCHOTT Solar, ou encore l’espagnol Abengoa et le suisse ABB.

Un concept révolutionnaire pour un projet pharaonique

Le concept DESERTEC vise à produire de l’électricité solaire et éolienne dans les déserts d’Afrique du Nord et du Moyen Orient, et à construire les réseaux de transport pour alimenter ces régions et les pays européens.

Ainsi, le projet DESERTEC prévoit l’installation d’une vingtaine de centrales solaires de 5 GW chacune. Soit environ 100 GW, presque autant que la capacité de production électrique française. Selon ses promoteurs, DESERTEC pourrait fournir 15% des besoins en électricité de l’Europe en 2050.

En comparaison, la plus grosse centrale thermique actuelle se trouve au Portugal et a une puissance maximale de « seulement » 46 MW…

Un projet en train de se concrétiser

La Coopération Trans-méditerranéenne pour les Energies renouvelables (TREC) a été fondée en 2003 par le Club de Rome, la Fondation Hambourgeoise pour la Protection du Climat et le National Energy Research Center de Jordanie (NERC). En coopération avec le Centre aérospatial allemand (DLR), TREC a développé le concept de DESERTEC et réalisé les recherches nécessaires.

De 2004 à 2007, TREC a initié trois études sur financement allemand, dirigées par le Centre Aéronautique et Spatial allemand. qui ont permis :

- d’évaluer le potentiel des énergies renouvelables dans le Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA),
- d’évaluer les besoins attendus pour 2050 en eau et en énergie dans ces pays et
- d’étudier la faisabilité d’une construction d’un réseau de transport électrique entre l’Union européenne et le MEN.

En juillet 2009, douze sociétés ont créé la Fondation DESERTEC, chargée de rassembler les partenaires industriels et donner corps à ce projet.

Le 30 octobre 2009, ces membres fondateurs de la Fondation ont donc signé les statuts de la société Dll GmbH, nommé son Directeur M. Paul van Son. L’objectif de cette société est désormais de

Ce projet déclenche déjà de nombreuses polémiques

Certains experts le trouve sur-dimensionné, d’autres redoutent une forme de néocolonialisme. Les débats ne sont pas clos et les questions nombreuses :

Ce projet se fera-t-il au détriment des populations locales pauvres ?

Le projet DESERTEC vis aussi à développer les pays du MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord), en assurant « une part considérable » de l’approvisionnement en électricité de ces pays, en dessalement l’eau de mer pour fournir ces pays en eau potable et en participant au développement de ces pays.

De plus, une entreprise nord-africaine figure actuellement parmi les signataires de Desertec : le groupe agro-alimentaire algérien Cevital, l’une des grandes entreprises d’Algérie, spécialiste d’huile et de margarine. A noter aussi la présence lors de la signature du protocole d’accord de représentants de la Ligue arabe et du ministère égyptien de l’énergie.

Ce projet rendrait-il l’approvisionnement de l’Europe dépendant de pays à la stabilité limitée ?

Le leader allemand du solaire, Solarworld résume les avis des sceptiques en expliquant que « construire des centrales solaires dans des pays instables conduit à une dépendance similaire à celle qui existe déjà vis-à-vis du pétrole. » Cette initiative fait ainsi de l’Afrique du Nord un centre stratégique essentiel pour l’approvisionnement énergétique, un « nouvel Eden » qui pourrait créer de fortes tensions dans ces régions à la stabilité déjà précaire…

Du fait d’éloigner fortement la production de la consommation d’électricité, quelles seront les pertes engendrées ?

Le transport d’électricité se fera par câbles sous-marins à courant continu haute tension (CCHT), n’engendrant des pertes qu’ à hauteur de 3% pour 1 000km de distance.
De plus, cet approvisionnement nécessite un fort maillage du réseau, et le développement actuel des smart grids (réseaux géants de distribution intelligents) pourraient gérer ce réseau d’une grande complexité.

Le sable, un corrosif puissant
Le pire ennemi des panneaux solaires sera peut-être le vent de sable qui va les dépolir et les rendre inopérants rapidement. Les technologies sont en pleine mutation et de nombreuses avancées sont à même de résoudre ce problème.

Ce nouvel approvisionnement amènera-t-il des instabilités lors des pics de la demande ?

Les CSP (centrales héliothermiques à concentration ) produisent de la chaleur qui est turbinée pour produire de l’électricité. En cas de pics de consommation, ces mêmes turbines peuvent être alimentées avec des biocarburants ou de gaz. La CSP peut ainsi produire de l’électricité en fonction des besoins, contrairement aux centrales éoliennes et photovoltaïques qui ont besoin de centrales d’appoint à charbon, à gaz ou hydroélectrique pour passer les pics.

Ce projet titanesque est-il réaliste financièrement ?

Le coût est estimé à quelque 400 milliards d’euros, dont 350 milliards pour les centrales elles-mêmes et 50 milliards pour les réseaux de transmission électrique.

L’Union européenne, poussée par l’Allemagne qui a fait de ce projet le sien, devrait être mise à contribution. C’est en tout cas ce qu’a déclaré la chancelière allemande Angela Merkel et le président de la Commission européenne José Manuel Barroso, qui ont déjà salué l’initiative et indiqué que l’UE pourrait apporter des crédits.

Mais l’échéance du projet est à 2050, et le projet doit encore être plus abouti pour discuter des financements.

De nombreux bénéfices environnementaux et de co-développement sont attendus

Pour résumer, outre les perspectives commerciales s’offrant aux entreprises, il faut noter que ce projet entrainera de nombreux avantages :

  • Une sécurité énergétique renforcée dans les pays EU-MENA (Europe, Moyen-Orient et Afrique du Nord) ;
  • Des perspectives de croissance et de développement pour la région MENA grâce aux énormes investissements réalisés par les investisseurs privés ;
  • Une garantie du futur approvisionnement en eau potable dans les pays du MENA grâce à l’utilisation du surplus d’énergie dans des usines de dessalement d’eau de mer ;
  • Une réduction des émissions de carbone et, donc, une contribution non négligeable pour soutenir les objectifs de protection du climat de l’Union européenne et du Gouvernement allemand.

Pour en savoir plus

Visiter le site de DESERTEC (en anglais et allemand), et/ou prendre connaissance des grandes lignes du projet dans la présentation en français proposée ci-dessous.


Sources : un article publié le 5 novembre 2009 sur le site Sequovia.

René Massé

Cameroun : une association des consommateurs de l’énergie reconnue officiellement par l’Agence de régulation de l’électricité

Par la Décision N°0000110/ARSEL/DG de l’ARSEL – Agence de Régulation du Secteur de l’Électricité -, en date du 13 août 2009, le Réseau Associatif des Consommateurs de l’Energie (RACE) est officiellement agréé pour une année renouvelable comme « association de défense des droits des consommateurs d’électricité ».

Depuis l’admission du RACE, le 17 Mars 2008 à l’OIC – Organisation Internationale des Consommateurs (Consumers International), cette association de consommateurs camerounaise est devenu de fait le principal porte-voix du Mouvement consommateur national.

Cet agrément de l’ARSEL est une marque officielle de reconnaissance du rôle d’utilité publique prépondérant de cette organisation dans la défense des droits et la protection des intérêts des consommateurs de l’énergie électrique au Cameroun.

Cette décision devrait en principe contribuer à renforcer la représentativité des consommateurs dans cette institution de Régulation du secteur de l’électricité. Le seul point d’ombre relevé par RACE vient de ce qu’elle fait référence à plusieurs textes juridiques régissant le secteur de l’énergie électrique, dont le tout nouvel arrêté N°00000013/MINEE du 26 janvier 2009 portant Règlement du service de distribution publique d’électricité.

Depuis le 06 Juillet 2009, ce nouveau texte règlementaire fait l’objet d’un recours en annulation, engagé auprès du Ministère de l’Energie et d’Eau par le RACE et l’APDC (Association Pour la Défense des Consommateurs). Ces deux organisations considèrent en effet que ce texte, important, ne fait pas une juste place aux nécessaires relations entre les usagers de l’électricité et l’opérateur privé AES/SONEL, unique concessionnaire de fait et de droit du Service public de l’électricité au Cameroun.


Source : M. Dieunedort Wandji, Chargé de Communication RACE.

René Massé

Mali : la gestion délicate des ressources forestières

La mairie de Naréna (Mali) a décidé de s’attaquer à l’exploitation abusive des ressources forestières de la zone.

Un conflit s’est créé entre les autorités municipales de Naréna et les services de la conservation de la nature (SCN), qu’on pourrait appeler « crise du bois ». En effet, tout est parti d’un problème d’exploitation du bois de chauffe et du charbon dans la commune.

La commune rurale de Naréna est située à 85 km au sud-ouest de Bamako, sur la nouvelle route qui mène en Guinée via Kourémalé. Dans cette zone, la végétation est dense. De grands arbres au feuillage abondant en cette période de l’année couvrent un tapis très compact d’herbes.

Cette abondance de la végétation et surtout des grands arbres a attiré des exploitants de bois des autres localités. Aujourd’hui, le spectacle est inquiétant : des fours de charbon encore actifs ou éteints à travers toute la commune, des montagnes de bois, des pistes créées de toutes pièces par des camions en provenance de Bamako, des gros porteurs qui repartent surchargés de bois ou de charbon.

Résultats : des clairières s’élargissent çà et là. Des arbres géants abattus avec des scies électriques gisent sur le sol attendant d’être découpés en morceaux.

Face à cette exploitation des ressources naturelles de la zone, les communes du cercle de Kangaba ont adopté en novembre 2005, une « convention locale de gestion durable des ressources agro-pastorales dans le cercle de Kangaba ».

Cette convention a été signée par les 9 neuf maires des différentes communes, le président du conseil du cercle, le préfet du cercle et le gouverneur de la Région de Koulikoro.
Elle interdit la coupe du bois pour la production du charbon, l’alimentation du bétail et fixe les périodes pendant lesquelles les feux de brousse sont autorisés. Bref, la convention apparaît comme un texte complet et soigneusement élaboré pour que l’exploitation anarchique des ressources forestières soit stoppée ou au moins sérieusement réglementée.

Pour sa diffusion, les autorités administratives et municipales, les chefferies traditionnelles, n’ont pas lésiné sur les moyens de communication. Les radios de proximité ont été mises à profit, des rencontres avec les exploitants ont eu lieu et des assemblées générales dans tous les villages ont été tenues dans le but de faire prendre à chacun conscience de l’enjeu de la question des ressources forestières.

Mais de cela, les exploitants forestiers n’ont cure. Ils ont continué à débarquer d’autres localités pour abattre les arbres et vendre le bois et le charbon.

Face à cet abattage qui commençait à prendre des proportions très inquiétantes, le nouveau maire de la commune de Naréna a décidé d’agir : Karamoko Touré et son équipe ont commencé à arrêter les camions transportant du bois et du charbon en provenance de la commune. Ce qui n’aurait pas été du goût des agents de la conservation de la nature. Selon le maire, ils ont même encouragé les exploitants qu’ils rencontrent dans la brousse. Ils les verbalisent sans reçu et les laissent faire.

Le maire est formel : « les agents sont là pour rançonner les exploitants en ne leur donnant aucun papier. ».


Source : un article du 14 septembre 2009 de L’Essor

Xavier Dufail

Tunisie : un Plan Solaire de 3600 millions MD

Dans le but de renforcer l’effort national en matière des énergies renouvelables au-delà de 2011, la Tunisie a établi un Plan Solaire, qui intègre l’ensemble des domaines de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables selon la démarche adoptée par le plan solaire méditerranéen.

Avec un coût d’investissement de l’ordre de 3600 MD (soit 1,8 milliards d’euros), ce plan se compose de 40 projets complémentaires couvrant l’énergie solaire, l’énergie éolienne, l’efficacité énergétique, l’interconnexion électrique avec l’Italie, la fabrication de panneaux photovoltaïques… Son financement est assuré à hauteur de 260 MD par le Fonds national pour la maîtrise de l’énergie, de 800 MD par le secteur public « dont 780 MD par la STEG », 2500 MD par des fonds privés dont 1074 MD pour des projets dont la production est destinée à l’export, et enfin 40 MD par la coopération internationale.

Le plan solaire tunisien est éligible aux financements des différents mécanismes de la coopération internationale. En effet, ce plan s’insère dans les programmes internationaux en matière de promotion des énergies renouvelables en particulier le plan solaire méditerranéen, les programmes soutenus par le Fonds pour l’Environnement Mondial et les fonds des technologies propres gérés par la Banque Mondiale, auxquels sont assignés des objectifs ambitieux d’utilisation des énergies renouvelables et de protection de l’environnement.

L’économie d’énergie attendue, une fois les projets réalisés, correspondrait à 22 % de la réduction globale de la consommation énergétique nationale en 2016.
La quantité de CO2 évitée par ces projets est estimée à 1300 000 tonnes par an, permettant des revenus MDP (Mécanisme de Développement Propre) de l’ordre de 240 millions de dinars.

D’où l’importance de ce plan qui porte sur le développement de la production de l’électricité au moyen de l’énergie solaire, en vue de faire de la Tunisie une plateforme internationale de production et d’exportation industrielle et énergétique.

A noter que le secteur de l’énergie a bénéficié, durant les deux dernières décennies de maintes mesures présidentielles. En effet, la politique tunisienne n’a pas cessé à chaque fois d’afficher une préoccupation particulière à ce secteur s’appuyant sur une stratégie performante. Cette stratégie s’est consolidée par la promulgation de la loi sur la maîtrise de l’énergie du 2 août 2004, amendée par la loi du 9 février 2009, qui ouvre la voie à l’autoproduction de l’électricité par les énergies renouvelables.

Dans le cadre de cette stratégie, un programme national de maîtrise de l’énergie a été mis en place pour la période (2005-2007) accompagné par la création du Fonds National pour la Maîtrise de l’Énergie (FNME). Ce fonds est destiné à appuyer les actions d’efficacité énergétique, le développement du gaz naturel et des énergies renouvelables.

Parallèlement et dans ce contexte, un séminaire de lancement du plan est prévu au mois de décembre 2009.


Source : un article du 23 octobre 2009 d’AfricanManager

Xavier Dufail

Caraïbes : "Welectricity", un projet de réseau social remporte un prix d’efficacité énergétique au concours IDEAS

”Welectricity”, un nouveau réseau social en ligne innovant destiné à favoriser les échanges entre les foyers des Caraïbes sur les moyens possibles pour réduire l’utilisation d’énergie est un des premiers gagnants du prestigieux concours d’Innovation Énergétique IDEAS.

Appelé “”Welectricity”, ce support va permettre aux usagers de poster des solutions économes en énergie, des messages, des images photos et vidéos décrivant leurs manières d’économiser l’énergie.

« Welectricity est conçu pour réduire la consommation énergétique sans affecter le mode de vie ».

Selon Sarah Adams, CEO de GVEP International, un des principaux co-sponsors du concours IDEAS, « en encourageant l’efficacité énergétique dans les petits pays insulaires où les prix de production et de distribution de l’électricité sont assez élevés, ce projet va permettre de réduire la consommation générale de l’énergie, qui, dans les Caraïbes, est d’une manière générale focalisée sur les énergies fossiles. Cela va permettre d’éviter de nouveaux investissements dans des installations pour la production d’énergie non durable ».

Chacun des 25 projets gagnant du concours IDEAS recevra une dotation de 200 000 dollars pour développer son idée.

Pour plus d’information, voir l’article complet sur le site de notre partenaire GVEP International

Laure Ego, GVEP, René Massé

Biocarburants : le PNUE prône des méthodes de production "durable"

Le Programme des Nations Unies pour l’Environnement a estimé le 16 octobre 2009 que les politiques d’incitation à l’utilisation des agrocarburants devront « être revues » et les objectifs de production « réajustés à des niveaux qui puissent être atteints de manière durable ».

« Il ne faut considérer les biocarburants ni comme la panacée, ni comme un paria mais comme toutes les technologies, ils constituent à la fois une chance et un défi », a déclaré dans un communiqué le directeur du PNUE, en présentant le premier rapport publié par les d’experts du Groupe international pour la gestion durable des ressources, créé sous l’égide du Programme des Nations unies. Car la question des agrocarburants fait débat : ceux de première génération (éthanol produit à partir du sucre de canne ou du maïs, biodiesel issu du soja, huile de palme ou de colza) sont accusés de concurrencer les cultures d’alimentation pour un bilan énergétique mitigé.

Si le rapport rappelle qu’environ « 8 à 34% des terres cultivables seraient nécessaires, avec les technologies actuelles de première génération, pour fournir 10% de la demande de carburants dans les transports », il souligne également que la contribution des agrocarburants à la lutte contre l’effet de serre dépend de la façon dont ils sont produits. Ainsi, selon le PNUE, la production et l’utilisation de biodiesel de palmiers à huile cultivés sur des tourbières tropicales peut multiplier par 20 les émissions de gaz à effet de serre par rapport aux combustibles fossiles alors que les émissions pourraient être limitées si « les palmiers à huile ou le soja sont cultivés sur une terre abandonnée ou dégradée », explique-t-il.

Limiter les impacts des agrocarburants

Selon le PNUE, un agrocarburant aura donc « un impact limité » sur le climat, s’il est produit à partir de cultures de résidus ou de déchets. Ainsi, l’éthanol produit à partir du sucre de canne au Brésil, et utilisant en partie des déchets fibreux, appelés bagasse, est considéré « comme ayant un effet positif sur le climat ». L’éthanol issu du traitement du maïs peut être 60% plus économe en émissions de CO2 que l’essence, ou 5% plus producteur de ces émissions, en fonction de l’efficacité des méthodes de production.

Selon le rapport, le biodiesel produit à partir de l’huile de palme pourrait également réduire de 80% les émissions de GES comparé à l’essence. Mais le même procédé peut multiplier par 8 les émissions de gaz à effet de serre, toujours comparé à l’essence, s’il a fallu détruire une forêt tropicale pour produire cette huile de palme, et par 20 s’agissant d’une tourbière. Parmi les agrocarburants pouvant réduire les émissions de GES, le rapport cite également le biogaz, l’éthanol de deuxième génération ou encore le jatropha, s’il est cultivé dans des terres dégradées. Les experts proposent également de renforcer les recherches sur les agrocarburants de deuxième ou troisième génération comme les algues marines. Ils recommandent également, à partir d’une évaluation du cycle de vie « de tenir compte des aspects environnementaux plus larges comme les émissions de gaz à effet de serre liées aux engrais, à l’impact sur l’eau et les implications sur l’utilisation des terres ».

Plus de 4 milliards de dollars US ont été investis dans la capacité de production d’agrocarburants en 2007.


Source : un article de R. Boughriet sur Actu-environnement

Xavier Dufail

Chine : première bénéficiaire des crédits carbone, crée la surprise dans le classement

Le marché international de projets « verts » permet aux industries des pays du Nord d' »effacer » une partie de leurs émissions de gaz à effet de serre en investissant dans des projets « propres » au Sud. « Il y a deux ans, les acteurs économiques chinois ignoraient complètement l’existence de cet outil », reconnaît Wang Xiaoli, directeur du centre d’aide au montage de projets MDP de la province du Yunnan. « Aujourd’hui, ils se demandent tous avec inquiétude quel sera son format post-Kyoto ». Car, la Chine, premier émetteur mondial de CO2, est aujourd’hui, de très loin, le premier utilisateur de ces « Mécanismes de développement propre » (MDP) : elle représente plus d’un tiers des quelque 1.900 projets enregistrés auprès de l’ONU, loin devant l’Inde et le Brésil, et fournit près de 60% de l’offre mondiale de crédits carbone.

Produire de l’électricité grâce à des éoliennes, des petits barrages ou du biogaz issu d’une décharge : dans la province du Yunnan (sud-ouest), comme dans le reste de la Chine, les crédits carbone ont contribué à l’éclosion d’une myriade de projets « verts ».

Les financements MDP ont permis l’éclosion d’une myriade de projets énergie renouvelable en Chine

Les quelque 6 millions d’habitants de Kunming, capitale de la province, génèrent chaque jour 3.500 tonnes d’ordures ménagères, réparties dans deux décharges. Sur l’une d’elle, dans l’attente de la réalisation d’une usine d’incinération, une unité de méthanisation qui permet de produire de l’électricité a vu le jour. Cette unité, dont la construction a coûté 15 millions de yuans (1,5 M EUR), doit permettre d’éviter chaque année l’émission dans l’atmosphère de 64.000 tonnes équivalent CO2. Ces réductions sont traduites en autant de crédit carbone, qu’une entreprise italienne s’est engagée à racheter. « Sans le mécanisme de développement propre, ce projet n’aurait jamais vu le jour », assure Ban Qinli, dirigeant de Kunming Huanye Project Development Co, la société privée qui a monté ce projet.

Pour la seule province du Yunnan, une vingtaine de projets, majoritairement hydrauliques, ont déjà été approuvés par l’ONU, près de 200 autres sont en attente.

L’engouement est réel, mais la Chine, dont les réserves de change dépassent 2.000 milliards de dollars, est-elle vraiment le pays qui a le plus besoin des MDP – et de la manne financière qu’ils représentent – pour assurer sa transition vers une économie moins « carbonée » ?

« Le mécanisme reste bien sûr à améliorer, mais il fonctionne : les règles du jeu sont les mêmes pour tout le monde et l’exemple chinois peut être utile à d’autres pays », estime Yan Tang, chargée de projet au sein de l’Agence française de développement (AFD), qui soutient, par des prêts, des projets MDP en Chine tels qu’une ferme éolienne à Dali, dans le Yunnan également.

L’un des objectifs des négociations climat en cours pour préparer la réunion de Copenhague est de réformer ce marché international de projets afin notamment qu’il ne soit plus réservé aux seuls grands pays émergents : moins de 2% des projets enregistrés à ce jour par l’ONU sont situés sur le continent africain.

La Chine, qui, grâce à un encadrement poussé des pouvoirs publics, a réussi, avec une redoutable efficacité à tirer profit de ce mécanisme de flexibilité, y porte une attention particulière.

La Chine se classe seconde au classement Greenpeace des 11 principaux dirigeants en matière de lutte contre le changement climatique

Le 5 novembre 2009, à moins de 40 jours de la conférence internationale de Copenhague (Danemark) qui doit aboutir à un nouveau traité post-Kyoto, l’organisation environnementale Greenpeace a publié le 5 novembre un classement des 11 principaux dirigeants* en matière de lutte contre le changement climatique.

Le président chinois Hu Jintao  »crée la surprise », selon Greenpeace et décroche la deuxième place (5,9/10) derrière le Premier ministre de Tuvalu, Apisai Ielemia (8,7/10), menacé par la montée des eaux.  »La Chine fait de gros efforts en faveur de Copenhague. Au cours des dernières années, Pékin a développé de manière spectaculaire les énergies renouvelables », fait valoir Greenpeace Il est suivi  »de peu » par le Premier ministre indien Manmohan Singh (5,3/10) et du président brésilien Lula (5/10).  »Les pays en développement font nettement plus d’efforts pour tenter de résoudre cette crise, tandis que les pays industrialisés semblent passer plus de temps à expliquer qu’on a peu de chances d’obtenir un bon accord que de travailler en ce sens  », a déclaré dans un communiqué Ailun Yang, de Greenpeace Chine.


Sources : un articles publié le 6 novembre 2009 sur le site de Romandie News, et un article de Rachida Boughriet publié le 5 novembre 2009 sur le site Actu-Environnement.

René Massé