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Algérie : la Sonelgaz se lance dans la fabrication de panneaux solaires

La société nationale d’électricité et de gaz (Sonelgaz) a annoncé le 22 novembre 2009 qu’elle créait sa première usine de production de modules photovoltaïques, d’une la capacité annuelle de 50 MW. Elle sera mise en service à compter de 2012.

Sonelgaz a dégagé une enveloppe de 100 millions de dollars (76 millions d’Euros) pour le projet de Rouiba éclairage de fabrication de panneaux solaires et de supports de réseaux électriques, selon son PDG. Elle sera construite sur la zone industrielle de Rouiba, dans la Wilaya d’Alger.

« Dans notre stratégie d’utilisation de l’énergie renouvelable, il est important de développer une technologie, un savoir-faire et un produit algérien. C’est ce que nous allons faire avec le projet de Rouiba éclairage, une entreprise transférée par l’Etat vers la Sonelgaz », a annoncé, lundi 23 novembre, Nourredine Bouterfa, président directeur général de la Sonelgaz, invité de la rédaction de la Chaîne III de la radio nationale.

C’est en effet la société Rouiba Eclairage, qui vient d’être intégrée au groupe Sonelgaz, qui sera le maître d’ouvrage de ce projet. L’usine sera construite sur les terrains attenant au siège de l’entreprise.

« Nous voulons lancer une chaîne de fabrication de photovoltaïque de 50 mégawatts par an. Nous voulons créer également un espace réservé à la recherche et au développement au niveau de cette usine », a indiqué le PDG de Sonelgaz.

Rappelons que l’Algérie dispose d’un potentiel d’énergie solaire qui avoisine les cinq milliards GWh/an.

Avec une superficie de plus de 2 300 000 km2, le pays possède une moyenne annuelle d’ensoleillement de 2 550 heures dans le Nord et de 3 600 heures dans le Sud désertique (Sahara) avec une capacité respective de 1 700 à 2 650 kWh/m2/an.

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Sources : un article de Amal Belkessam publié le lundi 23 Novembre 2009
sur le site Eco Nostrum, et un second article de Merouane Mokdad publié le 23 novembre 2009 sur le site Tout sur l’Algérie.

René Massé

Vietnam : valorisation de biogaz de décharge

Bionersis annonce le développement de sa première unité de valorisation de biogaz au Vietnam, sur la décharge de Nam Son près d’Hanoi. La transaction doit être finalisée au plus tard le 31 décembre 2009.

Ce projet, qui générera des réductions d’émission de gaz à effet de serre supérieures à 3 millions de tonnes d’équivalent CO2 sur les dix premières années, inclut la reprise par Bionersis du consortium Vietnamien actuellement en charge du traitement du biogaz du site.

Gérée par la société nationale Urenco (Urban Environment Co.), la décharge de Nam Son s’étend sur une superficie de plus de 40 hectares et reçoit quotidiennement près de 3 000 tonnes de déchets domestiques.

Estimé à plus de 6 millions d’euros, l’investissement prévu pour la mise en place du réseau de captage et de traitement du biogaz entrera dans le cadre des partenariats industriels de Bionersis. Le projet prévoit en outre une valorisation énergétique du biogaz pour livrer, à terme, 40 000 MWh par an sur le réseau électrique local.

Frédéric Pastre, Président Directeur Général de Bionersis, a déclaré : « Ce premier projet vietnamien marque une étape clé du développement de Bionersis en Asie. Il ouvre la voie à une coopération à long terme avec l’entreprise nationale de gestion des déchets Urenco à laquelle nous apportons notre savoir-faire et notre capacité à financer ce type de projet, permettant ainsi l’installation d’unités de captage et de valorisation des biogaz dans les principales villes du Vietnam. Un second site proche d’Hanoi est d’ores et déjà identifié avec Urenco. Après Bangkok en Thaïlande, ce nouveau projet illustre par ailleurs notre capacité à remporter d’importants contrats dans les principales métropoles et renforce considérablement nos chances de succès sur les autres marchés que nous prospectons activement dans la région, tels l’Indonésie et la Malaisie. »


Source : uncommuniqué de presse de Bionersis publié sur son site Internet le 23 novembre 2009.

René Massé

Afrique du Sud : Powering Africa Forum

Des représentants des compagnies d’électricité, des hommes politiques et des investisseurs africains se sont réunis au Cap, du 11 au 13 novembre 2009, lors d’une conférence intitulée Powering Africa Forum, pour débattre des problèmes du secteur de l’électricité en Afrique.

Pénurie d’électricité en Afrique

Depuis janvier 2008, l’Afrique du Sud a rejoint les 30 des 48 pays d’Afrique subsaharienne, touchés par une crise de l’énergie électrique, obligés de subir de fréquentes coupures et restrictions d’électricité.

La pénurie d’électricité a des conséquences désastreuses tant au niveau social qu’économique. L’obscurité favorise la criminalité. La conservation des vaccins ou le bon déroulement d’une opération chirurgicale peuvent être remis en question par des délestages. Le pompage de l’eau devient impossible, les communications sont ralenties. La crise énergétique aurait ainsi fait perdre 4,5 milliards d’euros à l’Afrique du Sud depuis 2008.

Moyens de production insuffisants ou obsolètes, réseaux de distribution vétustes, fort endettement des sociétés nationales d’électricité : d’après l’Agence internationale de l’énergie (AIE), l’Afrique aurait besoin de 344 milliards de dollars (230 milliards d’euros) pour augmenter sa capacité de production, moderniser ses infrastructures et étendre ses réseaux de distribution. Les gouvernements doivent donc convaincre des investisseurs. Or, souvent, « les projets manquent de garanties financières et les politiques énergétiques sont floues », estime Mark Pickering, directeur de la société sud-africaine Empower. « Trop souvent, les gouvernements font des appels d’offres sans donner suite. Les investisseurs n’ont plus confiance », enchaîne Gerrit Kruyswijk, de la Nedbank.

Potentiel extraordinaire

« Les bailleurs ont de l’argent disponible pour financer les projets, estime Virginie Dago, de l’Agence française pour le développement. Ce qui manque, ce sont de bons meneurs de projets. (…) « Il y a trop d’ingérence des États et de la politique dans les services publics africains. De plus, les passations de marché ne se font pas toujours dans la transparence », affirme un consultant suisse.

L’ouverture du marché est attendue avec impatience. « Il y a des raisons d’espérer, assure Pat Naidoo, directeur exécutif de la joint-venture Westcor. L’Afrique va ouvrir le marché de l’électricité aux producteurs indépendants, avec un cadre de régulation régi par les États. Cela devrait permettre l’accroissement de la capacité de production, via des fonds privés. » Mais, en attendant, « on a deux équipes de foot immobiles, celles des financeurs et celles des porteurs de projets de développement, car il n’y a pas de terrain de jeu », ironise Alastair Campbell, de la Standard Bank sud-africaine.

La nécessité d’une hausse des tarifs fait consensus. Jusqu’à présent, la politique commerciale des compagnies d’État était quasi inexistante. Les factures impayées n’étaient pas recouvrées et « les tarifs n’ont pas évolué depuis les années 1970, car c’est un argument électoral fort », explique un membre de la Banque européenne d’investissement (BEI). « Mais on ne peut pas progresser avec ce genre de comportement, d’autant que les électeurs se plaignent du manque d’investissement public dans le secteur énergétique », ajoute-t-il.

C’est ce qui a généré la crise en Afrique du Sud. L’État et Eskom étaient dans l’incapacité de financer les infrastructures car l’électricité était facturée au tiers de son prix de revient. Le gouvernement devrait donc décider, fin novembre, d’une hausse des tarifs de l’électricité de 146 % sur un an ou bien de 45 % par an sur trois ans. Sachant qu’en 2007 et 2008 les consommateurs ont vu leurs factures augmenter respectivement de 27,5 % et 31,3 %.

Le continent africain a un potentiel extraordinaire de production d’électricité. Pat Naidoo, de Westcor, soutient que « des projets comme le développement du site hydroélectrique d’Inga (en République démocratique du Congo) pourraient rapporter tous les ans 2,2 milliards de dollars (1,5 milliard d’euros) ». Mais, comme le rappelle Sang Yoon, analyste à l’AIE, « le problème reste le financement ».


Source : un article de Tristan Coloma publié le 17 novembre 2009 sur le site Le Monde.

René Massé

Maroc : 30 millions d’euros pour l’électrification rurale

L’AFD a approuvé l’octroi d’un prêt de 30 millions d’euros à l’Office National de l’Electricité (ONE) pour la cinquième tranche de son Programme d’Electrification Rurale Global (PERG 5).

L’amélioration des conditions de vie en milieu rural et la réduction des disparités villes/campagnes constituent une priorité du gouvernement marocain. En 1995, les autorités ont lancé un programme ambitieux, avec l’objectif de généraliser l’électrification à l’ensemble du Royaume avant 2010. La réalisation du PERG repose sur deux modes d’électrification : le raccordement au réseau interconnecté, pour la majorité des villages, et l’électrification rurale décentralisée, principalement par équipement photovoltaïque, pour les zones éloignées du réseau. L’AFD accompagne ONE sur le PERG depuis son origine et le Programme est un succès incontestable. Ce nouveau financement permettra notamment d’équiper 449 villages (17.800 foyers).


Source : AFD.

Xavier Dufail

Éthiopie : nouveau barrage hydroélectrique

Le barrage hydroélectrique de Tekeze, d’une capacité de 300 mégawatts, a été inauguré samedi 14 novembre 2009 en Éthiopie.

Ce projet, censé mettre fin aux pannes à répétitions, représente un investissement de 356 millions de dollars financé par la China National Water Resources and Hydropower Engineering Corporation. La chaine de télévision publique a précisé que l’édifice ne produit pour le moment que 80 mégawatts et que la date de mise en marche à pleine puissance reste inconnue. Les pannes d’électricité sont fréquentes en Éthiopie, où l’alimentation a dû être coupée un jour sur deux pendant plus de cinq mois cette année. L’économie nationale et les investissements étrangers en ont été sévèrement pénalisés.


Source : Le journal du dimanche.

Xavier Dufail

La lettre du Riaed n°34

A la Une

GVEP International devient partenaire privilégié du Riaed

Depuis l’été 2009, GVEP International devient le sponsor principal du RIAED. Ce partenariat permet d’une part de poursuivre l’activité du Riaed par un apport de moyens financiers, et d’autre part de mutualiser les ressources des deux réseaux et de leurs sites respectifs.

Actualités

Tunisie : atelier international sur l’énergie solaire concentrée Un atelier sur l’énergie solaire concentrée a été organisé mercredi 21 octobre 2009 à Tunis avec la participation de 150 responsables et experts venus du Maroc, de Tunisie, d’Égypte, de Libye, de Malte, de Jordanie et d’Algérie, outre plusieurs organisations internationales spécialisées.

Maroc : récupération du biogaz issue de la décharge publique contrôlée de Fès Cette nouvelle décharge, implantée dans la commune d’Aïn Beda traite plus de 1.000 tonnes de déchets solides par jour dont près de 900 tonnes d’ordures ménagères. Elle ambitionne de procéder, dans un proche avenir, à la récupération du biogaz et à sa transformation en énergie électrique.

Maroc : projet de construction de cinq centrales solaires pour 9 milliards de dollars Le Maroc a annoncé lundi 2 novembre 2009 à Ouarzazate un ambitieux projet de production électrique d’origine solaire d’une capacité de 2.000 mégawatts, représentant un investissement de 9 milliards de dollars, soit un peu plus de 6 milliards d’euros.

RDC : financement de la Banque mondiale pour la consommation domestique et l’exportation d’électricité La Banque mondiale va débloquer 296,7 millions de dollars US pour financer un projet d’électricité à la consommation domestique et à l’exportation en République démocratique du Congo (RDC).

Indonésie : l’AFD accorde un prêt de 50 millions de dollars US pour la rénovation du réseau électrique sur les îles de Java et Bali La rénovation de ces réseaux, d’un coût global de 115 millions de dollars, permettra de réduire les pertes d’électricité en ligne (435 GWh par an), d’augmenter la puissance disponible, d’améliorer la qualité de l’alimentation en électricité et d’éviter l’émission de 480 000 tonnes de CO2 par an.

Pakistan : l’AFD octroi un prêt de 20 millions d’euros pour un projet d’efficacité énergétique dans le domaine de l’éclairage domestique Le programme financé par l’AFD et la BAD (Banque Asiatique de Développement) pour soutenir ces actions promeuvent le concept d’efficacité énergétique, dont la première composante consiste en la distribution gratuite de 30 millions de lampes fluorescentes compactes (LFC) dans le plus grand nombre de foyers.

Mali : projet OMVS de centrale hydroélectrique sur le fleuve Sénégal L’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) a lancé les travaux d’un projet d’une centrale hydroélectrique de 60 mégawatts à Félou, localité située dans l’ouest du Mali, pour un coût global de plus de 123 milliards de francs CFA.

Indonésie : un énorme potentiel géothermique à valoriser Comment valoriser davantage l’énorme potentiel géothermique alors que, d’une part, le coût de l’exploration des sous-sols est très élevé, avec en plus le risque pour les investisseurs de tomber sur un site peu productif… et que, d’autre l’autre, le prix d’achat de l’énergie reste trop bas pour rentabiliser les investissements ? C’est le challenge qu’envisage de relever l’Indonésie en présentant son programme de lutte contre le changement climatique, le 7 décembre 2009, à l’occasion du sommet sur le climat à Copenhague.

Biocarburants : danger pour le climat ? Les biocarburants sont-ils perçus comme une solution contre le réchauffement climatique ou risquent-ils de l’aggraver en encourageant la déforestation ? Les détracteurs des biocarburants affirment qu’ils contribuent à émettre d’importantes émissions de CO2. « Sans changement de comptabilité, l’utilisation des biocarburants aggravera notre problème de gaz à effet de serre plutôt qu’il nous aidera à le résoudre » prédit Jerry Melillo, du Marine Biological Laboratory, un organisme privé de recherche à but non-lucratif. Deux articles (dont un à propos d’une étude du PNUE) publiés sur le site Ushuaïa posent le débat dans des termes similaires.

La bataille mondiale des batteries pour les voitures électriques profitera aux énergies renouvelables L’usage de batteries High Tech, commencé avec les équipements portables, est en train d’exploser avec le développement des marchés de la voiture électrique… Les avancées technologiques dans le domaine du stockage d’électricité pourrait bien profiter aux programmes d’électrification décentralisée dans les pays en développement.

Vietnam : la Banque mondiale accorde 1,9 million de dollars à la province de Cà Mau pour la 2e phase de son projet d’électrification rurale L’objectif est d’installer une ligne basse tension longue de 265,8 km, pour alimenter six communes de cette province d’extrême-sud.

Algérie, Maroc et Tunisie exposent au salon Batimat 2009 de Paris La 27ème édition de BATIMAT, le leader international des salons de la construction se tiendra entre le 2 et le 7 novembre 2009 au parc Paris Expo de la Porte de Versailles. Cette nouvelle édition sera placée sous le thème de l’efficacité énergétique sur le marché de la rénovation des bâtiments.

Thaïlande : enregistrement MDP du 1er projet de production de biogaz de décharge La société Bionersis a annoncé le 16 octobre 2009 l’enregistrement MDP (Mécanisme de Développement Propre du Protocole de Kyoto) d’un premier projet de réduction de biogaz en Thaïlande. Située à proximité de Bangkok, la décharge de Kamphaeng Saen est l’une des plus grandes d’Asie, précise le groupe spécialisé dans la valorisation du biogaz de décharge.

Bénin : une étude conclue à la faisabilité du biogaz L’étude de faisabilité rapportée par le Bulletin SNV Bénin de décembre 2008 démontre que la production de biogaz est possible au niveau des communes étudiées. Mais au préalable, certaines pratiques socioculturels devront évoluer et les ménages d’agro-éleveurs devront mener des activités économiques afin de pouvoir faire face aux coûts d’installation des digesteurs.

Équateur : la Chine accorde 1,7 milliards de US dollars pour la construction d’une centrale hydro-électrique de 1 500 MW Le président équatorien, Rafael Correa, a signé lundi 5 octobre 2009 à Quito, la capitale d’Équateur, un contrat de 2 milliards de dollars américains, avec des représentants de la société chinoise Sinohydro Corporation. Il financera la réalisation du projet hydroélectrique de Coca Codo Sinclair (CCS), la plus grande centrale hydroélectrique de ce pays d’Amérique latine.

Maghreb : l’Union européenne sollicite la coopération des pays de la rive sud de la Méditerranée “Notre coopération a un sens à plusieurs niveaux. L’Union européenne a une grande expérience et un savoir-faire dans les énergies renouvelables, alors que le potentiel des énergies renouvelables chez ses partenaires du Sud est énorme.” C’est ce qu’a déclaré Mme Waldner, commissaire européen en charge des relations extérieures, à l’occasion d’une conférence ministérielle sur la coopération trilatérale dans le domaine des énergies renouvelables, organisée vendredi 9 octobre 2009 à Bruxelles.

Ethiopie : la Société Vergnet lance la construction d’une centrale de 120 éoliennes Vergnet a annoncé lundi 12 octobre 2009 le lancement de la phase opérationnelle du contrat signé avec l’Éthiopie pour la construction d’une centrale de 120 éoliennes.

Sénégal : l’AFD prête à soutenir un projet d’électrification périurbaine L’AFD pourrait apporter une garantie pour la première phase d’un projet d’électrification périurbaine que lui a proposé Leonardo Energye en juillet 2009, si une composante de financement est ajouté au business plan prévu.

Maroc : 18% d’électricité verte d’ici 2012Le Maroc s’est fixé pour objectif de porter la part des énergies renouvelables dans la production d’électricité de 5% actuellement, à 18% à l’horizon 2012 en vue d’atteindre 15% d’économie d’énergie d’ici à 2030, a indiqué le vendredi 9 octobre 2009 le secrétaire général du ministère de l’Énergie et des mines, M. Mohamed Yahya Zniber.

Ile Maurice : l’AFD accorde 40 millions d’euros pour des « projets verts »  L’Agence fran­çaise de dé­ve­lop­pe­ment (AFD) a al­loué 40 mil­lions d’euros à des banques mau­ri­ciennes pour le dé­ve­lop­pe­ment de pro­jets sur « l’Ef­fi­ca­ci­té éner­gé­tique », les « Ener­gies re­nou­ve­lables » et des in­ves­tis­se­ments liés à l’amélioration des « Per­for­mances en­vi­ron­ne­men­tales ».

Rwanda : don de 4,5 millions de dollars pour la maîtrise de l’énergie Le Conseil des Administrateurs de la Banque mondiale a approuvé le 15 octobre 2009 le projet d’appui aux énergies renouvelables au Rwanda.

Rwanda : crédit de 70 millions de dollars pour l’accès à des services d’électricité Le Conseil des Administrateurs de la Banque mondiale a approuvé le 15 octobre 2009 un crédit de 70 millions de dollars pour l’amélioration de l’accès à l’électricité et la promotion de l’approche sectorielle.

Mali : renforcement du programme d’électrification rurale L’Agence malienne de développement de l’énergie domestique et de l’électrification rurale (AMADER) et la KFW, une institution de coopération allemande, ont procédé, le 17 septembre 2009 à Bamako, à la signature de deux conventions de financement d’un montant de 3,5 milliards de francs CFA (environ 7 millions de dollars US).

Sénégal : don de 37,4 milliards de francs CFA de Berlin pour le microcrédit et les énergies renouvelables L’Allemagne a accordé le 30 septembre 2009 un don de 37,4 milliards de francs CFA au gouvernement du Sénégal pour soutenir sa politique du microcrédit et des énergies renouvelables.

Burundi : remplacer le charbon par des sources d’énergie moins coûteuses Devenu trop cher pour les familles modestes, le charbon de bois, dont le prix a doublé depuis deux mois à Bujumbura, commence à être remplacé par d’autres sources d’énergie telles que les briquettes de déchets ménagers, l’électricité, la tourbe… Ce qui a aussi l’avantage de limiter la coupe des arbres.

Mali : une réussite dans l’électrification rurale Le Mali intensifie l’électrification des zones rurales par le biais d’une approche adaptative à plusieurs niveaux qui mobilise les opérateurs privés locaux et les organisations communautaires pour la fourniture de services énergétiques.

Côte d’Ivoire – Burkina Faso : interconnexion électrique opérationnelle avant fin 2009 La mise en service de la liaison électrique Bobo-Dioulasso-Ouagadougou issue de l’interconnexion électrique Côte d’Ivoire-Burkina Faso est prévue avant le 31 décembre 2009, a-t-on appris du ministère en charge de l’énergie burkinabé.

Vietnam : la Banque mondiale accorde 1,9 million de dollars à la province de Cà Mau pour la 2e phase de son projet d’électrification rurale L’objectif est d’installer une ligne basse tension longue de 265,8 km, pour alimenter six communes de cette province d’extrême-sud.

Argentine : enregistrement MDP d’un projet biogaz de décharge  Bionersis annonce l’enregistrement MDP (Mécanisme de Développement Propre du Protocole de Kyoto) d’un premier projet argentin de réduction de biogaz de décharge.

Burkina Faso : production d’électricité à partir de la biomasse Une unité de production d’électricité à partir de biomasse, de 22 kW, va être installée dans le village de Pô.

Algérie hésite à s’engager dans le projet solaire Desertec L’Algérie n’a toujours pas donné son accord pour une participation au projet « Desertec Industrial Initiative » qui doit être lancé à la fin d’octobre 2009. Ce projet de 400 milliards d’euros prévoit d’installer plusieurs milliers de m2 de panneaux solaires dans le Sahara. But : produire de l’énergie solaire à partir des pays d’Afrique du Nord pour couvrir 15 % des besoins de l’Europe en électricité vers 2050.

Ouganda : une expérience originale pour réduire la consommation de carburant dans la production d’électricité des génératrices diesel En Ouganda, 50 % des stations de base de l’opérateur local Celtel sont alimentées par des génératrices diesel. En coopération avec l’opérateur, la société Ericsson a développé une solution énergétique hybride, qui associe une technologie diesel et des batteries. Cette solution hybride permet d’économiser jusqu’à 50% de carburant.

Sénégal : l’Allemagne accorde un don de 37,4 milliards de F CFA pour promouvoir l’électricité solaire Au terme des négociations intergouvernementales sénégalo-allemandes des 29 et 30 septembre 2009, le gouvernement de la République fédérale d’Allemagne a accordé au Sénégal, un don de 37,4 milliards de F Cfa pour promouvoir l’utilisation des énergies renouvelables et soutenir sa politique du microcrédit.

Nigeria : signature d’un contrat de production d’énergie éolienne Le gouvernement nigérian a signé un accord de 18,5 millions d’euros avec la société française Vergnet pour la construction d’un parc éolien de 10 MW à Katsina, dans le nord du Nigeria.

Sénégal et Mali : la Banque mondiale finance le Projet hydroélectrique de Félou  Le 27 août 2009, le Conseil des Administrateurs de la Banque mondiale a approuvé le projet hydroélectrique de Félou. la Banque mondiale apportera au Sénégal un crédit de 42,5 millions de dollars EU et au Mali un crédit de 42,5 millions de dollars EU, avec des échéances à 40 ans et un différé d’amortissement de 10 ans.

Colloques, conférences, rencontres, forum…

Salon de l’innovation financière pour le développement Le « Salon de l’innovation financière pour le développement » est un événement international organisé par l’Agence Française de Développement (AFD), la Bill & Melinda Gates Foundation et la Banque Mondiale. Il se tiendra les 4 et 5 mars 2010, à Paris.

Ressources

Derniers documents (études, applications…) proposés en libre téléchargement :

Rapport du PNUE sur la production durable et l’usage des biocarburants Ce rapport du Groupe international pour la gestion durable des ressources, créé sous l’égide du Programme des Nations unies, fournit une vue d’ensemble des problèmes clés et perspectives sur la production durable et l’usage des biocarburants.

Stratégie énergétique de la Banque mondiale : premier document de travail Ce document fournit les orientations pour les consultations du Groupe de la Banque mondiale visant à élaborer une stratégie pour le secteur énergétique, qui doit être présentée au Conseil des Administrateurs du Groupe au début de l’année 2011. Les consultations s’achèveront à la fin mai 2010 et la stratégie sera élaborée en tenant compte des observations formulées sur CE document.

“Making Sustainable Biofuels Work for Smallholder Farmers and Rural Households”

Analyse de Cycle de Vie appliquée aux biocarburants de première génération consommés en France Le rapport complet n’a pas (encore) été diffusé. L’Ademe a choisi de diffuser sur son site cette synthèse, qui explique en détail la méthodologie utilisée et ses limites, puis des tableaux de résultats chiffrés par biocarburants, enfin des analyses très nuancées. Ce document invite à approfondir certaines pistes et met en garde contre des interprétations trop rapides des résultats, considérés comme très sensibles aux hypothèses conservatives utilisées.

Blogues du Riaed

Petit site dédié à un projet, une rencontre, une institution… Vous pouvez présenter vos connaissances et proposer des ressources en libre téléchargement.

Le Programme Énergie Eau Solidarité Foundiougne (EESF) alimente son blogue « Biocarburants et développement rural au Sénégal ».

Annuaire du Riaed

Inscrivez vous en qualité d’expert, ou inscrivez votre entreprise / institution / projet, etc. dans l’annuaire du Riaed pour être facilement identifiable et joignable. Vous le ferez en ligne, en quelques minutes, à la page http://www.riaed.net/spip.php?breve6.

SCERP (Société civile d’études et de recherches polytechniques)

NSIEWE Augustin Expert génie électrique, Cameroun.

Enecsys Fabricant de micro onduleur grid connected.

ENNOUR Consulting Bureau de consultation et d’assistance-conseils, Mauritanie

GOUJA Mounir Consultant en énergie et en environnement, France

MEZRHB Ahmed Professeur à l’Université Mohammed Premier, Oujda, Maroc

Opportunités de financement de projets

Banque de développement et d’investissement de la CEDEAO : Fonds Africain des Biocarburants et des Energies Renouvelables – FABER Le fonds a pour objectif de contribuer au développement des industries des biocarburants et des énergies renouvelables de la région africaine avec un accent particulier sur les pays ouest africains. Ce faisant, le fonds veillera à fournir aux investisseurs des revenus plus importants issus des investissements dans les projets des biocarburants et des énergies renouvelables qui génèrent des Réductions d’Émissions Certifiées (REC). Les investisseurs au fonds percevront des REC au titre de leurs investissements au fonds.

Offres d’emploi

La BEI recrute un expert junior en énergie La BEI recherche, pour son étude sur le financement des investissements en énergies renouvelables dans la région méditéranéenne Sud et Est, un expert junior en énergie.

La BEI recherche des ingénieurs et économistes de l’énergie La BEI, institution financière de l’Union européenne, cherche à recruter pour sa Direction des projets – Transport et Énergie, à son siège au Luxembourg, des ingénieurs et économistes de l’énergie.

IFC recrute un Senior/Principal Power Engineer pour le Sénégal La date limite pour postuler est fixée au 20 décembre 2009

Formation, stages, partenariat, bourse d’échanges

Cameroun : proposition de stages au sein de l’ONG EDDA

Recherche d’un stage de 4 à 6 mois à partir de mars 2010 Actuellement élève-ingénieur en dernière année à Polytech Savoie dans la spécialité « Energie-Bâtiment-Environnement », je suis à la recherche d’un stage ingénieur de 4 à 6 mois à partir de mars 2010.

Sites francophones sur l’énergie

Uneliste de sites francophones et de réseaux sur l’énergie est proposée à la page http://www.riaed.net/spip.php?rubrique=34

Autres liens et réseaux

Une liste de sites anglophones et de réseaux internationaux sur l’énergie est proposée à la page http://www.riaed.net/spip.php?rubrique=35

Haïti : 15 millions de dollars pour réhabiliter la centrale électrique de Péligre

Un accord de prêt de 15 millions de dollars US est signé le 3 octobre 2009 entre Haïti et l’OFID pour financer les travaux de réhabilitation de la centrale hydroélectrique de Péligre.

La République d’Haïti et le Fond de l’organisation des pays exportateurs de pétrole pour le développement international (OFID) ont procédé à la signature de cet accord en vue de réhabiliter la centrale hydroélectrique de Péligre.

Il s’agit d’un projet qui vise à maximiser la production générée par cette centrale et en sécuriser l’approvisionnement en électricité à travers la réhabilitation, l’extension et l’amélioration de la ligne de transmission.

Ce projet sera exécuté par le ministère des Travaux publics, transports et communications (MTPTC).

Les travaux de réhabilitations coûteront environ 42 millions de dollars, dont 12,5 millions fournis par la Banque Interaméricaine de développement (BID) sous forme de dons.


Source : Haïti Press Network.

Xavier Dufail

GVEP International devient partenaire privilégié du Riaed

Depuis l’été 2009, GVEP International devient le sponsor principal du RIAED. Ce partenariat permet d’une part de poursuivre l’activité du Riaed par un apport de moyens financiers, et d’autre part de mutualiser les ressources des deux réseaux et de leurs sites respectifs.

A l’été 2009, un contrat a été signé entre GVEP International et le RIAED (Réseau International d’Accès aux Énergies Durables), officialisant un rapprochement entre les deux sites et la volonté de renforcer et développer l’espace francophone des deux réseaux.

GVEP International est une ONG internationale britannique qui cherche à réduire la pauvreté par l’accès accéléré aux services d’énergies modernes. GVEP International fonctionne à travers un système de bureaux régionaux et anime son large réseau de partenaires pour leur faciliter l’accès aux finances, aux savoirs et aux compétences dont ils ont besoin pour fournir des services énergétiques modernes et durables en milieu rural et périurbain des pays en développement.

L’histoire récente du GVEP en Afrique de l’Ouest a révélé l’attente de ses partenaires francophones. GVEP International a donc décidé de développer ses activités dans cette région et de renforcer la diffusion d’informations francophones, par l’intermédiaire de son site et d’un partenariat avec le Riaed.

Le Riaed rassemble un réseau international d’experts francophones impliqués dans des projets d’accès à des services énergies dans les pays en développement autour d’un site Internet collaboratif. Ce site permet de mutualiser les ressources documentaires de ses membres et de faciliter les échanges de savoir faire entre experts internautes.

Cependant son financement arrivant à sa fin en 2009, le maintien et le développement de ce site était remis en question, et c’est tout naturellement que GVEP International s’est proposé d’apporter son soutien, la possibilité d’une mutualisation des ressources étant évidente vu la complémentarité des deux sites : GVEP International bénéficiera de l’expérience francophone du RIAED, et le RIAED profitera des outils interactifs disponibles sur le site du GVEP International ainsi que de son expérience anglophone.

De plus, GVEP International privilégiant une communication sur son actualité et celle de ses partenaires, et le RIAED celle de l’actualité francophone et des ressources techniques sur les filières énergétiques, la mutualisation des deux sites offrira aux experts francophones un bouquet final très complet.

C’est pourquoi vous verrez très rapidement de nombreuses passerelles entre le site du RIAED et celui de GVEP International, avec pour principal objectif l’élargissement et la simplification de l’accès à l’information aux partenaires des deux réseaux.

Pour plus d’information merci de contacter Laure Ego (laure.ego@gvepinternational.org) ou Xavier Dufail (dufail@gret.org)

Laure Ego, GVEP, Xavier Dufail

Rome : Première consultation technique BEFSCI sur des "Critères et Indicateurs sur la bioénergie et la sécurité alimentaire"

Le projet Bioenergy and Food Security Criteria and Indicators (BFSCI) vise à élaborer des principes détaillés, critères et indicateurs sur la production durable de bioénergie en mesure de sauvegarder la sécurité alimentaire. Il a organisé une première consultation technique à Rome, du 2 au 4 novembre 2009.

Projet Bioenergy and Food Security Criteria and Indicators (BFSCI) : ses objectifs

Le Projet BEFSCI des Critères et Indicateurs sur la bioénergie et la sécurité alimentaire vise à élaborer des principes détaillés, critères et indicateurs sur la production durable de bioénergie en mesure de sauvegarder la sécurité alimentaire. Une première ébauche de ces principes, critères et indicateurs sera examinée lors de deux consultations techniques qui se dérouleront au siège de la FAO à Rome, respectivement en novembre 2009 et début 2010. Ils seront ensuite validés par des consultations internationales multipartenaires qui se tiendront au siège de la FAO et dans les Bureaux régionaux dans le courant de l’année 2010, avant d’être testés sur le terrain dans le cadre de trois études de faisabilité qualitative.

Les activités décrites ci-dessus jetteront les bases d’un processus intergouvernemental qui sera convoqué et dirigé par la FAO en guise de suivi de ce projet, dans le but de dégager un consensus international sur les principes, critères et indicateurs identifiés.

Le projet BEFSCI informera et alimentera également les discussions en cours et les travaux sur la sécurité alimentaire – principes, critères et indicateurs apparentés dans le cadre d’autres initiatives sur la bioénergie, telles que la Table ronde sur les biocarburants durables (RSB) et le Partenariat mondial sur les bioénergies (GBEP).

Par ailleurs, le projet BEFSCI pourrait informer le processus de notification sur la sécurité alimentaire en vertu de la nouvelle Directive EU en matière d’énergies renouvelables (qui comprend un objectif de biocarburants de 20% d’ici 2020), ainsi que les travaux en cours du Comité européen de normalisation (CEN) et de l’Organisation internationale de normalisation (ISO) vers l’élaboration de normes pour les biocarburants durables.

BFSCI : son programme

Pour atteindre les objectifs décrits ci-dessus, il est prévu de diviser les activités en trois phases :

PHASE 1.

1.1 Examen des principes, critères et indicateurs relatifs à la sécurité alimentaire mis au point dans le cadre des initiatives de bioénergie durable en cours, ainsi que les industries connexes, plus particulièrement celles des secteurs agricole et forestier.

1.2 Présenter une ébauche des principes, critères et indicateurs sur la production durable de bioénergie sauvegardant la sécurité alimentaire, en s’inspirant entre autres des résultats de l’activité 1.1.

PHASE 2.

2.1 Elaborer l’ébauche de principes, critères et indicateurs identifiés pour l’activité 1.2, par le biais de deux consultations techniques au siège de la FAO. Un groupe multidisciplinaire d’experts sur la bioénergie durable et la sécurité alimentaire provenant d’organismes des Nations Unies, universités, instituts de recherche et ONG sera invité à participer.

2.2 Discuter et mettre au point les principes, critères et indicateurs élaborés dans le cadre des activités 1.2 et 2.1, par des consultations multipartenaires au siège de la FAO et dans les Bureaux régionaux. Les représentants des gouvernements, des associations d’agriculteurs, des entreprises et de la société civile seront invités à participer. Durant ces consultations, des informations seront partagées sur l’état des principes/normes internationales sur la durabilité des biocarburants concernant des aspects non liés à la sécurité alimentaire.

PHASE 3.

3.1 Tester sur le terrain puis mettre au point les critères et indicateurs identifiés dans le cadre des activités 1.2 à 2.2, par des études de faisabilité qualitative dans trois pays pilotes.

3.2 Diffuser les résultats du projet et présenter des propositions d’activités de suivi avec des organisations internationales, les gouvernements concernés et la communauté de donateurs.

3.3 Jeter les bases d’un processus intergouvernemental qui sera convoqué et dirigé par la FAO afin de dégager un consensus international sur les principes, critères et indicateurs identifiés par ce projet.

BFSCI : ses acteurs

Le project BEFSCI est financé par le Ministère Fédéral de l’Alimentation, de l’Agriculture de la Protection des Consommateurs du Gouvernement d’Allemagne.

Il est mis en œuvre par la Division FAO de l’environnement, des changements climatiques et de la bioénergie faisant partie du Département de la gestion des ressources naturelles et de l’environnement.

Pour plus d’informations et contact BEFSCI :

Pour plus d’information, voir la page

Tel : +39 06 570 55376

Fax : +39 06 570 53369

Courriel : BEFSCI-Project@fao.org

René Massé

Nigeria : 300 millions de dollars de crédit pour la réforme du secteur énergétique

Le mi­nistre ni­gé­rian de l’In­for­ma­tion est des Com­mu­ni­ca­tions, Prof. Dora Aku­nyi­li a an­non­cé l’ob­ten­tion d’un prêt de 300 mil­lions de dol­lars de l’As­so­cia­tion pour le dé­ve­lop­pe­ment in­ter­na­tio­nal (ADI) ac­cor­dé au gou­ver­ne­ment du Ni­ge­ria pour en­ta­mer les ré­formes dans le sec­teur de l’élec­tri­ci­té. Ce prêt a été oc­troyé dans la cadre de la Fa­ci­li­té spé­ciale de la Banque mon­diale pour le dé­ve­lop­pe­ment des in­fra­struc­tures.

Selon Mme Aku­nyi­li, le Conseil avait exa­mi­né et ra­ti­fié l’ac­cord par an­ti­ci­pa­tion du pré­sident Umaru Yar’adua pour ob­te­nir un prêt de 200 mil­lions de dol­lars de l’ADI pour le Pro­jet d’amé­lio­ra­tion du sec­teur de l’élec­tri­ci­té et du gaz (NEGIP) et une ga­ran­tie à risque par­tiel d’un mon­tant de 100 mil­lions de dol­lars.

Ce prêt est rem­bour­sable sur une pé­riode de 40 ans avec un délai de grâce de dix ans.

Le cré­dit est ob­te­nu à des condi­tions très douces avec une com­mis­sion an­nuelle de 0,75% sur le mon­tant réel du cré­dit et une com­mis­sion d’ou­ver­ture de cré­dit de 0,5% sur le solde non dé­bour­sé du cré­dit.

Le prêt ainsi ac­cor­dé sera rétrocédé à la « Power Hol­ding Com­pa­ny of Ni­ge­ria », dans les mêmes termes et condi­tions que ceux ac­cor­dés au gou­ver­ne­ment fé­dé­ral par l’ADI.

« Il sera uti­li­sé pour fi­nan­cer d’im­por­tants in­ves­tis­se­ments dans le sec­teur éner­gé­tique, no­tam­ment pour le ren­for­ce­ment de la trans­mis­sion et de la dis­tri­bu­tion de l’élec­tri­ci­té », a in­di­qué le mi­nistre.

Prof. Dora Aku­nyi­li a ex­pli­qué que la fa­ci­li­té al­lait éga­le­ment aider le gou­ver­ne­ment ni­gé­rian à lan­cer des pro­grammes de ré­formes dans le sec­teur de l’éner­gie, de l’as­sis­tance tech­nique et du trans­fert des connais­sances.


Source : un article publié le 12 novembre 2009 sur le site Afrique Avenir.

René Massé