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RDC : la briquette biomasse pour sauvegarder les forêts et parcs du Kivu

Dans le Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), quelques familles des quartiers déshérités expérimentent depuis quelques mois les briquettes biomasse comme une source d’énergie propre réduisant la pollution, l’insalubrité et la déforestation qui étouffent la région.

Le projet est le fruit d’une collaboration entre le Parc national de Virunga (PNVi), l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) et le réseau Environnement ressources naturelles et développement (ERND) qui vulgarisent ces briquettes appelée ‘makala ya sasa’ (signifie nouvelle braise, en kiswahili) comme une alternative à l’utilisation du bois de chauffe et de braise.

Les briquettes de biomasse sont fabriquées à partir de feuilles, d’écorces et de pelures de fruits ou d’autres déchets agricoles tels que le riz, le haricot, le maïs, la canne à sucre… Bisimwa Nshombo, ingénieur du réseau ERND, ajoute à cette liste la sciure du bois, et du papier de toute sorte.

A Goma, la principale ville du Nord-Kivu, un sac des briquettes de 60 kilogrammes coûte 12 dollars alors que le prix de la même quantité de charbon oscille entre 25 et 30 dollars. A Bukavu, le sac est vendu à 12.000 francs congolais (environ 13 dollars).

Dans le territoire de Rutshuru, l’ICCN a lancé un projet de fabrication de briquettes combustibles, avec une formation donnée à quelque 3.000 personnes bénévoles qui apprennent cette nouvelle technique.

Selon les membres et experts de ERND, la briquette présente beaucoup d’avantages par rapport aux bois de chauffe et le charbon. « Elle ne produit pas de fumée si le dosage du mélange sciure-papier a été respecté lors de sa fabrication ». En outre, son coût d’achat reste préférentiel. « La briquette permet à nos familles d’économiser de l’argent, de l’énergie. », affirme Bahati à IPS.

Le prix de la briquette n’est pas aussi élevé que celui du charbon. Selon Murhula Zagabe de ERND, il varie d’un endroit à un autre où la briquette a été produite. A Bukavu, 12 briquettes font un kilogramme qui coûte 200 francs congolais (FC, environ 0,22 dollar) alors qu’un kilo de charbon équivaut à 1.000 FC (1,11 dollar), indique-t-il à IPS.

Zagabe précise qu’un kilo de haricot est préparé à l’aide de 25 briquettes, soit deux kilos qui reviennent à 400 FC (0,44 dollars) alors qu’il faut un kilo et demi de charbon qui revient à 1.500 FC (environ 1,66 dollar) pour préparer la même quantité de haricot qui est un aliment principal à Bukavu et Goma.

C’est « un gain non négligeable alors que le revenu mensuel d’un ménage congolais tourne souvent autour de 30 dollars », souligne Nshombo du réseau ERND.

De Mérode promet que dans une année, d’ici le 30 juin 2011, quelque 300.000 personnes auront abandonné l’utilisation du bois de chauffe et du charbon au profit des briquettes biomasse. « Près de 92 % de makala (braise) produit au Nord-Kivu provient d’arbres abattus dans le parc. Et 20 pour cent de cette aire protégée, c’est-à-dire environ 160.000 hectares, sont déjà détruits par la déforestation illégale et la production du charbon de bois ».

Le coordonnateur du groupe de travail de la société civile du Sud-Kivu, Climat REDD (Réduction des émissions liées à la déforestation et la dégradation des forêts), Roger Muchuba, souligne à IPS que la déforestation est une réalité dans cette province. Il affirme que cette situation provoque déjà des conséquences néfastes, ajoutant : « Les pluies, qui se sont abattues les fois dernières à Mwenga et à Tubimbi dans le territoire de Walungu, ont emporté des villages et des ponts ».

Des agents de l’ICCN sensibilisent les populations aux questions de la déforestation et des énergies durables. Le programme recherche également des organisations locales capables de produire des briquettes biomasse. Il leur donne une formation de quatre jours sur la production, le marketing et la vente de briquettes.

« Ce nouveau carburant présente l’avantage d’être une source d’énergie durable, écologique et bon marché. Le coût de production est bas. Les matières premières sont abondantes, et les briquettes fournissent 70 pour cent d’énergie en plus par rapport au makala », affirme Balemba à IPS.

Mais, certains vendeurs qui vivent de la coupe des arbres réagissent : « Nous n’avons que ce seul travail depuis nos ancêtres ; c’est notre vie. Qu’allons-nous devenir ? ».

Il faudra du temps pour faire comprendre à ceux qui doutent encore des désastres de la déforestation sur leur vie et celle des autres, reconnaissent les agents de l’ICCN.


Source : International Press Service.

Xavier Dufail

Maroc : présentation du Plan Solaire Marocain

Jean-Louis Borloo (ministre français de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de la Mer) et Amina Ben Khadra (ministre marocain de l’Énergie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement) ont présenté du Plan Solaire Marocain mercredi 11 mars 2010. Il prévoit la construction d’une capacité de production électrique utilisant l’énergie solaire de 2GW entre 2015 et 2019.

Le Plan Solaire Marocain est une initiative majeure pour favoriser le développement des énergies renouvelables. Un premier appel d’offre sera lancé dès l’automne 2010 pour construire et exploiter plusieurs centrales d’une capacité de 500 MW à Ouarzazate.

Dans le détail, le projet marocain comportera 5 centrales solaires à :

- OUARZAZATE : Puissance : 500 MW / Superficie : 2500 ha / Production : 1150 GWh/an

- AIN BENI MATHAR : Puissance : 400 MW / Superficie : 2000 ha / Production : 835 GWh/an

- FOUM AL OUAD : Puissance : 500 MW / Superficie : 2500 ha / Production : 1150 GWh/an

- BOUJDOUR : Puissance : 100 MW / Superficie : 500 ha / Production : 230 GWh/an

- SEBKHAT TAH : Puissance : 500 MW / Superficie : 2500 ha / Production : 1040 GWh/an

Ainsi, en 2020, le Maroc prévoit que la part de la puissance électrique installée en énergie renouvelable (éolien, solaire, hydraulique) s’établira à 42% du parc.

Les objectifs du Plan Solaire Marocain sont cohérents avec ceux du Plan Solaire Méditerranéen (PSM), volet particulièrement important de l’Union pour la Méditerranée, qui vise à développer des projets de centrales électriques utilisant des sources d’énergies renouvelables sur les rives Sud et Est de la Méditerranée pour une production additionnelle totale de 20 GW d’ici 2020.

La France et le Maroc ont convenu de mettre en place un partenariat institutionnel, technique et financier afin d’assurer le succès du Plan Solaire Marocain.


Source : MEDDEEM.

Xavier Dufail

Kenya : le programme de DEEP Afrique de l’Est porte ses fruits

GVEP International a lancé le programme DEEP (projet de développement des entreprises du secteur Energie) en mars 2008 pour une période de 5 ans. Ses principaux objectifs sont la création de 1800 micro- et petites entreprises du secteur Énergie et la formation de 300 coachs d’entreprises formés et qualifiés prêts à être employés dans les zones rurales et péri-urbaines d’Afrique de l’Est.

Les programmes de formation DEEP aident les micro entreprises rurales qui fabriquent et vendent des produits énergétiques à se développer dans l’ouest du Kenya.

Mary Waanshiro est une grand mère et une ancienne de la région de Gitogua à la pointe de Ruiru au Kenya. Mary est également membre d’une coopérative d’épargne et de crédit, appelé plus communément par la plupart des femmes au Kenya « le manège ». Ce groupe très impliqué de femmes mettent en commun leur argent puis ensuite accorde des prêts jusqu’à 2000 shillings kenyan (l’équivalent de 17£) aux membres, permettant aux femmes d’investir dans de petites entreprises. L’activité de Mary est d’assembler des cuisinières et de les vendre depuis chez elle.

Avec cette entreprise, Mary propose à ses voisins un moyen plus écologique et plus abordable pour cuisiner leurs repas quotidiens. Son financement provenant du « manège » l’a aidée à acheter son matériel initial. Le petit profit réalisé lui permet de nourrir sa famille.

Maintenant, Mary, tout comme des milliers de femmes du Kenya qui font partie de ce type de programmes, continue à avoir des difficultés car elle manque de formation basique et de compétence à faire tourner un business au-delà de chez elle. En moyenne, elle fait 6 cuisinières sans feu par mois, et durant les bons mois, les ventes atteignent un maximum de 12 cuisinières.

En août 2009, Mary a participé à un programme de formation entrepreneuriale organisé par DEEP (Projet de Développement des Entreprises Energétiques). Un mois plus tard, Mary disait que le programme de formation DEEP l’a aidée à trouver des idées pour développer son entreprise, comme la création d’un nouvel atelier sur ses terres pour assembler et vendre les cuisinières sans feu. Elle a également reconnu qu’elle a appris énormément en matière de tenue des comptes et de la manière d’attirer plus de clients.

Cependant, même avec une motivation et connaissance supplémentaire, Mary n’est toujours pas capable de faire passer son activité à la vitesse supérieure – son rêve est de passer du travail à la maison au marché. Elle aurait besoin de plus d’assistance avec l’assemblage des cuisinières sans feu, ce qui demanderait plus de financement pour payer du personnel. Mary veut également plus de soutien dans la réalisation d’un plan marketing pour promouvoir ses cuisinières au-delà de son quartier.

Ce sont des problèmes qui seront étudiés avec les coachs d’entreprise formés par DEEP qui aideront les participants à continuer à développer leurs compétences et consolider leur entreprise bien après que le programme ne se termine.

Pour plus de renseignements sur le programme DEEP, visitez la page projet sur le site de GVEP International (http://www.gvepinternational.org/project/53/)

Laure Ego, GVEP

Salon de l’énergie renouvelable d’Afrique de l’Est 2010

Ce salon se tiendra les 6 et 7 avril 2010 à Nairobi (Kenya), sur le thème : « créer des marchés de l’énergie renouvelable en Afrique de l’Est »

« The Eastern Africa Renewable Energy Summit & Exhibition 2010 »

Lieu : Laico Regency Hotel, Nairobi, Kenya

Les thèmes de ce salon seront :

  • Cadre législatif et politiques sectorielles
  • Finance et investissement
  • Énergies renouvelables pour le développement urbain et rural
  • Développement et transfert de technologie
    • La biomasse et les biocarburants en Afrique de l’Est
    • L’énergie solaire et l’énergie éolienne
    • Hydraulique et géothermie
    • La cogénération

Participants attendus :

- Des services publics

- Des banques et des sociétés de financement

- Des sociétés de télécommunications

- Les sociétés d’énergie renouvelable

- Des ministères et départements du Gouvernement

- Des sociétés pétrolières et de l’énergie,

- Des fabricants de matériel pour l’énergie

- Des institutions financières internationales – Banque mondiale / SFI / BAD

- Des organisations multilatérales et bilatérales : l’ONUDI, l’USAID, DFID, JICA

- Des entreprises et organisations internationales

Plus d’informations sont disponibles sur le site de l’organisateur (en anglais).

Xavier Dufail

Mozambique : congrès Bioenergy Markets Africa 2010

Ce congrès, organisé à Maputo (Mozambique) du 11 au 13 mai 2010, réunira les acteurs du domaine des bioénergies d’Afrique de l’Est et d’Afrique australe.

« Bioenergy markets Africa 2010 : Expanding sustainable bioenergy production »

Maputo, Mozambique

du 11 au 13 mai 2010

Cet événement réunira des acteurs clés de la région – avec un accent particulier sur le Mozambique, la Tanzanie, l’Ouganda, le Kenya, la Zambie, le Malawi et Madagascar – avec des experts de l’industrie mondiale. Cette manifestation fait partie de la série Global Bioenergy Markets qui en est à sa 5ème année et a été fréquenté par plus de 7000 délégués à ce jour.

Principales raisons de participer :

- Acquérir une compréhension approfondie de la bioénergie, des biocarburants et des marchés du jatropha

- Comprendre les appuis politiques et le stade de développement de chaque pays

- Écouter les experts, qui partageront leurs prévisions sur la croissance future du marché

- Identifier les opportunités d’investissement dans la région

- Options de tarification flexible

- 50% de rabais sur la fréquentation au World Biofuels Markets pour les participants à cet évènement

- Études de cas situés dans la région et au-delà

- Participer à une série de débats interactifs et contribuer à former ce marché qui évolue rapidement

- Profiter des opportunités de réseautage grâce à un notre outil de réseautage en ligne, avant, pendant et après l’événement

- participer à l’atelier pré-conférence en lien avec le Brésil et l’Inde


Source : le site de l’événement (en anglais).

Xavier Dufail

Tunisie : réduire de 20% la demande en énergie à l’horizon 2011

La Banque mondiale (BM) et l’Agence française de développement (AFD), viennent d’octroyer à la Tunisie, deux lignes de crédits réservées à la maîtrise de l’énergie, l’accompagnement et l’assistance techniques dans ce cadre.

Inscrits dans le cadre de la mise en œuvre du programme quadriennal de maitrise de l’énergie (PQME) pour la période 2008-2011, ces deux lignes de crédits ont été lancées afin de mobiliser les ressources financières appropriées et faciliter l’accès à des instruments idoines de financement.

En effet, la ligne de crédits octroyée par la Banque mondiale, d’un montant de 42,3 millions de dinars, est réservée aux projets de cogénération et d’efficacité énergétique.

Distribuée via trois banques de la Place à savoir l’Amen Bank, la Banque de l’Habitat (BH) et la Banque de financement des petites et moyennes entreprises (BFPME), cette ligne est accompagnée d’un programme d’assistance technique ayant pour objectif de venir en aide aux industriels.

Quant à la ligne de crédits accordée par l’AFD, d’un montant de 40 millions d’euros, elle est ouverte auprès de trois banques, la Banque Internationale Arabe de Tunisie (BIAT), la Banque de Tunisie (BT) et l’Union Bancaire pour le Commerce et l’Industrie (UBCI).

La ligne de crédit de l’AFD est, par ailleurs, accompagnée d’une subvention au profit des deux agences techniques concernées, l’Agence nationale pour la maitrise de l’énergie (AMNE) en matière de maitrise de l’énergie et l’Agence nationale pour la protection de l’environnement (ANPE) pour tout ce qui est dépollution.

Signée en Tunisie le 16 novembre 2009, cette ligne de crédit a profité, jusqu’à maintenant, à seulement deux entreprises industrielles, mettant à leur profit un montant de 4,4 millions de dinars dédiés à la réalisation de projets d’efficacité énergétique.

Force est de savoir dans ce contexte que la cogénération est un secteur des plus rentables et efficaces. Le Directeur Général de l’ANME, M. Aissa Ayadi, a souligné lors d’une journée d’information tenue le 3 mars 2010 à Tunis et dédiée à la présentation de ces deux lignes de crédit, que cinq industriels utilisent ce système en Tunisie.

Quant au PQME, qui ambitionne de faire baisser, à hauteur de 20%, la demande en énergie à l’horizon 2011, il a réussi jusqu’à la fin 2009 de réduire cette demande de 13%.


Source : Info Tunisie.

Xavier Dufail

Éthiopie : la GTZ prévoit d’installer 15000 projets d’énergie solaire par mois

La GTZ prévoit d’installer 15000 systèmes solaires par mois en Éthiopie, où seulement moins d’un pour cent de la population rurale utilise l’énergie solaire, en raison de la faiblesse des investissements dans le secteur.

La GTZ travaille en Éthiopie sur le développement de l’énergie solaire, l’énergie hydroélectrique et l’énergie éolienne. Les installations serviront de systèmes de secours dans les zones où l’électricité est disponible et comme sources d’énergie dans les zones où l’électricité ne l’est pas.

Le projet Access to Modern Energy Service Ethiopia (AMES-E) de la GTZ prévoit l’installation de systèmes photovoltaïques dans 100 zones hors réseau, en mettant l’accent sur les centres de santé publique des zones reculées.

Ces systèmes solaires PV fourniront assez d’énergie pour la réfrigération des vaccins, les examens ambulatoires ou hospitaliers, ainsi que pour l’utilisation de microscopes et autres technologies médicales.

Des endroits comme Gebato, Ererta, Hagera Sodita, Aleta Wondo, tous dans la Southern Nations, Nationalities and Peoples (SNNP) Regional State, ont bénéficié d’installations hydroélectriques de petite échelle pour alimenter des écoles, des hôpitaux et des maisons.

Le paiement des services fournis à ces utilisateurs seront effectués à l’institution pour le développement de l’eau situés dans chacune de ces lieux. L’institution a reçu un certificat temporaire de l’Ethiopian Electric Power Corporation (EEPCo) pour leur permettre de percevoir des frais de service jusqu’à ce que soit délivré un permis officiel.

En plus de cela l’AMES-E pilotera, en partenariat avec des organisations locales non gouvernementales telles que Selam Vocational Training et les Centre NATS pour le développement de la la technologie et des compétences, l’assemblage et éventuellement la fabrication de micro-turbines hydroélectriques, et mettra en place un atelier d’installation pour tester les matériels.

Il y a maintenant au moins trois entreprises privées qui ont rejoint le marché : l’entreprise Lydetco solaire et SolarNow qui sont locales, et Sola23, une société allemande. La GTZ facilite la formation des intervenants à l’aide des experts internationaux. Actuellement, un professeur du Bangladesh se trouve en Éthiopie à cet effet.

L’Agence Éthiopienne pour l’Énergie (AEE) et le ministère des Mines et de l’Énergie (MOME) travaillent également sur un budget pour les investissements dans les systèmes solaires de sauvegarde pour aider lors de pannes d’électricité. Ce budget, qui en est à sa troisième version
Le projet de loi, maintenant dans sa troisième version, devrait être adopté par le Parlement, selon Joachim Gaube, chef de projet au bureau de coordination d’accès à l’énergie moderne de la GTZ.

La GTZ a installé et équipé en énergie solaire les zones rurales et reculées du pays pendant les deux dernières années et demie, avec le soutien financier des gouvernements néerlandais et allemand. Le gouvernement éthiopien facilite le travail. Les facultés de technologie des universités Hawasa et Jimma travaillent également en étroite collaboration avec la GTZ pour introduire la technologie à la population locale.


Source : Ethiopian History (en anglais).

Xavier Dufail

La lettre du Riaed n°37

A la Une

Un inventaire des opportunités de réduction d’émissions de GES en Afrique subsaharienne

Un rapport de la Banque mondiale détaille, sur 44 pays d’Afrique subsaharienne, les opportunités de réduction d’émissions de gaz à effet de serre dans 22 domaines. Au travers de l’approche MDP, cette étude a pour objectif d’explorer le potentiel offert par les projets énergétiques à faible contenu en carbone qui peuvent contribuer au développement de l’Afrique subsaharienne. Dans ce but, l’équipe de réalisation de l’étude a identifié les technologies pour lesquelles il existe déjà des méthodologies MDP et qui ont déjà donné lieu à projets MDP dans d’autres régions en voie de développement.

Actualités

Sénégal : accord de 9,5 milliards de FCFA pour l’électrification rurale de 19574 ménages Le ministre sénégalais de l’énergie, Samuel Sarr, a signé vendredi 12 février 2010 un accord avec la Banque Mondiale(BM) qui va permettre l’accès à l’électricité à 19574 ménages, soit plus de 200 000 habitants des zones rurales, pour un investissement total de 9,5 milliards FCFA.

Inde : diffusion de fours économes en énergie, un potentiel énorme de réductions de CO2 Une entreprise a développé en Inde différents types de foyers améliorés, avec une introduction auprès des utilisateurs appuyée par une ONG locale.

Mozambique : EDF – électrification des zones rurales des districts de Buzi Chibabava, province de Sofala Avis de passation de marché pour une extension/amélioration du réseau électrique connecté à une centrale hydroélectrique.

Utiliser le Mobile pour élargir le réseau Le programme GSMA Green Power pour Mobiles a publié un nouveau livre blanc aujourd’hui, appelé “Force Communautaire – Utiliser le Mobile pour élargir le réseau ».

Afrique : financement innovant pour un développement à faible émission carbone GVEP International vient de publier un papier sur les mécanismes de financement innovants et la manière dont ils peuvent être utilisés pour élargir les investissements dans les technologies à faible émission de carbone en Afrique.

Amérique Centrale : Nouvelles idées pour soutenir les énergies renouvelables26 projets ont remporté des prix jusqu’à hauteur de 200000 dollars US chacun pour développer leurs concepts présentés lors du Concours IDEAS 2009 Energie.

Afrique de l’Est : Les briquettes, un combustible au prix abordable et une affaire rentable pour les petits entrepreneurs. Christopher Cleaver, ingénieur mécanicien, fait un compte rendu à GVEP International depuis le marché de la ville de Ranen, au Kenya, où il conduit une étude sur les briquettes.

Burkina Faso : 38 millions USD de la BAD pour le financement d’un projet d’électricité Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement, a approuvé à Tunis, le mercredi 27 janvier 2010, un prêt de 24,2 millions d’UC (équivalent à 38 millions USD) sur les ressources du Fonds africain de développement (FAD), le guichet concessionnel du Groupe, pour financer le projet de renforcement de l’infrastructure électrique et de l’électrification rurale dans le pays. Le Conseil a également approuvé un don FAD de 950000 UC (1,49 millions USD) pour le même projet.

Mali : de l’énergie solaire pour fabriquer du pain L’énergie solaire a remplacé le bois de chauffe pour la fabrication du pain dans le village de Bougoula.

Nigeria : l’Agence nigériane de protection de l’environnement va produire de l’électricité à partir des déchets L’Agence pour la protection de l’environnement d’Abuja (AEPB) prévoit de produire 240 MW d’électricité à partir de déchets produits sur le territoire de la capitale fédérale (FCT).

La BEI soutient le Pool d’énergie d’Afrique de l’Ouest La Banque européenne d’investissement (BEI) a approuvé le 21 décembre 2010 à Bruxelles un accord de don de 935.000 euros en faveur du Pool d’énergie d’Afrique de l’Ouest (WAPP, sigle en anglais).

Cameroun : 23 biodigesteurs construits en 6 mois Une étude sur les projets de mise en place de biodigesteurs fait le point sur le potentiel du Cameroun à développer des installations de ce type.

Cameroun : le biogaz au secours des ménages Cette énergie renouvelable, expérimentée dans trois régions du Cameroun, recèle d’énormes avantages pour les populations à faibles revenus.

Tunisie : partenariat avec l’Espagne pour deux centrales éoliennes à Bizerte Un partenariat entre la Tunisie et l’Espagne va permettre la mise en service de 2 aérogénérateurs dans la région de Bizerte. Ils fourniront une puissance de 120 MW.

Maroc : création de l’Agence des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique et de l’Agence marocaine de l’énergie solaire La Chambre des conseillers a adopté, le 8 janvier 2010, deux projets de lois portant création de « l’Agence marocaine de l’énergie solaire » et de « l’Agence nationale pour le développement des énergies renouvelables et l’efficacité énergétique ».

Sénégal : pour raccorder 229 000 ménages, l’Aser est à la recherche de 134 milliards FCFA Un Programme d’urgence 2008-2012 de mise en œuvre de 12 concessions d’électrification rurale doit permettre, à terme, le raccordement de près de 229 000 ménages ruraux. Ce programme nécessite un effort financier de 134 milliards de francs CFA.

Burkina Faso : 5 milliards de FCFA du Fonds Abu Dhabi pour construire le barrage de Samendén Le Burkina Faso va bénéficier d’un prêt de 5 milliards de francs CFA du Fonds Abu Dhabi pour le développement (FADD) pour le financement partiel du projet de construction du barrage de Samendéni. Le montant du crédit, remboursable en quinze ans, est assorti d’un différé de cinq ans.

Le Fonds pour les technologies propres investit 750 millions de dollars dans l’énergie solaire concentrée dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord Le Fonds pour les technologies propres a approuvé le 2 décembre 2009 un financement de 750 millions de dollars pour accélérer le déploiement de l’énergie solaire concentrée, une initiative qui s’inscrit dans le cadre d’un plan d’investissement qui mobilisera encore 4,85 milliards de dollars supplémentaires. Pour ce faire, le Fonds investira dans les programmes d’énergie solaire concentrée de cinq pays de la région MENA : Algérie, Égypte, Jordanie, Maroc et Tunisie.

Mozambique : annulation d’un grand projet de biocarburants Le Conseil des Ministres du Mozambique a fait une annonce importante fin décembre 2009, l’annulation d’une concession de 30 000 ha de terres à l’entreprise de production de biocarburants Procana, dans le District de Massingir.

Maroc : le premier appel d’offres pour la construction des centrales solaires pour fin février 2010 Le Maroc lancera à la fin du mois de février 1010 un appel d’offres pour la construction de la première centrale solaire, entrant dans le cadre du Projet Marocain de l’Énergie Solaire.

Chine : financement de l’AFD pour des projets énergétiques Le 17 décembre 2009 l’AFD a approuvé l’octroi d’un prêt de 120 millions d’euros à la République populaire de Chine pour le financement de projets d’efficacité énergétique et d’énergies renouvelables.

Afrique du Sud : financement d’entreprises, par l’AFD, pour la maîtrise de l’énergie Le 17 décembre 2009 l’AFD a approuvé l’octroi d’un financement de 120,7 millions d’euros (ligne de crédit de 120 millions d’euros ouverte aux banques participantes et subvention de 700.000 euros à la South African National Energy Development Institue – SANEDI) pour un programme d’appui à la maîtrise de l’énergie en faveur des entreprises privées du secteur industriel et commercial.

Vietnam : plan national de développement des énergies renouvelables L’objectif général du plan national de développement des énergies renouvelables jusqu’en 2015 est d’atteindre un volume de production d’électricité d’environ 3% du total national, et de 4% pour 2025.

Colloques, conférences, rencontres, forum…

Kenya : Africa Carbon Forum 2010 L’African Carbon Forum, 2ème édition, aura lieu du 3 au 5 mars 2010, à Gigiri (Kenya).

Kenya : conférence « les Stratégies pour l’Électrification Rurale en Afrique : leçons et perspectives » Le Club des Agences et Structures nationales africaines en charge de l’électrification rurale (CLUB-ER), organise en partenariat avec le Ministère de l’Énergie du Kenya, une conférence qui se déroulera du 23 au 26 mars 2010 au Mombassa Continental Resort (Mombasa – Kenya), sur le thème : « les Stratégies pour l’Electrification Rurale en Afrique : leçons et perspectives ».

Africa Energy Forum 2010 L’Africa Energy Forum organise son 12ème forum annuel à Bâle (Suisse) du 29 juin au 1er juillet 2010.

MENASOL 2010 : conférence sur le solaire au Caire Cette conférence, qui se déroulera les 4 et 5 mai 2010 au Caire (Égypte), traitera des sources de financement et du développement des projets solaires en Afrique du Nord et au Moyen-Orient.

Premier Forum EURAFRIC africain La première édition africaine du Forum EURAFRIC du 9 au 11 mars 2010 à Brazzaville (République du Congo).

Global Forum on Sustainable Energy 2010 Le Forum global sur l’énergie renouvelables (Global Forum on Sustainable Energy, GFSE) veut faciliter les discussions entre les acteurs du domaine et les partenariats public-privé sur ce thème.

Cameroun : conférence internationale sur l’énergie et l’eau La conférence internationale sur l’énergie et l’eau au Cameroun veut fournir une plate-forme à toutes les parties prenantes et a pour but de promouvoir l’investissement, d’évaluer les principaux défis et opportunités dans ces secteurs.

Salon de l’innovation financière pour le développement Le « Salon de l’innovation financière pour le développement » est un événement international organisé par l’Agence Française de Développement (AFD), la Bill & Melinda Gates Foundation et la Banque Mondiale. Il se tiendra les 4 et 5 mars 2010, à Paris.

Ressources

Derniers documents (études, applications…) proposés en libre téléchargement :

Jatropha : une récolte bioénergétique pour les petits producteurs Cette publication présente une compilation d’informations sur les principaux problèmes pratiques concernant le développement du jatropha dans les pays pauvres. Les informations, présentées par spécialistes du monde entier lors de la Consultation internationale sur le développement du jatropha dans les pays pauvres, qui s’est tenue à Rome en Italie en avril 2008, est basée sur des rapports de recherche et des recherches encore en publiées.

SustainergyNet, lettre d’information – février 2010 Le projet SustainergyNet, dont l’objectif est de promouvoir la participation des organisations de la société civile en Afrique aux processus d’orientation des politiques de recherche dans le domaine du développement durable et de la gestion de l’énergie, publie sa lettre d’information de février 2010.

Newsletter Facilité Energie CEMAC n°3 Ce document informe de l’avancée du projet « Facilité Energie CEMAC – Électrification Périurbaine Intensive ».

Tanzanie : biocarburants, accès aux terres et moyens de subsistance en milieu rural L’objectif de ce rapport est de décrire les modèles actuels de développement des biocarburants et de culture dans les zones rurales tanzaniennes afin d’améliorer la compréhension du rôle des diverses menaces potentielles et opportunités sur son expansion.

Cameroun : note technique sur le bois-énergie Cette note présente la politique forestière et environnementale au Cameroun, le potentiel de la biomasse forestière, les contraintes institutionnelles, légales et réglementaires liées à l’expansion de cette filière. Enfin, certaines perspectives de son développement sont explorées.

Les marchés ruraux de bois au Niger Ce document d’IIED (International Institute for Environment and Development) est un bilan de l’appui danois à la Stratégie Énergie Domestique du Niger 1989-2003.

Avantages et désavantages de l’huile de jatropha Cet article, extrait de Défis Sud, synthétise les avantages et désavantages de deux types d’exploitations de culture de jatropha : les exploitations larges, et celles qui sont familiales.

Sun Connect : un nouveau magazine sur l’électrification rurale La fondation Énergie solaire (Stiftung Solarenergie), une ONG allemande, a lancé son premier numéro d’un nouveau magazine sur l’électrification rurale et le photovoltaïque : Sun Connect.

Blogues du Riaed

Petit site dédié à un projet, une rencontre, une institution… Vous pouvez présenter vos connaissances et proposer des ressources en libre téléchargement.

Le Programme Énergie Eau Solidarité Foundiougne (EESF) alimente son blogue « Biocarburants et développement rural au Sénégal ».

Annuaire du Riaed

Inscrivez vous en qualité d’expert, ou inscrivez votre entreprise / institution / projet, etc. dans l’annuaire du Riaed pour être facilement identifiable et joignable. Vous le ferez en ligne, en quelques minutes, à la page http://www.riaed.net/spip.php?breve6

Assistance technique et études électriques (ATEE sprl) Congo

Mali biocarburant Assistance technique pour la production de biodiesel à base d’huile de jatropha, palme, palmiste et coton, Mali

E.venture Ltd Ingénierie de l’environnement, Maurice.

Soleil et développement Aide à l’installation de kits photovoltaïques familiaux en zone rurale subsaharienne.

KONATÉ Abdoul Karim Sciences de l’environnement, Mali.

Association Terres Jaunes Mali

SECK Abdoulaye Consultant en efficacité énergétique et services à l’énergie

Agence de développement de l’électrification rurale (ADER) Mauritanie

AGRI-DADJE Bureau d’étude basé en Côte d’Ivoire

Voix d’Afrique : énergie solaire en Côte d’Ivoire

Opportunités de financement de projets

Inde : le Défi Mondial de l’Énergie – Délai prolongé pour la remise de projets Le délai de participation au Global Energy Challenge (Défi Mondial de l’Energie) – « Promouvoir le Changement – de l’énergie pour les pauvres en Inde » a été prolongé au 30 mars 2010.

Afrique : Opportunités de financement : le PPI, Programme de Petites Initiatives du FFEM Le Fonds Français pour l’Environnement Mondial lance la deuxième phase de son Programme de Petites Initiatives (PPI) qui a pour objectif de soutenir les organisations de la société civile des pays d’Afrique de l’Ouest, d’Afrique Centrale, de Madagascar et du Mozambique, actives dans la protection de la biodiversité et la lutte contre les changements climatiques.

Offres d’emploi

Poste de consultants en politique d’accès à l’énergie, pour le PNUD Le PNUD recherche des consultants internationaux pour une mission d’appui aux états membres de la CEDEAO pour la mise en œuvre des politiques d’accès aux services énergétiques.

Emploi-Environnement, un moteur de recherche pour des offres d’emploi dans le secteur de l’énergie par régions Ce site présente de nombreuses offres d’emplois actualisées, dans les secteurs de l’environnement, de l’énergie… Sa page d’accueil propose un moteur de recherche, autorisant des recherches par secteur, types d’emplois et régions du monde, voire par pays.

Formation, stages, partenariat, bourse d’échanges

Stage d’ingénieur – solaire thermique L’université Norwegian University of Science and Technology – NTNU – de Trondheim (Norvège) travaille sur un projet de concentrateur solaire à échelle familiale en coopération avec 5 universités africaines. Elle recherche un jeune ingénieur pour un stage de 5 à 6 mois, qui s’effectuera à Sor-Trondelag en Norvège.

Sites francophones sur l’énergie

Une liste de sites francophones et de réseaux sur l’énergie est proposée à la page http://www.riaed.net/spip.php?rubrique=34

Autres liens et réseaux

Une liste de sites anglophones et de réseaux internationaux sur l’énergie est proposée à la page http://www.riaed.net/spip.php?rubrique=35

Madagascar : des communes se mobilisent pour accéder à l’électricité

Plusieurs communes de la région Sava (Madagascar) se mobilisent pour financer des études sur la construction de centrales hydroélectriques.

Les habitants de plusieurs communes situées dans trois districts de la région Sava (Sambava-Antalaha-Vohémar-Andapa) se sont mobilisés pour financer entièrement des études techniques pour la construction de petites centrales hydroélectriques. Eloignés de plusieurs kilomètres des grandes villes, ils habitent dans de petits villages, voire des hameaux. C’est pourquoi ils ont décidé de ne plus compter sur le seul État et la seule Jirama pour avoir du courant électrique.

18 sites identifiés

Les études confiées aux chercheurs du Centre national des recherches industrielles et techniques (CNRIT) sont à l’heure actuelle terminées. Les centrales n’attendent plus que la concrétisation des intentions des bailleurs de fonds nationaux, internationaux et privés pour être réalisés.
« La démarche est vraiment unique car l’initiative vient entièrement de la base. La mobilisation des habitants a été exceptionnelle car ils veulent bénéficier de l’électricité au plus tôt », déclare Joseph Benitsiafantoka, directeur du développement rural de la Sava.

Les chercheurs du CNRIT ont identifié 18 sites qui ont des capacités variant entre 7 kW et 10 MW chacun, selon des calculs faits au plus bas niveau des cours d’eau. Pour pouvoir réaliser au plus vite ces projets, l’idée des chercheurs consiste à lancer d’abord les petites et moyennes centrales qui ne nécessitent pas de gros investissements. Pour amoindrir le coût, ils préconisent également l’utilisation optimale des matériaux locaux comme les poteaux qui serviront à conduire l’électricité jusqu’au village, la main-d’œuvre et même la construction des turbines.

« Nous allons appliquer des technologies qui ont déjà fait leurs preuves. Seuls les alternateurs et les fils électriques devront être importés », explique Mamitiana Ramamonjisoa, un des chercheurs du CNRIT.

Vu l’origine du projet, la population pourra s’approprier les futures centrales sans problème. Ce qui minimise fortement les risques de vol ou de vandalisme sur les installations.

Par ailleurs, avec plus d’une quinzaine d’années d’expérience dans ce domaine, le CNRIT peut assurer la fiabilité de ses études techniques. Il ne reste plus que le dernier coup de pouce des autorités de tutelle et des bailleurs de fonds potentiels pour que les maisons des 560 000 personnes concernées par le projet soient éclairées.


Source : L’Express de Madagascar.

Xavier Dufail

Laos : accord de développement de 300 MW hydroélectriques

Velcan Energy a signé en janvier 2010 un accord de joint-venture avec la société d’État Laotienne ECI (Electrical Construction and Installation) qui prévoit le développement de plusieurs centrales hydroélectriques de moins de 50 MW au Laos.

Velcan Energy et ECI ont pour objectif de développer conjointement des projets pour un total de 300 MW.

ECI est une entreprise d’État Laotienne, sous la tutelle du Ministère des Énergies et des Mines. ECI intervient dans la distribution de l’électricité au Laos, la gestion du réseau de transmission ainsi que le développement de l’accès à l’électricité en zone rurale. ECI a été choisie par le Gouvernement Laotien pour représenter ses intérêts dans les projets hydroélectriques de moins de 50 MW.

Antoine Decitre, co-Managing Director de Velcan Energy : « Le Laos possède un potentiel hydroélectrique de 28 000 MW. Aujourd’hui, seul 1 670 MW ont été construits. Le Laos a besoin d’électricité pour son marché intérieur, et peut également exporter vers la Thaïlande, le Vietnam, le Cambodge ou la Chine. »


Source : Velcan Energy.

Xavier Dufail