La majorité de la population du Myanmar reste dépendante des combustibles solides (bois et charbon) pour les besoins de cuisson. En milieu rural, 80% de la population utilisent le bois, et ce, quel que soit le niveau de revenus. Conséquence de cela, la pollution (monoxyde de carbone et particules fines) de l’air intérieur par les fumées fait partie des trois principales causes de maladies, en particulier pour les femmes. Par ailleurs, au plan environnemental, le pays connait un taux de déforestation très élevé et, selon le PNUE, le passage à l’utilisation de foyers de cuisson améliorés représenterait un potentiel important de réduction des émissions de CO2.
Cette étude, réalisée par EMC pour le programme Stove+ du GERES, fournit un état détaillé de la situation du secteur des énergies de cuisson et du secteur des cuiseurs améliorés au Myanmar, ainsi que de nombreuses conclusions et recommandations à propos de l’offre et de la demande en combustibles et équipements, des partenariats, de la planification ou encore de la finance carbone.