La Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG) a pris en charge le projet d’éclairer 4000 foyers au Rwanda.
L’expérience et les compétences d’un pays africain sont mises au service d’un autre pays africain. Ce projet est un exemple un partenariat gagnant-gagnant entre le Nord du continent et l’Afrique subsaharienne.
Malgré les difficultés de transport et la main mise des pays industrialisés sur le continent africain, la Tunisie est parvenue à déblayer le terrain pour une coopération où le profit est partagé équitablement et de façon équilibrée.
Face à une Europe en crise, il est vital pour la Tunisie de chercher d’autres débouchés, et l’Afrique en est un.
Un partenariat prometteur s’annonce entre la Tunisie et le Rwanda à travers la convention générale de coopération et d’assistance, signée en janvier 2008 entre la STEG et Electrogaz Rwanda.
L’électrification de 4 000 ménages rwandais, dont le coût total s’élève à 10 millions de dinars en devises est le fruit de cette coopération. C’est un premier jalon sur la voie de l’instauration d’une coopération énergétique entre les deux pays.
Un projet plus ambitieux et beaucoup plus important est en cours de préparation entre les deux parties. Il fait partie du protocole d’accord bilatéral en matière d’énergie signé récemment à Tunis entre la Tunisie et le Rwanda. Le projet, financé par la Banque mondiale, sera lancé en octobre 2009. Il vise l’électrification de 160.000 nouveaux branchements basse tension à mettre en service entre 2009 et 2012. Le budget alloué à ce projet dépasserait les 150 millions de dollars.
D’ores et déjà, des pays ont manifesté leur intérêt pour une éventuelle coopération dans le domaine énergétique, en particulier le Burkina Faso, le Kenya et la République démocratique du Congo. Plus d’une trentaine de conventions de coopération et de partenariat lient déjà la STEG avec des entreprises d’électricité et de gaz à travers le monde.
Source : un article de Moncef Bedda diffusé le 2 février 2009 sur le site de Business News.
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