Biogaz, Le Partenariat agit au Sénégal et en Moldavie

Créée en 1981 sous le nom « Partenariat Lille Saint-Louis du Sénégal », l’association Le Partenariat émane au départ d’une volonté de faire vivre le jumelage entre les villes de Lille et Saint-Louis du Sénégal. Depuis cette époque, elle est devenue une ONG autonome et a élargi son action à d’autres territoires, le Maroc, la Guinée et, depuis 2015, la Moldavie. Et dans ce pays d’Europe de l’Est, le Partenariat a été sollicité par l’ambassade de France pour son expertise en biogaz.

En effet, depuis 2011, le Partenariat mène des projets de diffusion de la technologie biogaz au Sénégal. Une installation pilote a d’abord été construite au Centre d’Initiation Horticole de Saint-Louis. Puis plusieurs projets ont suivi  : 5 cuves construites aux abattoirs de Saint-Louis, 4 cuves aux abattoirs de Podor, et 20 cuves sont en construction à Saint-Louis, avec le concours de la ville de Lille et de la Métropole Européenne de Lille. Au niveau des abattoirs, le biogaz est très intéressant parce qu’il fournit de l’énergie tout en assainissant le quartier en éliminant les nombreux déchets organiques de ces activités.

Depuis septembre 2015, le Partenariat intervient donc en Moldavie, où une cuve de méthanisation et d’une unité d’assainissement par phyto-épuration sont en construction.  Ce test à l’échelle d’une famille rurale est complété par une étude de faisabilité pour un programme de promotion de la méthanisation à plus grande échelle.

Et des perspectives sont en cours pour doter les abattoirs de la commune d’El Aounate (Maroc) de cuves de méthanisation.

Valorisation énergétique des coques d’anacarde : le projet Cajouvalor primé par le fonds Suez-Initiatives

Le 1er juillet 2016, le projet CAJOUVALOR mis en oeuvre par RONGEAD, en partenariat avec CEFREPADE, a obtenu le Prix Suez Initiatives-Institut de France destiné à soutenir et à encourager des projets et des innovations contribuant à développer l’accès aux services de l’eau, de l’assainissement et de la gestion des déchets dans les pays en développement.

Avec CAJOUVALOR, RONGEAD et le Cefrepade ont développé une technologie de valorisation énergétique d’un déchet, les coques d’anacarde, grâce à la mise au point d’un réacteur de pyrolyse dit « H2CP » (High Calorific Cashew Pyrolyser). Le système permet de transformer les déchets issus du décorticage de la noix de cajou en deux types de combustibles : des gaz de pyrolyse alimentant notamment une chaudière, et du Biochar à usage domestique ou professionnel, distribué sous formes de plaquettes aux populations locales en remplacement du charbon de bois (issu de forêts non gérées et menacées).

La remise du Prix Accès aux Services Essentiels a eu lieu le 1er juillet à l’Institut de France

Après l’unité de l’usine GEBANA de Bobo Dioulasso (Burkina Faso) où a été mis au point le H2CP, RONGEAD a installé une 2ème unité au Mali en 2016.

En savoir plus sur le Projet CAJOUVALOR

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La section Actualités vous présente les actus et les événements de la coopération climat-énergie. Dans la Médiathèque, plus de 500 documents à découvrir grâce à des outils de recherche facile d’utilisation. Les pages thématiques vous permettent de parcourir ces éléments par thème pour explorer les différentes dimensions de la coopération climat-énergie.

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Participez aux Trophées de l’adaptation au changement climatique en Méditerranée avant le 16 septembre

L’ADEME et ses partenaires méditerranéens ont lancé le 25 mai 2016 les 1ers Trophées de l’adaptation au changement climatique en Méditerranée. Ce concours a pour but de faire émerger des solutions concrètes d’adaptation aux impacts du changement climatique.

Lancés à l’occasion de la conférence sur la transition énergétique en Méditerranée, les trophées s’adressent aux acteurs publics, en particulier les collectivités territoriales et les universités, et aux ONG associées à des acteurs publics locaux pour la mise en œuvre d’actions d’adaptation dans l’aire bioclimatique méditerranéenne.

Les projets présentés doivent porter sur une des thématiques suivantes :

  • aménagements, infrastructures et bâtiments ;
  • écosystèmes et ressources naturelles ;
  • méthodes de conception et de mise en œuvre de politiques publiques.

Les trois lauréats seront invités à participer à la COP22 du 7 au 18 novembre 2016 à Marrakech, et leurs actions seront valorisées dans une publication dédiée et lors de colloques internationaux.

La date limite de dépôt des dossiers est fixée au 16 septembre 2016.

Retrouvez les modalités d’inscription sur le site de l’ADEME

Les partenaires de l’ADEME pour les trophées sont l’Association méditerranéenne des agences nationales pour l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables ( MEDENER), l’Union pour la méditerranée (UpM), la Commission méditerranée de cités et gouvernements locaux unis (CGLU Med), le Plan bleu ainsi que le Réseau d’experts méditerranéens du changement climatique (MedECC).

Formation « Climat et coopération décentralisée : des outils pour diagnostiquer, mobiliser, financer »

Dans le cadre de son offre de formation, Cités Unies France propose un 2nd module « climat et coopération décentralisée ». Cette formation, organisée avec l’ARENE Ile-de-France, se déroulera à Paris, dans les locaux de Cités-Unies France, les 6 et 7 septembre 2016.

Destiné à acquérir des outils pour vos coopérations décentralisées, ce module vient approfondir les connaissances acquises en juin dernier, pour proposer des outils de diagnostic, de sensibilisation et de financement, au service des projets et démarches « climats », avec et pour vos territoires partenaires.

Cette formation est ouverte aux agents et élus des collectivités, en charge des relations internationales, mais aussi ceux et celles en charge du développement durable, de l’agenda 21,…

Bulletin d’inscription, tarifs, programmes (des 1er et 2nd modules) disponibles sur le site de Cités Unies France.

L’Ecole internationale d’été énergies renouvelables (EIE-ENR) se déroule cet été au Canada

Energies renouvelables, des énergies rentables ? Tel est le thème central de cette 2e édition de l’Ecole internationale d’été sur les énergies renouvelables. Coorganisée par l’Université du Québec à Trois-Rivières, la HES-SO Haute école spécialisée de Suisse occidentale, l’Université française Savoie Mont-Blanc et l’Institut 2iE de Ouagadougou, cette Ecole se déroule à Shawinigan au Québec, Canada, du 14 au 24 août 2016.

Lancée en 2015, l’EIE-ENR a pour principal objectif de fournir aux futurs chercheurs et décideurs des connaissances à jour sur les enjeux spécifiques à leur domaine, mais aussi de favoriser des échanges avec des experts internationaux afin qu’ils puissent s’inspirer des pratiques de chaque pays. Elle permet aux étudiants participants de 2iE de développer leurs connaissances dans le domaine de l’énergie et de tisser des relations avec des étudiants d’autres continents.

Les thématiques abordées : stockage et réseau, biomasse, hydroélectricité, solaire, bâtiment et rénovation énergétique. Et parmi les nouveautés du programme de cette année, un concours sur le thème de la biomasse.

L’EIE-ENR est ouverte aux étudiants, chercheurs, décideurs, professionnels, intervenants des milieux publics et d’affaires. Elle accueille 30 participants, parmi lesquels, cette année, trois étudiants africains inscrits en Master 2 Génie électrique et Energétique à l’institut 2iE.

Plus d’informations sur le site de l’Ecole internationale d’été énergies renouvelables

Energie : vent de changement selon Jeune Afrique

Jeune Afrique vient de consacrer un dossier aux changements en cours dans le domaine de l’énergie en Afrique avec :

  • les portraits de 3 jeunes entrepreneurs qui « inventent l’énergie de demain » : Solar Box Gabon (finaliste par ailleurs du prix Jeunesse de la Francophonie), Chifco ou encore African Clean Energy.
  • une infographie claire qui fournit une synthèse des principales données du continent dans le domaine énergétique par grandes régions
  • un point sur les besoins en infrastructures et les grands projets, dans le cadre notamment de l’Initiative Africaine pour les Energies Renouvelables (AREI) portée par l’Union Africaine
  • une interview de Valérie Levkov, directrice Afrique et Moyen-Orient chez EDF.

Coopération Albi-Abomey : le plan triennal 2016-2018

Il y a plus de 10 ans, le 4 juin 2005, Albi a débuté une coopération décentralisée avec Abomey (Bénin). Ces deux villes s’étaient rapprochées du fait d’un point commun original et de valeur : un patrimoine historique exceptionnel inscrit au patrimoine mondial avec la Cité épiscopale d’Albi d’une part et les palais royaux d’Abomey d’autre part.

France Gerbal-Medalle, conseillère municipale d’Albi déléguée à la coopération décentralisée, s’est rendu à Abomey il y a quelques mois pour s’entretenir avec le nouveau maire, Blaise Ahanhanzo Glélé, resserrer les liens entre les deux villes, faire le bilan des actions antérieures  et mettre au point le 4ème plan triennal d’action de coopération Albi-Abomey.

Sur la période 2016-2018, les actions pour la mise en valeur du patrimoine touristique, l’éclairage public et l’accès à l’eau potable seront poursuivies.

Dans le domaine de l’éclairage public, la plupart des actions seront dorénavant couplées avec l’accès à l’eau potable, avec la mise en place d’îlots photovoltaïques pour le pompage de l’eau. Par le passé, 16 îlots photovoltaïques ont déjà été mis en place dans des centres de santé et l’axe d’entrée de la ville a été complètement éclairé, soit 6 km de route et 50 points lumineux.

Energy Globe Awards 2017, candidatez avant le 1er novembre 2016

Energy Globe Awards a été fondé en 1999 par le pionnier de l’énergie autrichien Wolfgang Neumann et est aujourd’hui l’un des prix environnementaux les plus prestigieux.

L’objectif de ce Prix est de mettre en valeur, à l’échelle mondiale, des projets réussis dans le domaine du développement durable et de démontrer que pour de nombreux problèmes environnementaux des solutions réalisables existent déjà.

L’appel à candidature est mondial, une sélection a lieu au niveau de chaque pays (Argentine, Maroc, France …). Tout gagnant national peut devenir lauréat d’un International Energy Globe Award, dans une des cinq catégories retenues (Terre, Feu, Eau, Air, Jeunesse). Le lauréat du ENERGY GLOBE World Award est choisi parmi ces 5 finalistes.

Les projets pour la protection ou la gestion des ressources ou qui utilisent des énergies renouvelables peuvent participer à ce concours.