Bénin : vers l’appropriation des ampoules fluorescentes

Le projet « efficacité énergétique » destiné à introduire les ampoules fluorescentes compactes à basse consommation sur le marché béninois afin de réduire la demande de pointe et la consommation d’énergie des ménages, a été lancé le 18 août 2010 à Cotonou.

« D’un montant d’environ un milliards de francs CFA, financé par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM), le projet « efficacité énergétique » vise, entre autres, à créer un cadre légal de promotion de l’efficacité énergétique en adoptant des normes et étiquettes pour deux appareils électriques (lampes et climatiseurs), principaux responsables de la demande au niveau des ménages et des services », a indiqué le coordonnateur du projet de développement de l’accès à l’énergie moderne.

« Il est établi que les bâtiments publics, le commerce et surtout les ménages au Bénin regorgent d’équipements électriques énergivores notamment les ampoules incandescentes ».

Ainsi, la mise en œuvre du projet « efficacité énergétique » permettra d’éviter l’équivalent de la construction d’une centrale thermique de 10 MW et la production de 18 000 MWh d’électricité pour répondre à la demande.


Source : APAnews.

Xavier Dufail

Burkina Faso : démarrage des travaux d’interconnexion de Komtoèga, Kirsi, Téma et Bokin (électrification rurale)

Lancement le mardi 10 août 2010 des travaux d’électrification de Kirsi, Bokin et Téma dans la province du Passoré. Le 9 juillet, c’était à Komtoèga, dans la province du Boulgou. Ces localités viennent s’ajouter à la liste des centres électrifiés ou en cours d’électrification sur financement du Fonds de développement de l’électrification (FDE).

Le coût du projet d’électrification de Komtoèga s’élève à 392 millions de Francs CFA, tandis que le montant de celui de Kirsi, Bokin et Téma est de 753 millions FCFA. Le financement de ces projets est assuré par le budget d’investissement 2010 du Fonds de développement de l’électrification.

L’alimentation en énergie électrique de Téma, Bokin et Kirsi se fera par raccordement au réseau de la SONABEL à partir de Yako. Celle de Kamtoèga sera réalisée par interconnexion à partir de Garango. Le réseau électrique qui sera construit à Kamtoèga permettra dans sa phase initiale de raccorder les deux cent soixante cinq premiers abonnés. A Kirsi, Bokin et Téma, il est prévu le raccordement de trois cent vingt cinq clients dans la première phase d’exploitation du système électrique.

Par la suite, les bénéficiaires, à travers leurs structures représentatives, pourront étendre leurs réseaux respectifs pour prendre en compte progressivement les autres demandeurs. C’est l’entreprise Projet production internationale Sarl (PPI) qui a obtenu le marché pour exécuter les travaux de construction des ouvrages électriques à Kamtoèga et Kirsi, Bokin et Téma.

La durée des travaux est de sept mois pour Komtoèga et de huit mois pour les trois autres localités. L’entreprise PPI avait auparavant réalisé les travaux d’électrification de Zabré, Ouargaye, Bagassi, Solenzo, Kantchari, Tansarga et Sebba.


Source : LeFaso.net.

Xavier Dufail

Mozambique : approbation de la construction d’un deuxième barrage hydroélectrique

Le gouvernement mozambicain a approuvé le 17 août 2010 un projet de deux milliards de dollars pour la construction d’un deuxième barrage destiné à produire de l’électricité et soutenir l’économie.

Le barrage de Mphanda Nkuwa sera construit dans la province de Tété, dans le nord-ouest du Mozambique, et produira 2 400 megawatts d’électricité une fois achevé, selon le ministre de l’énergie.

Le barrage de Mphanda Nkuwa sera la seconde unité hydroélectrique du Mozambique après celui de Cahora Bassa, à 60 km en amont sur le Zambèze.

Cahora Bassa est le plus grand barrage producteur d’électricité d’Afrique, 2 075 mégawatts, dont 60% sont vendus à l’Afrique du Sud voisine.

La participation du Mozambique au projet de Mphanda Nkuwa lui permettra d’en avoir le controle par le biais des sociétés nationales Electricidade de Mocambique et Energia Capital, alors que le producteur d’électricité du Brésil Camargo Correia en détiendra 40%.

Le contrat sera finalisé d’ici la fin de l’année 2011, à l’achèvement des études sur l’impact écologique du barrage.

Cahora Bassa de son coté doit bénéficier d’une rénovation de 20 millions de dollars (15 millions d’euros) sur les quatre ans à venir.


Source : Romandie News.

Xavier Dufail

Vietnam : un projet de production de biocarburants à partir de fumier

Un système qui exploite le biogaz pour améliorer la qualité de vie des petits exploitants vietnamiens est un des six projets qui ont reçu un prix international d’Ashden.

Le ministère vietnamien de l’Agriculture et du Développement rural (MADR) a coopéré en 2003 avec l’Organisation néerlandaise pour le développement (SNV) pour mettre en place au Vietnam un programme national de production de biogaz qui utilise des déchets animaux et humains pour les transformer en une source d’énergie propre et renouvelable.

Le fumier est placé dans une cuve hermétique où il se décompose par des bactéries pour produire du biogaz – un mélange de méthane et de dioxyde de carbone. Plus de 78 000 digesteurs de biogaz ont été installés à ce jour, bénéficiant à presque 400 000 personnes, et réalisant une économie de près de 167 000 tonnes dioxyde de carbone qui autrement auraient été libérées par la combustion des combustibles fossiles.

Le projet a reçu un somme de 20 000 livres (près de 30 000 dollars US) grâce aux prix Ashden pour l’énergie, au Royaume-Uni en juin 2010.

« Plus de dix millions de petits exploitants agricoles au Vietnam vivent dans des conditions peu hygiéniques qui polluent les rivières et les eaux souterraines », a déclaré le directeur national de SNV Vietnam. « Dans le même temps, les prix du gaz étaient en hausse et la cuisson utilisant le charbon et le bois a causé beaucoup de problèmes de santé ».

« Le biogaz fournit comme produit secondaire une boue organique utilisable comme engrais organique ».

Le système coûte environ 550 dollars US par ménage, qu’il peut financer par les économies en gaz et en charbon réalisées en 2,5 ans, selon le coordinateur du projet MARD. Le gouvernement accorde une subvention de 12 %, et il est prévu que la Banque asiatique de développement aide les banques à proposer des « crédits de production de biogaz » pour les agriculteurs les plus pauvres.

Le projet a commencé au Népal, où 200 000 unités ont été construites. L’objectif au Vietnam est de 168 000 digesteurs à la fin de l’année 2012, et il est prévu une extension à sept autres pays d’Asie et six pays africains. Des projets pilotes sont en place au Bangladesh, au Cambodge et au Laos.

Le projet – l’un des plus important de son genre dans le monde – a également assuré la formation de quelque 1200 petites entreprises sur la construction de digesteurs de biogaz, pour 75 000 digesteurs supplémentaires construits à ce jour.

« Nous leur avons donné une formation technique et économique, et ils ont maintenant des activités industrielles indépendantes de la construction de digesteurs ».

« La prochaine étape est d’assurer des formations de ce type dans tout le pays. Il y a beaucoup de possibilités en renforcement des capacités … et nous avons aidé le gouvernement à élaborer des politiques appropriées. »

Les autres projets lauréats ont intégré l’utilisation de l’énergie solaire et de l’hydroélectricité. Le gagnant du « Gold Award » est D Light Design, qui a distribué plus de 220 000 lanternes solaires dans plus de 30 pays, via un réseau d’entreprises rurales.


Source : Le Réseau Science et Développement (en anglais).

Xavier Dufail

Rwanda : le gouvernement se lance dans une importante campagne de production de biogaz

Dans le but d’améliorer la gestion des déchets et la protection de l’environnement, le ministère des Infrastructures rwandais promeut un programme de production de biogaz dans toutes les écoles et les prisons du pays.

L’annonce a été faite le 26 juin 2010 par le ministre d’État chargé de l’Énergie et de l’eau lors de sa tournée dans trois écoles secondaires du district de Bugesera, où la production de biogaz projet est engagée : Rilima SS, Apebu et Nyamata High School.

Le projet est financé par le ministère « Infrastructure and World Vision » pour diminuer les frais des écoles en carburant et bois de chauffage. Il a coûté environ 84 millions de francs rwandais (soit environ 111 000 euros).

Le ministre a ajouté qu’après la mise en œuvre réussie du projet dans certaines prisons et écoles, il est devenu impératif qu’il soit mis en œuvre à l’échelle nationale pour avoir un impact plus large.

« Bien que le biogaz soit un projet très coûteux à mettre en place, nous pouvons travailler avec divers partenaires pour en faire une réalité dans tous les établissements. Le gouvernement fait aussi la promotion du biogaz dans les ménages à travers le Projet « National Domestic Biogas », qui a déjà eu des résultats positifs ».

Le directeur « assurance qualité » chez World Vision a déclaré que le projet, qui sera achevé d’ici septembre, a pour objectif de réduire l’utilisation de bois de chauffage de 50%.


Source : The New Times (en anglais).

Xavier Dufail

SustainergyWeb, un outil pour faciliter les échanges sur l’énergie avec la Société civile africaine

Le projet SustainergyNet a mis en ligne un outil interactif destiné à faciliter la participation des OSC (Organisations de la Société Civile) dans les politiques de recherche et le développement de l’énergie durable.
L’accès est libre et gratuit, à l’adresse www.sustainergyweb.eu.

Cet outil en ligne permet de :

Découvrir la communauté des acteurs de l’énergie durable grâce à une carte interactive :

- Trouver des informations de base sur les acteurs et les évènements

- Rechercher des profils par catégories ou mots-clé

- Faire un zoom sur la carte pour localiser des organisations et acteurs près de chez vous.

Créer un propre profil d’acteur et annoncer des évènements :

- Accroitre sa visibilité sur Internet

- Mettre à jour des profils déjà établis

Consulter une série d’articles sur des sujets d’énergie durable :

- Fournissant des aperçus utiles sur les questions et options d’énergie durable

- Facilitant la mise en place de vos propres initiatives

- Permettant de contribuer et de partager vos propres connaissances et expériences dans des articles wiki.

Discuter sur le développement de l’énergie durable dans le forum

- Partager des informations utiles sur la mise en œuvre de projets d’énergie durable

- Apprendre de l’expérience des autres pour démarrer votre propre initiative

- Contribuer au partage de bonnes pratiques.

SustainergyWeb est disponible en anglais et en français. Une version arabe sera disponible ultérieurement.

Mozambique : projet de production de systèmes photovoltaïques

« Le Mozambique envisage de produire des systèmes photovoltaïques ou des panneaux solaires, à travers la capture et la transformation de l’énergie solaire en énergie électrique », a annoncé le ministre de l’Énergie le 2 août 2010.

Une usine de production d’énergie solaire est prévue au parc industriel de Beluluane, à Maputo, pour un investissement initial d’environ dix millions de dollars.

Selon ministre de l’Énergie, un panel d’architectes et d’ingénieurs travaillent à la finalisation du projet de construction tandis que le gouvernement s’attèle à la mobilisation des fonds.

« Nous ne pouvons pas parler définitivement du budget, mais nous allons dépenser 10 millions de dollars pour la première phase », a indiqué le ministre, ajoutant que le gouvernement a élaboré il y a deux ans le projet original à cause de la hausse des prix du carburant notée ces dernières années.


Source : APAnews.

Xavier Dufail

Éthiopie : financement additionnel de la Banque mondiale pour un projet d’accès à l’énergie

La Banque mondiale a approuvé le 29 juin 2010 un financement additionnel de 180 millions de dollars EU pour un projet d’accès à l’énergie en Éthiopie, qui porte notamment sur le photovoltaïque et la micro-hydraulique en milieu rural.

Ce projet a pour objectif de mettre en place un programme durable pour accroître l’accès à l’électricité et améliorer l’approvisionnement en électricité en termes d’adéquation et de qualité. Il se donne également de réduire la dégradation de l’environnement, d’améliorer l’efficacité énergétique au niveau de l’utilisation finale, et d’éliminer les facteurs faisant obstacle à l’adoption de technologies renouvelables, notamment pour ce qui concerne la production d’électricité en milieu rural au moyen de techniques photovoltaïques et de micro-centrales hydrauliques. Il prévoit en outre un appui technique pour le développement institutionnel et le renforcement des capacités des principaux organismes sectoriels.

Contact :

Herbert Boh : hboh@worldbank.org


Source : Banque mondiale.

Xavier Dufail

Espagne : séminaire de l’Alliance pour l’Électrification Rurale

L’Alliance pour l’Électrification Rurale organise son séminaire PVSEC sur les nouveaux débouchés pour les entrepreneurs dans le domaine du photovoltaïque.

Date : le 8 septembre 2010

Lieu : Valence (Espagne)

Le photovoltaïque dans les pays en développement est l’objet de multiples projets, et de plus en plus les gouvernements et les opérateurs privés prennent conscience du potentiel de cette technologie dans les pays émergents et les pays en développement, en particulier dans le domaine du hors-réseau.

Les initiatives ambitieuses qui ont été lancées récemment peuvent considérablement développer le secteur PV hors-réseau dans un avenir proche. PVSEC sera l’occasion de les présenter.


Source : Le site de l’Alliance pour l’Électrification Rurale (en anglais).

Xavier Dufail

Djibouti : la Banque mondiale renforce son appui en matière d’accès à l’électricité

Les efforts que mène Djibouti pour accélérer le recul de la pauvreté dans les quartiers les plus démunis de sa capitale et améliorer l’accès de ses populations pauvres à l’électricité ont reçu le 27 juillet 2010 un appui de la Banque mondiale sous la forme de dons supplémentaires d’un montant global de 8,9 millions de dollars.

La République de Djibouti et la Banque mondiale ont en effet conclu des accords de financement additionnel pour le Projet d’accès et de diversification du secteur de l’énergie (pour 6 millions de dollars) et le Projet de réduction de la pauvreté urbaine à Djibouti (pour 2,9 millions de dollars).

Pour le Projet d’accès et de diversification du secteur de l’énergie, qui avait été approuvé en décembre 2005, ce financement additionnel vient s’ajouter au montant initial de 6 millions de dollars, portant l’enveloppe globale du financement accordé sous forme de crédit et de don par l’Association internationale de développement (IDA), le guichet concessionnel de la Banque, à 13,3 millions de dollars.

« Ce don additionnel va aider Djibouti à accroître ses efforts en vue d’élargir l’accès à l’électricité pour ses habitants à faibles revenus », a déclaré à ce sujet la vice-présidente de la Banque mondiale pour la Région Moyen-Orient et Afrique du Nord. « Il devrait aussi contribuer à améliorer l’efficacité du service d’électricité en permettant des investissements pour l’installation de compteurs et la réfection des lignes de distribution. Cette signature aujourd’hui vient renforcer des années de dialogue et de coopération active avec les autorités de Djibouti au moment même où elles cherchent à développer de nouvelles sources d’approvisionnement en électricité, y compris l’énergie géothermique. »


Source : Banque mondiale.

Xavier Dufail