Afrique de l’Est : des entreprises du secteur énergie captent l’intérêt des investisseurs

Cinq PME du secteur énergie d’Afrique de l’Est ont présenté leurs idées à des investisseurs potentiels lors du forum « Investissement dans les entreprises en développement » qui s’est déroulé le 2 juin dernier au Pays Bas.

Grâce au soutien de GVEP International, cinq PME du secteur énergie d’Afrique de l’Est ont présenté leurs idées à des investisseurs potentiels lors du forum « Investissement dans les entreprises en développement » qui s’est déroulé le 2 juin dernier au Pays Bas. L’événement annuel du Réseau BiD réunit des entrepreneurs des pays en développement et les investisseurs sociaux pour une journée de mise en relation. Plus de 600 personnes au total ont participé à la manifestation.

Tous les entrepreneurs soutenus par GVEP-I ont réussi à susciter l’intérêt d’investisseurs potentiels, et ont beaucoup appris à la fois du retour d’information sur leur business plan et du travail en réseau avec les autres entrepreneurs.

Agnes Marete de la société de biogaz SkylinkChris Ohabo qui envisage de fabriquer du combustible à partir des déchets de pneu au Kenya, Song Kyu-ho, représentant une société tanzanienne de biocarburants, Jason Morenikeji qui fabrique des turbines éoliennes de petite puissance au Mozambique, et François Dassise Nezerwa, un développeur de petites centrales hydroélectriques au Rwanda figuraient parmi les cinq chefs d’entreprises sélectionnés .

« C’était un grand événement où les entrepreneurs ont eu l’occasion d’établir des relations avec différents partenaires – investisseurs, consultants, coachs, les responsables de subventions », a déclaré François Dassise. « Je crois que grâce à cette manifestation, nos projets seront financés, et nous apporterons notre contribution au développement socio-économique de nos pays respectifs. »

GVEP-I soutiendra ces entreprises avec les subventions et les investissements reçus grâce au généreux soutien de la Barclays Bank et de Sir Ronald Grierson. Sept autres entreprises qui ont participé à la compétition « Energie propre en Afrique de l’Est » sont également envisagées dans ce programme de soutien. GVEP-I travaille avec ces entrepreneurs pour les aider à mobiliser les investissements nécessaires.

« GVEP a soutenu Skylink dans le domaine de gestion monétaire et financière pour la croissance. Nous avons largement apprécié cette aide car ceci a donné à notre entreprise une plate-forme solide pour la croissance et, ensemble, nous aurons de l’impact sur les conditions de vie et sur notre environnement », a commenté Agnès Marete de Skylink.

Thierry Sanders, le fondateur du réseau BID, a déclaré : « C’était vraiment génial que GVEP-I soit impliqué dans le défi énergétique. Normalement, nous proposons un petit prix pour le meilleur entrepreneur dans chaque catégorie d’affaires. L’approche de GVEP-I de mobilisation de financement pour soutenir tout un groupe d’entrepreneurs et de travailler avec ces entrepreneurs pour les aider à atteindre leurs objectifs de financement total est une brillante innovation. Nous essayons de voir comment nous pourrions adopter une approche similaire dans d’autres secteurs. »

Pour en savoir plus sur le BID challenge, visitez le site : http://www.bidnetwork.org/page/97620/fr?lang=fr

Pour en savoir plus sur GVEP International, visitez le site http://www.gvepinternational.org/

Laure Ego, GVEP

Aidez 2,4 milliards de personnes et réduisez des milliers de tonnes d’émission de carbone – et ceci en un click.

Un jeune entrepreneur australien, Hugh Whalan, et un spécialiste new-yorkais de l’énergie verte et du crédit carbone ont fondé une nouvelle organisation non lucrative « Énergie en Commun » (EIC pour ses initiales anglaises) pour accélérer l’accès à l’énergie dans les pays en développement.

Il y a plus de 125 000 années les humains ont découvert le feu, source de chaleur, lumière et de cuisson. Malheureusement pour une personne sur 3 vivant sur terre aujourd’hui, peu de choses ont changé. Cela s’appelle la pauvreté en énergie.

Un jeune entrepreneur australien, Hugh Whalan et un spécialiste new yorkais de l’énergie verte et du crédit carbone ont fondé une nouvelle organisation non lucrative « Energie en Commun » (EIC pour ses initiales anglaises) pour changer tout cela. Grâce à EIC, leur plan est de fournir de l’énergie verte à 15 millions de personnes d’ici cinq ans.

« Faisons que cela marche », dit Whalan. « 2,4 milliards de personnes dépendent de ressources énergétiques archaïques comme le fumier, le kérosène et le bois pour vivre, travailler et jouer. Ces carburants sont chers, dangereux et néfastes pour l’environnement. De nombreuses personnes parlent de ce problème et nous avons décidé de nous en emparer et d’essayer de le résoudre, prêt par prêt, si c’est nécessaire. »

EIC permet à des individuels de fournir des prêts d’énergie verte à des entrepreneurs pauvres dans des pays en voie de développement, et a déjà accordé des prêts à des boulangers, couturiers, restaurateurs, coiffeurs au Ghana pour qu’ils s’équipent en fours de cuisson écologiques et en éclairages solaires.

« Nous avons eu des personnes prêtant la modique somme de 25 $ pour aider Ophelia Sewordzi à améliorer son salon de coiffure au Ghana. Ophelia avait besoin d’éclairage solaire pour ouvrir son salon plus longtemps, et réduire ses factures en énergie. Avec un prêt de 200 $ accordés par des petits investisseurs d’Australie et d’Amérique, nous l’avons fait. Et tout ceci à travers notre site web, » dit Tudman.

EIC travaille avec des institutions de micro finance pour distribuer les prêts, et aide à l’achat de solutions écologiques comme l’éclairage solaire, les fours écologiques, les systèmes solaires d’irrigation goutte-à-goutte et les systèmes solaires domestiques.

« Être capable de réduire, et dans certains cas d’en finir avec ces carburants chers et nocifs, est une grande avancée pour ces communautés » dit Tudman, « et parce qu’ils sont remplacés par des solutions écologiques, c’est également une bonne nouvelle pour la planète ».

EIC mesure les réductions d’émissions de gaz créées par chaque prêt d’énergie verte ce qui notamment, permettra aux prêteurs de les acheter pour compenser leurs propres émissions. « Cela permettra à nos prêteurs de compenser leurs propres émissions d’une manière plus personnelle tout en sachant que leur achat contribue à financer plus de prêts d’énergie verte pour les pauvres », a déclaré Whelan.

Plus d’informations sur le site www.energyincommon.org et vous pouvez prêter en cliquant sur ce lien : www.energyincommon.org/lend.

Laure Ego, GVEP

Équateur : la Chine accorde un crédit pour une centrale électrique

La banque chinoise Exim bank a accordé un crédit de plus d’1,5 milliard de dollars à l’Équateur pour la construction d’une centrale hydro-électrique, a annoncé le 3 juin 2010 le ministère équatorien des Secteurs stratégiques.

L’accord a été scellé le 2 juin à Pékin pour un montant de 1,683 milliard de dollars.

Le prêt servira à financer la construction de la centrale Coca Codo Sinclaire (CCS), qui sera la principale d’Équateur avec une puissance d’1 500 MW et une production de 8 600 GWh par an d’énergie électrique.

L’Équateur et la Chine avaient repris fin avril leurs négociations sur la centrale, un mois après leur annulation par le gouvernement de Quito qui avait jugé inacceptables les conditions posées par Exim bank.

La construction de la centrale nécessite un investissement de deux milliards de dollars, pour lequel une entreprise chinoise est candidate, Sinohydro.


Source : Romandie news.

Xavier Dufail

Sénégal : quatre programmes unissent leurs forces pour le développement local de l’énergie

Quatre programmes de développement, le Programme national de développement local (Pndl), Enda Energie, le Programme National de Plates formes Multifonctionnelles pour la réduction de la pauvreté et du Programme National de Biogaz, vont mettre en exergue leur dimension énergétique pour la promotion économique et sociale des populations de Kaolack, Kaffrine Fatick, Thiès et Diourbel.

Le partenariat entre ces structures a été signé le 4 juin 2010.

Ce partenariat va permettre ainsi d’initier une coalition locale pour la promotion des services à haut potentiel énergétique dans les collectivités locales. Ce qui constitue un engagement solidaire de plusieurs structures intervenant en milieu rural sénégalais.

Pour définir les modalités pratiques d’interventions au profit des collectivités locales, ces quatre acteurs vont unir leurs efforts pour promouvoir le développement économique et social par l’intégration des dimensions telles que l’énergie, le Genre et les changements climatiques dans les actions de développement local, notamment au niveau de la planification locale, le renforcement des capacités et les actions de communication. Chacun des programmes présente, dans une de ses composantes, des missions spécifiques devant répondre aux préoccupations d’ordre énergétique.

Selon le Secrétaire exécutif du Pndl, définir un cadre stratégique devant assister les collectivités locales dans le processus d’intégration de la dimension énergétique dans la priorisation des besoins essentiels devra être considérée par tous comme une nécessité. « Le principe de multi sectorialité prônée par le Pndl impose une démarche de partage et une mutualisation de nos approches. En décidant de passer par des documents validés de part et d’autre, nos différentes structures améliorent le niveau d’harmonisation ». Il ne doute pas aussi que les bonnes intentions annoncées par les différentes structures se concrétisent. Ainsi, ils comptent tous contribuer positivement à l’avènement d’une conscience plus affirmées dans les entités territoriales que sont les collectivités locales, avec des élus locaux plus engagés dans la prise en compte optimale des préoccupations énergétiques.

Selon tous les acteurs de ce partenariat, en termes de développement rural et de réduction de la pauvreté, le cloisonnement sectoriel a longtemps limité les impacts des différents modèles développés en matière de promotion énergétique.


Source : Le Soleil.

Xavier Dufail

Algérie : l’état soutient le prix de l’électricité produite à partir de l’énergie solaire

Le prix de l’électricité produite à partir de l’énergie solaire dans les wilayas du Sud sera soutenu par l’État.

C’est ce qu’a affirmé le 6 mai 2010 le ministre de l’Énergie et des Mines, M. Chakib Khelil. Le ministre a expliqué que ce soutien se fera en dépit du coût élevé de cette énergie renouvelable.

M. Khelil a indiqué que « le prix de l’électricité produite à partir de l’énergie solaire ne changera pas grâce au soutien de l’État et à la promotion de l’utilisation des énergies renouvelables ». Évoquant le bilan du plan national de soutien aux énergies renouvelables, le premier responsable du département de l’énergie a rappelé, à cet effet, la réalisation d’une station de production d’électricité à partir de l’énergie solaire et du gaz à Hassi Rmel, devant produire cette année 150 mégawatts d’électricité ainsi que le lancement d’un projet de production d’électricité éolienne avec une capacité de 10 mégawatts dans la wilaya d’Adrar.

Selon M. Khelil, la production d’électricité à partir de l’énergie solaire concerne actuellement une vingtaine de localités à l’extrême Sud et 16 wilayas en attendant sa généralisation dans d’autres régions. Il a ajouté que les énergies renouvelables pourraient contribuer à la production d’énergie en Algérie à hauteur de 5 % en 2017 et de 35 % en 2040.

Saluant le fonds national des énergies renouvelables qui procède à des retenues de 0,5% des recettes fiscales pétrolières pour le financement de ces projets, le ministre a noté que le projet de réalisation d’un institut de développement des énergies renouvelables aura un rôle important dans ce domaine.


Source : La Tribune (Algérie).

Xavier Dufail

Madagascar : les équipements en énergie renouvelable exonérés de droits de douane

Dans le cadre de la promotion des énergies renouvelables, le gouvernement malgache accorde une exonération sur les équipements d’installation de centrales électriques fonctionnant avec de l’énergie renouvelable.

Encourager les investissements privés dans le secteur énergétique. Tel est l’objectif que s’est fixé le gouvernement en supprimant au cours de cette année les droits de douanes sur les équipements d’installation de centrales électriques fonctionnant avec de l’énergie renouvelable. Cette mesure concerne entre autres les turbines hydrauliques et les panneaux solaires photovoltaïques. « Tous les opérateurs, investisseurs dans le secteur ou des simples importateurs qui assurent la distribution peuvent bénéficier de cette disposition douanière », indique le secrétaire exécutif de l’Agence pour le développement de l’électrification rurale (Ader) lors d’une conférence sur le secteur énergétique.

Cet appui gouvernemental vise aussi, outre la promotion des investissements privés, la mise à disposition de la population d’une électricité à moindre coût via les énergies renouvelables en substitution aux centrales thermiques. Actuellement, 29 % seulement de la production électrique proviennent des centrales hydrauliques, contre 71 % pour les centrales thermiques. Ce qui implique une forte consommation en gasoil et en fuel à raison d’une quarantaine de millions de litres par an pour chaque produit.


Source : l’Express de Madagascar.

Xavier Dufail

Gabon : 124 milliards de CFA pour deux barrages hydroélectriques

Le gouvernement gabonais vient de signer une convention de 124 milliards de francs CFA avec la Compagnie de développement des énergies renouvelables (CODER), pour la construction de deux barrages hydroélectriques dont l’un sur le fleuve Ngounié, et l’autre sur le fleuve Okano dans le Woleu-Ntem.

Le barrage de la Ngounié, « Impératrice », dont le coût est estimé à 70 milliards de francs devrait dégager une puissance de 84 mégawatts. « C’est un projet destiné à fournir de l’énergie propre à moindre coût au pôle (niobium de Mabounié, manganèse de Ndjolé…) et aux industries de transformation de bois situées dans la province du Moyen-Ogooué. Il devra également alimenter les villes de Mouila et Mandji dans la Ngounié, et renforcer la desserte de Libreville, notamment la zone économique spéciale de Nkok », a expliqué le ministre de l’Énergie.

Le barrage de l’Okano, « FE 2 », s’intègre quant à lui dans le cadre du programme national d’électrification rurale qui comprend la création du réseau interconnecté de la province du Woleu-Ntem (Nord) pour plus de 23 milliards de francs CFA.

« La durée de la convention est de 30 ans et le délai de la réalisation de l’ouvrage est de 30 mois. Le Projet devrait permettre d’apporter une capacité de développement supplémentaire dans cette province et de contribuer à la lutte contre la pauvreté à travers le développement des activités de la petite industrie (transformation du bois, hévéaculture, services), de l’artisanat, de l’agriculture et du commerce ».

Selon le ministre de l’Énergie, la réalisation d’Impératrice et FE 2 devraient créés près de 3000 emplois dont 200 emplois directs pour les travaux et 100 indirects pour le second ouvrage, alors que le premier devrait générer 400 emplois directs et 200 indirects.

Ces projets dont les charges seront entièrement supportées par la CODER, s’inscrivent par ailleurs dans le cadre des défis du nouvel exécutif qui espère booster la production énergétique locale dans les 5000 mégawatts à l’horizon 2020, alors qu’elle peine actuellement à dépasser les 374 mégawatts. Ils doivent aussi permettre au gouvernement de supprimer progressivement la production d’électricité produite à partir d’énergie fossile, notamment le fuel lourd.


Source : GabonEco.

Xavier Dufail