Mali : de l’énergie solaire pour fabriquer du pain

L’énergie solaire a remplacé le bois de chauffe pour la fabrication du pain dans le village de Bougoula (à près de 40 km de Bamako), a-t-on appris mardi des initiateurs de cette expérience nouvelle en matière d’ utilisation des énergies renouvelables.

Le procédé a été introduit par l’ONG Mali-Folkecenter en partenariat avec une ONG finlandaise et le Rotary club Bamako-Amitié.

Cette boulangerie de Bougoula, gérée par une coopérative féminine, a coûté près de 12 millions de FCFA (26 000 dollars US).

Traditionnellement, le pain est produit dans les villages maliens à l’aide du bois de chauffe. Ce qui contribue non seulement à la déforestation, mais aussi à la pollution de l’atmosphère.

La boulangerie de Bougoula fait partie d’une expérience pilote en matière de la production du pain et autres produits de pâtisserie dans le milieu rural. Pour le moment, elle bénéficie aux femmes rurales de trois communes rurales du cercle de Kati, à quelques kilomètres au sud de Bamako.


Source : Agence de Presse Xinhua.

Xavier Dufail

Nigeria : l’Agence nigériane de protection de l’environnement va produire de l’électricité à partir des déchets

L’Agence pour la protection de l’environnement d’Abuja (AEPB) prévoit de produire 240 MW d’électricité à partir de déchets produits sur le territoire de la capitale fédérale (FCT).

Le directeur de l’AEPB a confié aux journalistes le 21 janvier 2010 que le projet entre dans le cadre des efforts visant à augmenter les recettes de l’agence et de créer des emplois pour les habitants en 2010.

Il a indiqué que deux centrales électriques de 120 MW qui généreront de l’électricité à partir de déchets seront construites à Gosa, sur la route de l’aéroport, et Agata, sur la route de Karishi.

M. Yabo, a également annoncé l’élaboration par l’AEPB de stratégies pour construire six stations de transfert des déchets dans la ville en vue d’accélérer l’évacuation de la matière.

Il a noté que les stations de transferts seront situées à Kubwa et Karu, tandis que quatre autres seront construites dans différentes parties de la ville.

« Actuellement, notre décharge se trouve entre 40 et 50 kilomètres de la ville. Cela rend difficile et fastidieux l’évacuation des déchets pour les entreprises qui éprouvent des difficultés pour évacuer trois à quatre camions de déchets par jour », a-t-il ajouté.

Le directeur a fait remarquer que le manque de moyens constitue sérieusement un obstacle au nettoyage de la ville tout en exprimant l’espoir que la construction de stations de stockage et de traitement permettra d’améliorer les opérations des sous-traitants de déchets et d’assurer une ville propre.


Source : Agence de Presse Africaine.

Xavier Dufail