Kenya : invitation vers les investisseurs étrangers à explorer les champs géothermiques

Le Pre­mier mi­nistre ke­nyan a in­vi­té le 23 novembre 2009 les in­ves­tis­seurs étran­gers du sec­teur privé à ex­plo­rer les champs géo­ther­miques au Kenya en sou­li­gnant que le pays a une ca­pa­ci­té de pro­duc­tion de 7 000 MW.

Il a ex­pli­qué que 90 % des fo­rages ont pro­duit de la va­peur en quan­ti­té suf­fi­sante avec des tem­pé­ra­tures éle­vées, de ce fait, il a per­sua­dé les in­ves­tis­seurs à se dé­par­tir de l’idée selon la­quelle il est ris­qué d’in­ves­tir dans le sec­teur de l’éner­gie géo­ther­mique au Kenya.

Le Pre­mier mi­nistre ke­nyan s’ex­pri­mait à l’ou­ver­ture de la confé­rence sur l’éner­gie tirée de la bio­masse or­ga­ni­sée par le gou­ver­ne­ment en col­la­bo­ra­tion avec l’Agence Fran­çaise de Dé­ve­lop­pe­ment (AFD) et le Pro­gramme des Na­tions Unies pour l’En­vi­ron­ne­ment (PNUE).

Son gou­ver­ne­ment n’est pas dis­po­sé à at­tendre éter­nel­le­ment les in­ves­tis­seurs, a-t-il dit avec force, es­ti­mant qu’il est dé­ter­mi­né à al­louer une bonne par­tie de ses res­sources mais éga­le­ment à al­louer des prêts de ca­pi­taux dans le but d’ex­plo­rer au plus vite les champs géo­ther­miques du pays.

Selon M. Odin­ga, le Kenya doit s’em­ployer à se doter de sources élec­triques à des ta­rifs rai­son­nables sus­cep­tibles d’en­traî­ner une ré­duc­tion de coûts au pro­fit des usa­gers, sou­li­gnant que le pays n’en­tend pas se lan­cer dans la concur­rence sur le mar­ché mon­dial avec des coûts éle­vés.

« Nous de­vons nous ef­for­cer d’ex­plo­rer des sources élec­triques à des coûts rai­son­nables qui se­raient pro­fi­tables aux usa­gers. A contra­rio, le Kenya ne pour­rait pas prendre part à la concur­rence sur le mar­ché mon­dial. Ainsi, nous ne pour­rions pas at­ti­rer les in­ves­tis­se­ments dont nous avons tant be­soin », a-t-il aver­ti.


Source : Agence de Presse Africaine.

Xavier Dufail

Sénégal : le budget 2010 du ministère de l’Energie est en hausse de 63,9 % par rapport à 2009

Le projet de budget du ministère de l’Energie a été voté le 30 novembre 2009 par l’Assemblée nationale : il sera de 43,9 milliards de francs CFA, soit une hausse de 63,9 % sur le budget alloué en 2009. Cette forte hausse s’explique, en partie, par des investissements tels que l’électrification rurale dont l’objectif fixé est d’atteindre la barre des 50 % à l’horizon 2012, l’élargissement de l’accès à l’éclairage public, la promotion des énergies renouvelables, l’approvisionnement du pays en combustibles, entre autres.

Les parlementaires sont tour à tour revenus sur la nécessité de poursuivre les efforts d’électrification rurale. Dans sa réponse, Samuel Sarr, ministre de l’Energie, dira qu’en moins de 10 dix ans, le gouvernement de l’alternance a permis la progression du taux d’électrification rurale jusqu’à 22,5 %.

Après avoir regretté l’insuffisance des sommes alloués à l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (Aser), aggravée par les ponctions ou l’indisponibilité des fonds votés comme facteur limitatif des ambitions dans le cadre de ce programme d’électrification rurale, Samuel Sarr a indiqué que, pour atteindre son objectif de porter à 50 % le taux d’électrification rurale à l’horizon 2012, 10 contrats de concession d’électrification rurale seront bientôt mis en œuvre sur l’ensemble du territoire national.

En outre, Samuel Sarr a indiqué que le Sénégal compte faire la promotion du solaire et de toutes les énergies renouvelables. Dans ce sens, il a annoncé qu’il a demandé à son collègue des finances de défiscaliser les équipements solaires pour inciter les Sénégalais à aller vers ces énergies renouvelables afin de réduire la facture énergétique du pays.


Source : un article publié le 30 novembre 2009 sur le site Walf Fadjri.

René Massé

Tunisie : la Banque mondiale a accordé plus de 42 millions d’euros pour promouvoir l’efficacité énergétique dans le secteur industriel

Le 30 juin 2009, la Banque mondiale a accordé 42,4 millions d’Euros à la Tunisie pour financer des projets d’efficacité énergétique dans le secteur industriel. Le financement de la Banque mondiale alimentera des lignes de crédits dédiées, logées dans trois institutions de crédits de la place qui accorderont des prêts aux porteurs de projets à des taux attractifs.

La durée d’exécution est de quatre ans. L’Agence nationale pour la Maitrise de l’Energie (ANME) constituera l’Unité de gestion du projet.

Le projet se propose de mettre en place un mécanisme financier qui lèvera certaines des barrières aux investissements en économie d’énergie en Tunisie :

  • Faible priorité donnée à ces investissements du fait de l’importance des dépenses initiales, de la nature même des investissements, plutôt défensifs que productifs, et de leur rentabilité réduite du fait des faibles prix de l’énergie, eux-mêmes dus aux subventions, et du bas niveau de l’investissement pour chaque projet ;
  • Accès réduit à des crédits à long terme à taux attractif. Pour ce faire, le projet offrira des fonds à des conditions attractives (maturité, taux) pour les banques participantes, qui prêteront ces fonds aux emprunteurs finaux/porteurs de projets, dans le cadre d’une ligne de crédit dédiée. Le taux d’intérêt sera déterminé par les institutions financières participantes, en fonction de leur analyse du risque. En Tunisie, elles appliquent normalement une marge de 1 à 3% en plus du taux auquel elles empruntent. Dans les conditions du marché actuel, elles emprunteraient à la Banque mondiale à un taux compris entre 1,8% et 3,4%. Les banques factureraient aussi aux emprunteurs finaux le coût de la couverture du risque de change (environ 2%), ce qui porterait leurs taux prêteurs entre 5,5% et 7,5%.

Trois Instituts de financement ont été sélectionnées : l’Amen Bank, la Banque de l’Habitat et La Banque de financement des petites et moyennes entreprises.

La République Tunisienne, représentée par le ministère de la Coopération internationale signe l’Accord de garantie de la Banque, tandis que les accords individuels de prêts avec chaque institution financière participante sont signés directement avec la Banque mondiale.

Quatre types de projets d’efficacité énergétique industrielle à financer ont été identifiés :

- l’adoption d’équipement thermiques plus performants : chaudière, fours, échangeurs ;

- la récupération et l’utilisation des gaz, de la chaleur et de la pression résiduels ;

- l’installation d’équipements de ventilation et de chauffage ;

- l’optimisation des systèmes pour réduire la consommation d’énergie.
De plus, la modernisation et l’installation de projets de cogénération sur des sites existants pourront bénéficier de ces prêts.

Cette opération devrait servir de modèle de financement de l’économie d’énergie non seulement en Tunisie, mais dans toute la région.

Pour plus d’information sur ce projet

Visitez la page du projet sur le site de la Banque mondiale, où vous pourrez télécharger le Project Appraisal Document (PAD) du projet, en date du 3 juin 2009.

René Massé

Burkina Faso : plus de 2 milliards de FCFA du Danemark pour lutter contre la pauvreté

Le Danemark débloque 2,15 milliards de FCFA (environ 4,9 millions de dollars) pour aider le Burkina Faso dans la lutte contre la pauvreté, incluant le secteur de l’électrification rurale.

Un accord de financement à cet égard a été signé lundi 30 novembre 2009 à Ouagadougou. La seule condition du pays donateur est la transparence dans la gestion de ces fonds.

Le Danemark intervient au Burkina Faso dans l’agriculture, l’eau, l’éducation, l’électrification rurale, les droits de l’homme, la lutte contre la corruption et le VIH/Sida.

Pour la période 2006-2010, le Danemark va débloquer une enveloppe financière d’environ 90 milliards de FCFA au titre de la stratégie de la coopération au développement entre le Danemark et le Burkina Faso.


Source : un article publié le 30novembre 2009 sur le site Casafree.

René Massé

Éthiopie : inauguration du barrage hydroélectrique de Tekeze

D’une capacité de 300 MW, le barrage va couvrir le tiers des besoins du pays, confronté, depuis trois ans, à un déficit énergétique de l’ordre de 200 MW.

L’ouvrage, situé dans l’extrême nord de l’Ethiopie, a coûté plus de 400 millions $. Il a été finance en totalité par le gouvernement.

Le Premier ministre éthiopien, Meles Zenawi, a inauguré le barrage hydroélectrique de Tekeze, un des projets d’énergie hydro-électrique lancés par la société éthiopienne Electric Power Corporation (EEPCo).

Le barrage a été réalisé par la société China Water Resources and Hydropower Engineering Corporation, en collaboration avec une entreprise locale, Sur Construction.


Source : un article publié le 30 novembre 2009 sur le site Les Afriques

René Massé