Argentine : enregistrement MDP d’un projet biogaz de décharge

Bionersis annonce l’enregistrement MDP (Mécanisme de Développement Propre du Protocole de Kyoto) d’un premier projet argentin de réduction de biogaz de décharge.

La décharge municipale mise en exploitation se situe dans la ville de Mendoza, située sur les contreforts des Andes. L’équipement de la décharge est terminé et son exploitation a d’ores et déjà débuté.

Avec huit sites de réduction de biogaz de décharge enregistrés, Bionersis confirme son expertise unique dans ce domaine et conforte sa position de leader mondial de ce segment.

Le tableau ci-dessous récapitule les projets de Bionersis dans le monde :

Projets Bionersis dans le monde (octobre 2009) (JPEG – 6.5 ko)


Source : un article publié le 9 octobre 2009 sur le site de Yahoo France Finance.

René Massé

Burkina Faso : production d’électricité à partir de la biomasse

Une unité de production d’électricité à partir de biomasse, de 22 kW, va être installée dans le village de Pô.

La mairie de Pô a pu, avec des partenaires allemands de l’ONG Atmosfair, acquérir une machine de production d’électricité à partir de la biomasse. Le matériel de production de 22 kW a été réceptionné le 23 septembre 2009, dans les locaux de la mairie.

Des coques d’arachides, des tiges de mil et de coton pour produire de l’électricité, l’expérience est en train d’être réalisée à Pô. Et c’est le Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) qui a été choisi pour la phase d’essai de cette technologie. Venu avec le matériel « made in Inde », un technicien allemand de l’ONG Atmosfair, Jörg Rudiger, va pendant un mois, assister à la mise en place des machines et à la production de l’électricité au niveau d’abord du CMA. A l’issue de cet essai, une autre machine de 250 kW sera installée dans le village de Sapina pour la desserte de la commune de Pô en électricité.

Et une autre machine sera installée à Garango. Grégoire Passingbamba Sama, représentant de Atmosfair au Burkina, fier de cette technologie nouvelle, explique ses atouts : « Nous allons mettre les résidus de récolte dans les machines qui vont faire une combustion incomplète. Les résidus qui seront rejetés vont contribuer à la fertilisation du sol par les agriculteurs mais servir aussi de charbon pour la cuisine. Bref, ce sera de l’énergie propre sans émission de gaz à effet de serre ». Ce projet va intégrer plusieurs secteurs et sera bénéfique sur plusieurs plans, ont reconnu initiateurs et bénéficiaires.

Le maire de Pô à propos du projet

« Lors d’un séjour en Allemagne, nous avons échangé avec des amis sur beaucoup de choses en termes de développement. C’est ainsi que nous avons évoqué cette possibilité de production d’électricité à partir de la biomasse, notre région regorgeant d’énormes potentialités en la matière. Pour la machine d’essai, nous avons acheté des coques d’arachide, des tiges de mil et de coton pour 700 000 F CFA, soit 10 F CFA le kilo pour tout type de biomasse. Ce projet sera une source de revenus pour n’importe qui à Pô, et pourrait résoudre les difficultés financières des populations, surtout la jeunesse de Pô qui est sans emploi. »

Les explications du coordinateur du projet

« C’est une première en Afrique. Mais des tests se font parallèlement au Bénin. Sinon la production d’énergie à partir de la biomasse de façon industrielle que nous sommes en train d’expérimenter à Pô risque d’être la première dans la sous-région. Après cet essai, nous aurons 2 grosses machines de 250 kwh chacune que nous allons installer à Pô et à Garango. Toutefois, le projet va s’étendre dans presque toutes les communes du Burkina si avec la SONABEL, nous avons des accords bénéfiques de part et d’autre. Bientôt on va rentrer en pourparler avec la SONABEL. »


Source : AllAfrica.com.

Xavier Dufail

Algérie hésite à s’engager dans le projet solaire Desertec

L’Algérie n’a toujours pas donné son accord pour une participation au projet « Desertec Industrial Initiative » qui doit être lancé à la fin d’octobre 2009. Ce projet de 400 milliards d’euros prévoit d’installer plusieurs milliers de m2 de panneaux solaires dans le Sahara. But : produire de l’énergie solaire à partir des pays d’Afrique du Nord pour couvrir 15 % des besoins de l’Europe en électricité vers 2050.

Le Maroc, la Tunisie, la Libye et l’Egypte sont en course pour attirer chez eux un des trois projets pilotes de Desertec d’une capacité de un gigawatt chacun.

Afif Chelbi, ministre tunisien de l’Industrie de l’énergie, a déclaré récemment au journal électronique Business News que la Tunisie sera un acteur majeur dans Desertec. “Ce projet permettra à la Tunisie, tout comme les plans solaires tunisien et méditerranéen, de devenir un centre international de production industrielle et d’exportation dans le domaine de l’énergie solaire”, a-t-il soutenu.

Mais la position algérienne sur ce dossier n’est toujours pas connue. “Nous sommes en train de nous battre pour obtenir un ou deux projets en Algérie. Nous avons le plus grand désert de la région”, a estimé Issad Rebrab, dont le groupe, Cevital, est partie prenante du projet.

Interrogé récemment par la presse, Chakib Khelil, connu pourtant pour son attachement au développement des énergies renouvelables, a eu une réponse hésitante : “Desertec est une association de sociétés qui n’a pas fait de propositions concrètes d’investissement. Il s’agit d’idées qui se discutent”. Selon lui, l’Algérie pourrait accepter les projets mais avec des conditions. “Nous ne voulons pas que les étrangers viennent installer leurs centrales chez nous et nous demandent d’acheter de l’électricité avec leurs prix ”, a-t-il noté.

Pour Salim Kahal, expert en énergies nouvelles, “Desertec n’est pas une vision de laboratoire. Ce projet peut être réalisé à long terme. L’Algérie doit être partie prenante. Dès que les installations seront faites, le transfert de technologie aura lieu. Il y aurait même une dépendance de l’Europe vis à vis de l’Algérie”.

Cevital est parmi les premières entreprises à s’être engagées dans le projet Desertec avec les groupes énergétiques allemand EON et RWE, l’installateur de centrales solaires l’espagnol Abengoa Solar, le leader mondial des transmissions le suisse ABB et la Deutsche Bank. Récemment, l’italien Enel, l’espagnol Red Electrica Espana et le français EDF se sont joints à l’initiative et se disent prêts à investir. Il en est de même pour des entreprises marocaines et égyptiennes. « La liste de ceux qui ont manifesté leur intérêt est longue », a déclaré Ernst Rauch, directeur du projet Desertec, cité par le quotidien allemand Handelsblatt.


Source : un article de Merouane Mokdad publié le 12 octobre 2009 sur le site TSA, Tout sur l’Algérie.

René Massé

Maroc : 5e édition d'Elec Expo à Casablanca

La 5e édition d’Elec Expo se tiendra du 17 au 21 novembre 2009 à Casablanca. Quatre grands secteurs sont concernés : l’électricité, l’éclairage, l’électronique et les énergies renouvelables.

La 5e édition du salon « Elec expo » est organisée par la Fédération nationale de l’Électricité et de l’électronique (FENELEC), sous l’égide des ministères de l’Industrie, du Commerce et des nouvelles Technologies, de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement et du Commerce extérieur.

Selon les organisateurs, plusieurs pays ont confirmé leur participation au Salon dont l’Autriche, l’Allemagne, la Chine, l’Espagne, la France, l’Inde, l’Italie, le Portugal, la Pologne, la Turquie, la Tunisie et les États-Unis. Des milliers de visiteurs, donneurs d’ordre, prescripteurs et acheteurs potentiels des secteurs public et privé sont attendus à cette édition.

Outre l’exposition de matériels, de produits et de services, le programme du salon prévoit un forum scientifique (conférences et tables rondes), des rencontres et une animation audiovisuelle, culturelle et artistique.

Par ailleurs, le communiqué affirme que la grande particularité de cette édition, est l’invitation d’éminents donneurs d’ordre et acheteurs potentiels de pays africains fortement intéressés par le programme d’électrification rurale et par l’importation de matériels et produits répondant à leurs besoins dont la Mauritanie, le Sénégal, le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Cameroun, le Burkina Faso, le Togo, le Mali, l’Algérie, la Guinée-Équatoriale et la République démocratique du Congo.

Pour plus d’information, voir le site de Elec Expo.


Source : un communiqué de la Fédération nationale de l’Électricité et de l’électronique (FENELEC), diffusé le mardi 6 octobre 2009.

René Massé

Burkina Faso : Conférence internationale : "Les biocarburants : facteur d’insécurité ou moteur du développement ?"

Le 2iE, le CIRAD et le MMEC organise cette seconde Conférence internationale les 10, 11 et 12 novembre 2009, à Ouagadougou.

Le Contexte

La première conférence sur les « Enjeux et perspectives des Biocarburants pour l’ Afrique », organisée en novembre 2007 à Ouagadougou a mis en évidence les opportunités que pouvaient représenter les biocarburants pour le continent africain.

Depuis cette première conférence, le contexte mondial a changé. En effet, dans un contexte mondial de hausse des prix des matières premières et sur fond de crise alimentaire et financière, les enjeux liés aux biocarburants ont évolués. L’Afrique, pour qui l’accès à l’énergie reste un sujet difficile à résoudre, porte un intérêt croissant aux solutions innovantes et diversifiées proposées par les biocarburants. Lorsque des voix au Nord appellent à un moratoire sur les biocarburants, et font valoir les problèmes liés à l’occupation des terres sans jamais remettre en question les systèmes agricoles en place, l’Afrique se défend de proscrire les biocarburants. En effet, comme l’agriculture africaine reste peu intensive, les bioénergies pourraient être une solution à l’essor des filières agricoles et un mécanisme efficace de lutte contre la pauvreté quand des terres restent assez largement disponibles.

Cette logique ne pourra se faire sans la mise en place d’un cadre institutionnel et réglementaire précis, et d’une approche régionale sous l’égide de la CEDEAO et de l’ UEMOA. Cette démarche permettra de mutualiser les expériences et de travailler à la normalisation et à la certification des projets africains selon des critères spécifiques prenant en compte leurs contraintes socioéconomiques et la nature de leur environnement.

De même, les conclusions des recherches menées autour des impacts environnementaux, sociaux et économiques des biocarburants doivent à présent permettre aux acteurs de l’Afrique de trancher ces questions afin de se positionner sur l’échiquier mondial et de défendre « un point de vue Africain ».

Les objectifs

Compte tenu de la dynamique engagée et des besoins d’information technique sur les performances possibles des biocarburants (agronomie, carburants, moteurs…) manifestés, il est apparu utile de jalonner le développement des biocarburants par une nouvelle rencontre rassemblant l’ensemble des acteurs de la filière.

Ainsi, afin de continuer dans cette dynamique permettant de faire le point des acquis et de créer une communauté de réflexion et d’échanges entre les différents acteurs impliqués, la conférence propose cette année de poursuivre les objectifs suivants :

1. Faire le point sur la responsabilité des biocarburants sur la hausse des prix des denrées de première nécessité ainsi que sur la crise alimentaire ;

2. Proposer une analyse des usages et applications des biocarburants par filières selon les stratégies nationales de développement pouvant être mises en œuvre ;

3. Discuter les verrous et les risques associés aux choix techniques d’usages et d’applications des biocarburants et les mettre en balance avec les opportunités, et

4. Présenter les méthodologies et outils d’évaluation existants afin de déterminer de manière rigoureuse les impacts des biocarburants sur l’environnement, l’économie et les aspects sociaux.

Le programme

La conférence Biocarburant sera organisée du 10 au 12 Novembre 2009 à Ouagadougou sous forme de 4 sessions thématiques, une table ronde et un atelier :

* Session I : Biocarburants, quelle responsabilité dans la crise alimentaire ?

* Session II : usage & applications des biocarburants & stratégies nationales de développement.

* ession III : Biocarburants, facteurs d’insécurité ou moteur de développement ?

* Forum de mise en relation des porteurs de projets avec les bailleurs : Finance Carbone ;

* Session IV : Méthodologies d’évaluation des impacts.

Pour plus d’informations

Vous pouvez visiter le site de la Conférence, où vous pourrez :
- Télécharger le programme provisoire (il est aussi proposé ci-dessous) ;

- Vous pré-inscrire à la Conférence, ou encore

- Poser vos questions au secrétariat de la Conférence.

René Massé

Congo : colloque international sur l’énergie renouvelable du bassin du Congo

Ce colloque se tiendra à Kinshasa (RDC) du 2 au 4 novembre 2009. Il aura pour thèmes :
- Energies nouvelles et renouvelables au service de la croissance durable

- Changement climatique et crise alimentaire

- Responsabilité du bassin du Congo : rôle et perspectives

Partenaires principaux de ce colloque :

- Gouvernement de la République

- Ministère de l’énergie

- Ministère du devoeloppement rural

- Universités du congo

Ce colloque espère réunir au moins 250 participants (Experts, Spécialistes, Exploitants, Décideurs, Société Civile) en vue de débattre et de jeter les jalons sur ce que doit être l’apport des énergies renouvelables comme alternative dans l’exploitation rationnelle et durable des ressources énergétiques, minérales, agricoles, dans l’optique de gestion durable des écosystèmes et de la biodiversité du Bassin du Congo.

Pour informations et inscription : www.colloquenergierdc.fr.gd.

René Massé, Xavier Dufail

France : avec BioTfuel, l’ADEME soutient les biocarburants de seconde génération

Le conseil d’administration de l’Ademe, l’Agence pour le développement et la maîtrise de l’énergie, vient de valider un plan de développement des agrocarburants de 2e génération baptisé BioTfuel, d’un montant de 112 M d’euros.

Produits à partir d’herbes et de résidus agricoles et forestiers, la 2e génération ne se substituerait pas a priori à des cultures alimentaires.

Sans attendre que toutes les leçons soient tirées des expérimentations portant sur les filières biocarburants de première génération, le gouvernement français s’apprête à lancer l’expérimentation à grande échelle des agrocarburants de deuxième génération.

Le projet prévoit la construction de deux sites industriels, dont un à Compiègne, l’autre sur « un site » de Total. Le groupe pétrolier, qui devrait apporter plus de 28 M d’euros – et en recevrait 7 M de l’Ademe- fait partie du consortium réuni pour conduire les expérimentations, comprenant notamment l’Institut français du pétrole (IFP) et le Commissariat à l’énergie atomique (CEA), Sofiproteol (Établissement Financier de la Filière des Huiles et Protéines Végétales) et le groupe industriel allemand Uhde.

L’Ademe apportera une aide de 30,06 M d’euros et la région Picardie, 3,2M.

BioTfuel vise un rendement de 30% au niveau expérimental et un minimum de 20% au plan industriel : soit 1 Mt de matières sèches pour produire 200.000 à 300.000 litres de carburant.


Source : un article de Anne Chaon du 7 octobre 2009, publié sur le site de l’AFP.

René Massé

Sénégal : l’Allemagne accorde un don de 37,4 milliards de F CFA pour promouvoir l’électricité solaire

Au terme des négociations intergouvernementales sénégalo-allemandes des 29 et 30 septembre 2009, le gouvernement de la République fédérale d’Allemagne a accordé au Sénégal, un don de 37,4 milliards de F Cfa pour promouvoir l’utilisation des énergies renouvelables et soutenir sa politique du microcrédit.

« L’Allemagne souhaite rendre davantage visible sa contribution à la sortie de crise dans le domaine énergétique au Sénégal… En complément de l’engagement dans l’électrification rurale déjà en cours, l’alimentation en électricité produite à partir des énergies renouvelables sera renforcée » », a déclaré le Secrétaire d’Etat du Ministère fédéral de la Coopération économique et du Développement, Erich Stather. Ce don sera engagé sur la période 2009-2011.

Selon le communiqué de presse de l’Ambassade d’Allemagne à Dakar, ce financement doit permettre :

- D’alimenter plusieurs villages en énergie solaire par la construction d’une centrale photovoltaïque ou d’un parc éolien ;

- Dans le domaine du microcrédit, l’Allemagne souhaite « offrir à plus d’hommes et de femmes la possibilité de développer leurs propres activités économiques ». Ce financement doit permettre la création d’une « banque de distribution de microcrédits » au Sénégal, en vue d’atteindre plus de clients dans le monde rural ».


Sources : deux articles publiés sur le site du quotidien sénégalais Le Soleil et sur celui de l’APS sénégalais.

René Massé

Ouganda : une expérience originale pour réduire la consommation de carburant dans la production d’électricité des génératrices diesel

En Ouganda, 50 % des stations de base de l’opérateur local Celtel sont alimentées par des génératrices diesel. En coopération avec l’opérateur, la société Ericsson a développé une solution énergétique hybride, qui associe une technologie diesel et des batteries. Cette solution hybride permet d’économiser jusqu’à 50% de carburant.

Dans cette combinaison mise au point par Ericsson, un des générateurs diesel est remplacé par un groupe de batteries qui sont conçues pour supporter un nombre important de cycles de charge et décharge.

Le générateur diesel peut être par conséquent coupé à intervalles réguliers pour laisser les batteries prendre le relais de l’alimentation énergétique de la station de base. Cette approche innovante se traduit par une économie de carburant jusqu’à 50 % en moyenne et par la même occasion, une réduction notable des coûts et des émissions de CO2.

Les batteries alimentent le site pendant 6 heures, puis le générateur diesel entre à nouveau en action pendant les 6 heures suivantes tout en permettant en parallèle la recharge des batteries. Le moteur diesel, se caractérisant par un rendement réduit à faible charge, la consommation de carburant augmente très peu à charge élevée pendant que les batteries se rechargent.

Les batteries utilisées dans la nouvelle solution sont spéciales, dans le sens où elles peuvent supporter de nombreux cycles de recharge. Plus complexe à charger que les batteries standard, ce type de batterie nécessite donc l’utilisation de paramètres de charge spécifiques. La charge forcée apportant un surcroît de chaleur par rapport à la méthode de charge traditionnelle, un système de refroidissement (également auto-alimenté par le générateur) a donc été intégré pour prolonger la durée de vie des batteries.

Cette solution permet d’abaisser la consommation de carburant de 45 à 50 %, d’où une réelle économie. Un site classique à alimentation purement diesel nécessite d’être réapprovisionné en carburant tous les 10 jours. Avec la solution hybride, la fréquence est d’une fois toutes les trois semaines seulement. Par ailleurs, ce type de site nécessite des interventions moins nombreuses, que ce soit pour le ravitaillement en carburant ou la maintenance planifiée, ce qui se traduit également par un abaissement des coûts de fonctionnement.

Cette solution hybride produit, en moyenne, moins de dioxyde de carbone que les sites conventionnels diesel. Sachant qu’aucune baisse notable du prix de l’énergie fossile n’est attendue, cette solution apparaît donc comme un investissement intéressant pour un opérateur cherchant à optimiser ses coûts d’exploitation sans parler de l’image de marque environnementale accrue de l’entreprise.

Cette solution a été déployée pour la toute première fois en avril 2007, sur le réseau de l’opérateur ougandais Celtel. Depuis, Celtel a progressivement converti ses sites à alimentation diesel par des sites à alimentation hybride (diesel/batteries), réalisant ainsi des économies considérables. Le retour sur investissement est très rapide : inférieur à un an.

Cette solution hybride est compatible avec toutes les armoires de station de base Ericsson. Elle illustre la volonté de l’équipementier suédois de développer l’accès aux communications mobiles sur les marchés à faible ARPU (revenu moyen par utilisateur)/forte croissance.

Pourquoi cette solution est économe ? Regardez la vidéo (en anglais) :


Source : un article de Olivier Cimelière, publié le 6 octobre 2009 sur le Blog Ericsson France.

René Massé

Nigeria : signature d’un contrat de production d’énergie éolienne

Le gouvernement nigérian a signé un accord de 18,5 millions d’euros avec la société française Vergnet pour la construction d’un parc éolien de 10 MW à Katsina, dans le nord du Nigeria.

Une cartographie des vents sur le territoire tout entier avait été produite, mettant en évidence de nombreux sites viables pour le déploiement de turbines éoliennes dédiées à la production d’électricité.

La centrale éolienne de 10 MW est un projet clé en main qui devrait être finalisé en 2011, tandis que les turbines éoliennes seront déployées d’ici 2010.

Ce projet est le premier du genre dans le pays mais aussi dans la sous-région ouest africaine.

Selon le document, dans le cadre de son plan global d’action pour les énergies renouvelables, le gouvernement nigérian avait également initié la mise en place de centrales solaires dans certaines parties du pays.


Source : un article d’AfriqueAvenir du 24 septembre 2009.

Xavier Dufail