Burkina Faso : Clôture du PREDAS, Programme Régional de Promotion des Energies Domestiques et Alternatives au Sahel

Dans son allocution, M. Amos Tincani, ambassadeur, chef de la délégation de la Commission européenne au Burkina Faso, a rappelé le bilan de ce programme régional du CILSS, financé par la Commission européenne depuis 2001. Il a également souligné l’importance des enjeux qui demeurent dans les pays sahéliens.

Projet d’allocution de M. Amos Tincani, pour la réunion du Comité régional de pilotage élargi pour la clôture technique du PREDAS, le 24 septembre 2009.

« C’est avec un réel plaisir que je prends la parole à l’occasion de ce sixième et dernier Comité Régional de Pilotage du Programme Régional de Promotion des Energies Domestiques et Alternatives au Sahel (PREDAS), qui marque la fin de ses activités dans les différents pays du Comité Permanent Inter-États de Lutte contre la Sécheresse au Sahel (CILSS).

L’approvisionnement durable des populations en énergie domestique et la lutte contre la pauvreté sont des défis majeurs, non seulement pour les pays sahéliens, mais également pour l’ensemble du continent africain.

Pour relever ces défis, le CILSS a mis en place le Programme de Promotion des Energies Domestiques et Alternatives au Sahel, que l’Union Européenne a été fière d’accompagner de 2001 à 2009.

Depuis son lancement en 2001 jusqu’à la date d’aujourd’hui, le PREDAS a enregistré des résultats intéressants, notamment :

- la préparation et la validation technique des Stratégies pour les Energies Domestiques dans tous les pays concernés du CILSS, l’adoption politique de quatre stratégies (avec signature de lettres de politique sous-sectorielle) et l’élaboration de cinq plans d’investissements ;

- la mise en place d’un Système d’Information Technologique de l’Energie ;

- le renforcement de l’expertise sahélienne à travers des formations et des publications ;

- le renforcement des échanges et la diffusion des technologies utilisant des énergies renouvelables. Le PREDAS a ainsi organisé les premières rencontres-expositions sur le Marché des Energies Renouvelables au Sahel en mai 2006 et mai 2008 à Niamey.

- la capitalisation des expériences sahéliennes, notamment en matière de gestion et d’approvisionnement durable en bois-énergie ;

- l’élaboration et l’adoption d’un protocole régional simplifié de suivi écologique des ressources ligneuses pour la production du bois-énergie.

L’évaluation à mi-parcours réalisée au premier semestre 2006, si elle a mis ces acquis en relief, n’en a pas moins pointé plusieurs retards dans la mise en œuvre du programme. Une prolongation de la durée du projet a notamment permis d’avancer en matière d’adoption de Stratégies pour les Energies Domestiques et d’élaborer des plans d’action.

La réunion qui commence ce jour est l’occasion d’établir un bilan aussi exhaustif que possible de ce chemin parcouru depuis 2001.

En tout état de cause, beaucoup reste à faire.

D’abord, parce que le PREDAS ne joue qu’un rôle d’appui à la préparation, à la validation et à l’adoption des stratégies nationales et des plans d’action. C’est-à-dire que les États doivent impérativement s’approprier ces documents et financer leur mise en œuvre, y compris à travers les budgets nationaux et les Programmes Indicatifs Nationaux-PIN. La cohérence entre le Programme Indicatif Régional-PIR, à partir duquel le PREDAS a été financé, et les différents PIN, a été seulement en partie réalisée.

Ensuite et surtout, parce que les enjeux sont énormes. Les énergies domestiques, fournies pour l’essentiel par les combustibles ligneux tirés de l’exploitation forestière, représentent encore quelque 80% de l’énergie finale consommée au Sahel. Ni le pari du gaz domestique alternatif ni celui de la production forestière soutenable pour bois de chauffe n’ont été gagnés. En l’absence d’une solution auto-intratenue, et dans un contexte de bombe à retardement démographique et de la multiplication des aléas climatiques, comme on l’a vu récemment avec les inondations diluviennes, le problème ne peut qu’empirer.

Une note conceptuelle pour une éventuelle poursuite du programme a récemment été soumise à la Commission Européenne. Elle sera examinée avec la plus grande attention, en fonction notamment des conclusions d’une évaluation finale externe qui sera commanditée dans les semaines à venir. Bien que cette demande aurait eu plus de chance si elle avait été soumise avant la finalisation du 10e PIR, rien n’est perdu définitivement. J’espère que l’évaluation nous donnera des solutions viables pour le futur et nous expliquera pourquoi, après plus de 20 ans de financements similaires par les bailleurs de fonds, nous sommes encore à la recherche d’une réponse durable. Dans l’immédiat, je souhaite que tous les pays du CILSS tirent le plus grand bénéfice du travail accompli au cours des 8 dernières années. Mesdames et Messieurs, permettez-moi de vous souhaiter une session de travail fructueuse. Je vous remercie de votre attention.


Source : un article de la Commission européenne diffusé sur le site Organisation de la Presse africaine.

René Massé

Biocarburant : la micro-algue intéresse de plus en plus les chercheurs

Étudiées depuis plusieurs années pour leurs nombreux avantages environnementaux et pour la production de biocarburants, les micro-algues intéressent de plus en plus les scientifiques qui se penchent également sur leur capacité d’absorption du CO2.

La valorisation des micro-algues répond non seulement à des enjeux énergétiques (production de biocarburant), mais également à des enjeux climatiques (absorption du CO2).

Si de nombreuses espèces végétales sont étudiées et cultivées pour la production de biocarburants, ces alternatives représentent à long terme une menace pour l’environnement notamment en raison de la culture intensive qu’elles impliquent.

Les micro-algues peuvent être cultivées en photobioréacteurs qui permettent de contrôler le cycle de l’azote et du phosphore grâce au recyclage des éléments nutritifs. Elles nécessitent peu de pesticides et leur rendement est estimé 30 fois supérieur à celui des oléagineux terrestres tels que le colza ou le tournesol.

Mais la production de biocarburants n’est pas la seule utilisation des micro-algues qui intéresse les chercheurs. Leur capacité d’absorption du CO2, gaz dont elles ont besoin pour se multiplier, a inspiré de nombreux projets qui ont pour but d’installer des productions de micro-algues aux portes des centrales industrielles les plus émettrices de CO2.

En Allemagne, de telles productions ont été installées près d’une centrale à gaz du groupe E.ON et de la centrale à charbon du groupe RWE. Les micro-organismes marins absorbent directement le CO2 émis par les centrales.

Aujourd’hui, des chercheurs français planchent sur un projet de couplage de la captation de CO2 et de production de biogaz. Il s’agirait de méthaniser la biomasse produite par les algues, le CO2 et l’énergie solaire, avec d’autres déchets organiques. Ce projet, baptisé Symbiose, dispose d’un budget de 2,5 millions d’euros financé à hauteur de un million par l’Agence Nationale de la Recherche.


Source : un article publié le Samedi 19 septembre 2009 sur le site Yahoo Actualités.

René Massé

Côte d’Ivoire : projet d’unités de transformation du Jatropha pour début 2011

Des experts ivoiriens et français ont annoncé à Abidjan-Yopougon l’installation de plusieurs unités de transformation du jatropha en biocarburant pour début 2011.

Afin d’aider les paysans ivoiriens à vivre décemment de leurs revenus, la culture du jatropha sera soutenue par l’installation de plusieurs unités de transformation.

Lors d’une conférence de presse, les directeurs généraux Eburnia Agro industrie, MM. Diamana Jean Yves et Jungle Oil française, spécialisée dans le pressage et l’achat des graines de jatropha ont appelé les producteurs ivoiriens du jatropha à cultiver cette plante en association avec les cultures vivrières telles que le riz. Pour l’opérateur économique français, ce serait un mauvais choix que de cultiver exclusivement du jatropha.

Quant à M. Diamana Jean Yves, il estime qu’avec le projet « Un Ivoirien un hectare de Jatropha » et le sous-projet « Le riz pour tous », c’est une révolution qui s’opère dans le domaine agricole en Côte d’Ivoire.


Source : un article de M. Théodore Kouadio publié le 20 septembre 2009 sur le site Fratmat.info.

René Massé

Mali : la KFW finance l’électrification rurale

L’AMADER, Agence malienne de développement de l’énergie domestique et de l’électrification rurale et la KFW, une institution de coopération allemande, ont signé le 17 septembre 2009 à Bamako, deux conventions de financement d’un montant de 3,5 milliards de francs CFA (environ 7 millions de dollars US), pour l’électrification rurale.

Ce financement s’inscrit dans le cadre du programme d’électrification rurale. Il sera attribué à deux des Zones d’électrification multisectorielle (ZEM), à savoir les zones de Ségou (centre) et de Mopti (nord), ainsi qu’à des projets dans plusieurs autres régions et à la périphérie de Bamako.


Source : un article publié le 18 septembre 2009 sur le site l’Afrique en ligne.

René Massé

Guide Énergies durables et développement en milieu rural en Afrique

Sur 10 fiches, ce dossier pédagogique offre une présentation pratique des différentes solutions de satisfaction des besoins énergétiques sur le continent africain.

Après 20 ans d’expérience en milieu rural africain, le GERES tire une synthèse des études et des expertises menées à travers différents pays d’Afrique : un dossier pédagogique de 10 fiches pratiques pour connaître les besoins et comprendre les solutions techniques actuelles adaptées aux contraintes énergétiques de l’Afrique rurale. Cette publication permettra d’appuyer les efforts de développement de tous les acteurs impliqués pour l’amélioration des conditions de vie des populations.

Chaque fiche aborde un thème particulier associé à l’énergie sur 8 à 12 pages.

Fiche 1 : met en lumière les enjeux de l’énergie et du développement au quotidien ;
Fiche 2 : présente les choix énergétiques possibles en milieu rural (place des énergies renouvelables) ;
Fiche 3 : développe des solutions pour la cuisson des aliments ;
Fiche 4 : aborde les questions de l’approvisionnement en eau ;
Fiche 5 : met en lumière les différentes stratégies pour l’accès à l’électricité ;
Fiche 6 : expose les techniques possibles dans l’habitat pour améliorer le confort de vie ;
Fiche 7 : montre les limites de l’énergie dans les structures de santé et ses améliorations possibles ;
Fiche 8 : rappelle les différents principes de télécommunications et les techniques utilisées ;
Fiche 9 : référence les applications de l’énergie dans l’agriculture ;
Fiche 10 : propose des solutions de mécanisation pour la transformation alimentaire.

Cet ouvrage s’adresse aux acteurs du développement :
- Les organisations de solidarité internationale ;
- Les ONG et les institutions opérant en Afrique ;
- Les bailleurs de fonds ;
- Les acteurs de la coopération décentralisée ;
- Les agences de coopération technique.
- … et tout porteur de projet dans un pays africain.

Comment l’obtenir

Cet outil est disponible en format papier ou CD-ROM et est diffusé gratuitement aux organismes dont le siège est basé dans les pays du Sud. Le bon de commande, ainsi que le dossier de presse de ce guide, sont téléchargeables ci-dessous.

Xavier Dufail

Salon de l’innovation financière pour le développement

Le « Salon de l’innovation financière pour le développement » est un événement international organisé par l’Agence Française de Développement (AFD), la Bill & Melinda Gates Foundation et la Banque Mondiale. Il se tiendra les 4 et 5 mars 2010, à Paris

Ce Salon proposera un panorama des mécanismes financiers novateurs répondant aux défis actuels du développement, et aura pour but de renforcer les synergies entre les différentes sources, instruments et acteurs pour stimuler l’innovation dans ce domaine. Cet événement rassemblera des experts, des entrepreneurs sociaux, des universitaires et des représentants du monde financier. Il proposera des conférences, des ateliers de travail ainsi qu’un espace d’échange dans lequel les porteurs de projets pourront présenter leurs initiatives.

Les objectifs de cet événement sont :

- Faire avancer l’action et la réflexion dans ce domaine.

- Faciliter le partage des connaissances et les retours d’expériences, et notamment le transfert de savoir-faire « Sud/Sud ». Il s’agira également d’étudier les approches les plus efficaces en termes d’impact et de rentabilité.
- Encourager l’émergence de mécanismes financiers innovants pour résoudre les problèmes de développement à différentes échelles.

L’appel à projets

En amont de ce salon un appel à projets est lancé. Il s’agit d’un concours, qui a pour but de faire émerger et de soutenir de nouvelles idées de mécanismes de financement répondant aux défis actuels du développement. Les propositions retenues seront celles qui pourront être adaptées et répliquées à grande échelle. Les finalistes seront conviés au salon, les 4 et 5 mars 2010, à Paris, afin de présenter leurs initiatives. Les gagnants recevront des prix pouvant atteindre 100.000 USD dollars, afin de les aider à mettre en œuvre leurs projets.

Sont acceptées les propositions de toutes les organisations concernées par l’innovation financière pour le développement : institutions financières, entreprises privées, entrepreneurs sociaux, organisations de la société civile, ONG, agences gouvernementales, universités et groupes de réflexion, fondations, etc.

Le règlement du concours ainsi que les dossiers de candidature sont disponibles sur le site Internet : www.fininnov.org

Les propositions devront être soumises le 15 novembre 2009, au plus tard.

Pour plus d’informations contacter : info@fininnov.org

Xavier Dufail

Prix d’excellence Lighting Africa 2010 pour les produits hors-réseaux électriques

En vue de récompenser les meilleurs produits d’éclairage fonctionnant hors-réseaux électriques, Lighting Africa vient de lancer ses prix d’excellence 2010.

Délais de participation :

2 octobre 2009 – Soumission des fiches d’inscription électroniques à : www.lightingafrica.org/awards.

16 octobre 2009 – Les deux échantillons pour la sélection initiale sont reçus par l’équipe de Lighting Africa.

Lighting Africa entend récompenser les meilleurs produits d’éclairage fonctionnant hors-réseaux électriques qui sont en vente en République Démocratique du Congo, en Éthiopie, au Ghana, au Kenya, au Rwanda, au Sénégal ou en Tanzanie. Ces produits seront évalués sur la base de leur performance, leur design et l’accessibilité de leurs coûts. Ces Prix, organisés cette année pour la première fois, seront décernés aux produits gagnants lors de la Conférence Internationale et Foire Commerciale d’Exposition prévue à Nairobi, au Kenya, du 17 au 20 Mai 2010.

Les produits doivent être conformes aux critères suivants :

  1. Être des produits d’éclairage moderne basés sur les technologies de la diode électroluminescente (DEL) ou celle de la lampe fluorescente compacte (LFC)
  2. Être en vente sur les marchés ou en usage dans les pays suivants : RD Congo, Éthiopie, Ghana, Kenya, Rwanda, Sénégal ou Tanzanie
  3. Être disponible dès le 02 octobre 2009 dans les points de vente au détail ou à travers des canaux de distribution par lesquels Lighting Africa peut se procurer en toute neutralité des échantillons pour évaluation et sélection.

Plus d’informations sont disponibles dans le document téléchargeable.


Source : Lighting Africa.

Xavier Dufail

Algérie : Publication du bilan des réalisations du secteur de l’énergie et des mines 2000-2008

Le ministère de l’Energie et des Mines vient de publier le bilan 2000-2008. Cette édition, la 4ème du genre, renseigne sur l’ensemble des réalisations du secteur durant cette période des réalisations qui attestent de l’importante évolution enregistrée en l’espace de 8 ans seulement dans les trois branches d’activités, à savoir les mines, l’électricité et les hydrocarbures.

Ce rapport met également en exergue le lancement d’une industrie pétrochimique, le dessalement de l’eau de mer, la dynamisation de l’industrie minière, le développement des énergies renouvelables, le solaire notamment et le mégaprojet de production d’électricité hybride solaire-gaz de 150MW.

D’après ce document, la capacité de production d’électricité va très fortement progresser d’ici la fin 2009, et dans les années à veni.

D’ici la fin de l’année 2009, 15 nouvelles centrales d’une capacité 1 726 MW sont en cours de réalisation et leur livraison est prévue pour cette année 2009. La Sonelgaz a sollicité divers partenaires pour réaliser son objectif, en particulier :
- Ansaldo (Italie), qui a déjà réalisé la centrale d’El Hamma à Alger, à la tête de projets des centrales de Relizane, Batna, Larbaâ (Blida), et de M’sila ;

- Le consortium Eneria (France) et BMA (Algérie), qui est en train de construire six centrales au sud du pays : In Guezzam, Idless, Tinzaouatine, etc.
- Des entreprises privées algériennes, à l’instar d’Amimer Energie, contribuent également au programme de 2009, avec la construction des centrales de Bordj El Houès et de M’guiden tout comme celle de Talmine.

Le programme de 2010/2012 est encore plus ambitieux car il vise la mise en œuvre d’une capacité additionnelle de production de 2 543 MW. Une entreprise belge se charge de six centrales de capacités diverses au Sud alors qu’Alstom-Orascom ont des projets dans d’autres régions.
Sept centrales seront mises en service entre 2010 et 2012. Les travaux pour la construction de cinq autres centrales seront lancés successivement dans cette période. Une dernière, celle de Tindouf, est en phase de lancement d’appel d’offres. Le coût unitaire de ces centrales varie de moins d’un milliard de dinars à 31 milliards de dinars, selon la capacité de chacune d’entre elles.

En 2012, la capacité installée de l’Algérie atteindra 12.771 MW. Avec 6,3 millions d’abonnés électriques à la Sonelgaz, l’Algérie a atteint un taux d’électrification de 98%.

Les principales sources de financement de ce programme de développement sont celles des ressources du marché obligataire, des emprunts directs auprès des banques, de la participation de l’Etat au financement de ses programmes d’électrification rurale et distribution publique gaz, de la participation des clients aux raccordements et du recours au partenariat. L’autofinancement est estimé à 30% des besoins, mais cela n’est pas suffisant pour que l’entreprise renonce à demander une hausse du tarif de ses prestations.

Pour plus d’information sur le « Programme indicatif des besoins en moyens de production d’électricité 2008 – 2017 », voir le document (40 pages en français) sur cette page du site du Ministère de l’Energie et des Mines.


Source : articles publiés sur les sites du Ministère de l’Energie et des Mines algérien, de El Moudjahid, et de City-DZ.

René Massé

Haïti : la Banque mondiale approuve un don de 5 millions de dollars pour améliorer la qualité des services d’électricité

Le 8 septembre 2009, le Conseil d’Administration de la Banque mondiale a approuvé un don de 5 millions de dollars pour aider Haïti à améliorer la qualité de ses services d’électricité et à renforcer les performances techniques, commerciales et financières de sa compagnie nationale, Électricité d’Haïti (EDH).

Ce nouveau financement va conforter les objectifs du Projet de réduction des pertes dans le secteur électrique en cours d’exécution, pour lequel la Banque avait approuvé en août 2006 un don initial de 6 millions de dollars en vue de poser les bases d’une amélioration des services et d’un meilleur recouvrement des ressources dans ce secteur.

Le nouveau don vise quant à lui un triple objectif :

- améliorer la gestion du service public d’électricité en mettant en œuvre un programme d’assistance technique sur deux ans pour EDH ;

- financer les coûts additionnels associés à l’acquisition des systèmes commerciaux, de gestion technique et de lecture à distance des compteurs dont le pays s’est doté dans le cadre du projet initial ; et
- contribuer à renforcer la capacité du Ministère des Travaux Publics à assurer le suivi du secteur de l’énergie.

L’appui ainsi fourni par la Banque mondiale s’inscrit dans une stratégie de soutien au secteur énergie en coordination avec d’autres bailleurs de fonds impliqués dans le secteur. Outre le don de 5 millions de dollars accordé par l’Association internationale de développement (IDA), ce projet bénéficiera d’une contrepartie de 830 000 dollars qui sera fournie par l’Electricité d’Haïti.

Pour de plus amples renseignements sur ce projet, veuillez visiter cette page du site de la Banque mondiale.

Contacts à Washington :

M. Alejandro Cedeño – (202) 473-3477 – acedeno@worldbank.org

Patricia da Camara – (202) 473-4019 – pdacamara@worldbank.org

Pour en savoir plus sur les activités de la Banque mondiale en Haïti, veuillez vous reporter au site : http://www.banquemondiale.org/haiti


Source : un Communiqué de presse n°:2010/055/LAC, diffusé sur le site de la Banque mondiale sur cette page.

René Massé

Côte d’Ivoire : séminaire “La maîtrise des dépenses énergétiques dans l’industrie et le rôle du responsable énergie "

La maîtrise des dépenses de l’énergie préoccupe de plus en plus les gouvernants des pays africains. C’est le thème central du séminaire qui réunit depuis du 7 au 18 septembre 2009 à Abidjan, une vingtaine de participants issus des pays de la zone francophone.

Ce séminaire est organisé par l’Agence ivoirienne de la coopération francophone (Aicf) et l’Iepf, l’institut de l’énergie et de l’environnement pour la francophonie, organe subsidiaire de l’organisation internationale de la Francophonie.

Mme Agnès Monnet, directrice de l’Agence ivoirienne de la coopération francophone (Aicf), voit dans la présence de séminaristes venus, du Burkina Faso, du Cameroun, du Mali, du Niger, du Rwanda, du Sénégal et ceux de la Côte d’Ivoire un témoignage e l’importance accordée à cette formation par les pays francophones.

Pour Jean Pierre Ndoutoum, responsable de programme Iepf, parler d’audit énergique dans les secteurs industriels et tertiaires, c’est également traiter des notions des coûts économiques, réglementation thermique, choix des matériaux, conception bioclimatiques des bâtiments. Les institutions publiques peuvent agir en intervenant sur les lois, les règlements, la fiscalité, et les tarifs. Pour le responsable du programme, Iepf, c’est à ce niveau que se pose le problème. Car, les inerties observées sont à tout le moins inexplicables, au regard des bénéfices économiques et financiers pour les opérateurs et plus largement pour la communauté nationale. Le représentant de l’Iepf a fait remarquer qu’en Afrique, la faiblesse de taux d’équipements en matière d’infrastructure de production, doit être considérée comme un atout, car elle permettra aux pays du continent d’éviter les erreurs commises par les pays du Nord et d’emprunter le  » raccourci technologique  » leur permettant d’aller directement aux schémas et techniques efficaces. Car, pour lui, aujourd’hui, devant le réchauffement climatique, les deux réponses envisagées par la communauté internationale sont le développement de l’efficacité énergétique et le retour accru aux ressources d’énergies renouvelables.

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Source : un article de Kiprindé Sonia diffusé le mercredi 9 septembre 2009 sur le site Abidjan.net.

René Massé