Haïti : la Banque mondiale approuve un don de 5 millions de dollars pour améliorer la qualité des services d’électricité

Le 8 septembre 2009, le Conseil d’Administration de la Banque mondiale a approuvé un don de 5 millions de dollars pour aider Haïti à améliorer la qualité de ses services d’électricité et à renforcer les performances techniques, commerciales et financières de sa compagnie nationale, Électricité d’Haïti (EDH).

Ce nouveau financement va conforter les objectifs du Projet de réduction des pertes dans le secteur électrique en cours d’exécution, pour lequel la Banque avait approuvé en août 2006 un don initial de 6 millions de dollars en vue de poser les bases d’une amélioration des services et d’un meilleur recouvrement des ressources dans ce secteur.

Le nouveau don vise quant à lui un triple objectif :

- améliorer la gestion du service public d’électricité en mettant en œuvre un programme d’assistance technique sur deux ans pour EDH ;

- financer les coûts additionnels associés à l’acquisition des systèmes commerciaux, de gestion technique et de lecture à distance des compteurs dont le pays s’est doté dans le cadre du projet initial ; et
- contribuer à renforcer la capacité du Ministère des Travaux Publics à assurer le suivi du secteur de l’énergie.

L’appui ainsi fourni par la Banque mondiale s’inscrit dans une stratégie de soutien au secteur énergie en coordination avec d’autres bailleurs de fonds impliqués dans le secteur. Outre le don de 5 millions de dollars accordé par l’Association internationale de développement (IDA), ce projet bénéficiera d’une contrepartie de 830 000 dollars qui sera fournie par l’Electricité d’Haïti.

Pour de plus amples renseignements sur ce projet, veuillez visiter cette page du site de la Banque mondiale.

Contacts à Washington :

M. Alejandro Cedeño – (202) 473-3477 – acedeno@worldbank.org

Patricia da Camara – (202) 473-4019 – pdacamara@worldbank.org

Pour en savoir plus sur les activités de la Banque mondiale en Haïti, veuillez vous reporter au site : http://www.banquemondiale.org/haiti


Source : un Communiqué de presse n°:2010/055/LAC, diffusé sur le site de la Banque mondiale sur cette page.

René Massé

Côte d’Ivoire : séminaire “La maîtrise des dépenses énergétiques dans l’industrie et le rôle du responsable énergie "

La maîtrise des dépenses de l’énergie préoccupe de plus en plus les gouvernants des pays africains. C’est le thème central du séminaire qui réunit depuis du 7 au 18 septembre 2009 à Abidjan, une vingtaine de participants issus des pays de la zone francophone.

Ce séminaire est organisé par l’Agence ivoirienne de la coopération francophone (Aicf) et l’Iepf, l’institut de l’énergie et de l’environnement pour la francophonie, organe subsidiaire de l’organisation internationale de la Francophonie.

Mme Agnès Monnet, directrice de l’Agence ivoirienne de la coopération francophone (Aicf), voit dans la présence de séminaristes venus, du Burkina Faso, du Cameroun, du Mali, du Niger, du Rwanda, du Sénégal et ceux de la Côte d’Ivoire un témoignage e l’importance accordée à cette formation par les pays francophones.

Pour Jean Pierre Ndoutoum, responsable de programme Iepf, parler d’audit énergique dans les secteurs industriels et tertiaires, c’est également traiter des notions des coûts économiques, réglementation thermique, choix des matériaux, conception bioclimatiques des bâtiments. Les institutions publiques peuvent agir en intervenant sur les lois, les règlements, la fiscalité, et les tarifs. Pour le responsable du programme, Iepf, c’est à ce niveau que se pose le problème. Car, les inerties observées sont à tout le moins inexplicables, au regard des bénéfices économiques et financiers pour les opérateurs et plus largement pour la communauté nationale. Le représentant de l’Iepf a fait remarquer qu’en Afrique, la faiblesse de taux d’équipements en matière d’infrastructure de production, doit être considérée comme un atout, car elle permettra aux pays du continent d’éviter les erreurs commises par les pays du Nord et d’emprunter le  » raccourci technologique  » leur permettant d’aller directement aux schémas et techniques efficaces. Car, pour lui, aujourd’hui, devant le réchauffement climatique, les deux réponses envisagées par la communauté internationale sont le développement de l’efficacité énergétique et le retour accru aux ressources d’énergies renouvelables.

— –

Source : un article de Kiprindé Sonia diffusé le mercredi 9 septembre 2009 sur le site Abidjan.net.

René Massé

Tunisie : prêt de la BAD pour renforcer le réseau électrique

Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD), a approuvé, mercredi 2 septembre 2009 à Tunis, un prêt de 42,34 millions d’UC, équivalent à 87,83 million de dinars tunisiens (DT) (66,306 millions de dollars) en vue de financer le projet d’assainissement et de restructuration des réseaux de distribution d’électricité.

Le coût total du projet est estimé à 111,66 millions dinars tunisien, soit 52,42 millions UC (82,09 millions de dollars).

Le projet est un investissement portant sur la construction et la réhabilitation des lignes et postes électriques en vue de la mise à niveau des réseaux moyenne tension et basse tension pour répondre aux exigences de l’économie tunisienne et de la clientèle de la Société Tunisienne de l’Electricité et du Gaz (STEG), la compagnie nationale d’électricité du pays.

Le développement économique de la Tunisie et l’amélioration du niveau de vie des populations ont entraîné une forte croissance de la consommation d’énergie électrique (5 % par année) et une saturation des réseaux de distribution. Par ailleurs, certains équipements et installations sont sous dimensionnés et ne sont plus adaptés aux contraintes actuelles d’exploitation des réseaux. Il s’agit particulièrement des liaisons souterraines et aériennes de faible section, des équipements électriques des postes de distribution moyenne tension/basse tension. Ces installations sont la cause de surcharges, de pertes techniques et de chutes de tension élevées, quelquefois supérieures à 20 %, ce qui est nettement supérieur aux valeurs admissibles du cahier des charges de la STEG, qui sont respectivement de 7 % pour les réseaux moyenne tension et de 10 % pour les réseaux basse tension.

Le projet intéresse toutes les régions du pays. Les installations concernées sont situées dans tous les gouvernorats du pays et sont réparties dans les 7 régions et les 38 districts de la STEG.

La BAD est un important partenaire de la Tunisie dans le secteur de l’énergie. Elle a financé sept projets depuis le début de ses opérations en 1975. L’engagement total net de la Banque dans le secteur est de 211 millions d’UC, soit 437,74 millions DT (330,43 millions de dollars).


Source : un article publié le 3 septembre 2009 sur le site de la BAD.

René Massé