Mali : 120 millions USD pour un projet d’appui à l’énergie

Le conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé le 18 juin 2009 le financement d’un projet d’appui à l’énergie au Mali, pour un montant équivalent à 120 millions USD.

L’objectif du Projet d’appui à l’énergie pour le Mali est d’améliorer l’accès et l’efficacité des services d’électricité à Bamako et dans d’autres domaines ciblés dans le pays. Cela comprend le financement de la mise à niveau de la ligne de transport d’électricité entre Ségou et Bamako, la modernisation et le renforcement des installations 30 kV dans la zone périphérique de Bamako, y compris la boucle 150 kV, la modernisation et le renforcement des réseaux de distribution basse et moyenne tension à Bamako et dans les zones, entre autres, de Kati, Ségou, Kayes, Mopti, Sikasso et Koutiala.

Le crédit permettra également de financer un programme de remplacement :

- de l’éclairage à incandescence par des ampoules au néon ou des lampes fluocompactes (LFC), dans les ménages urbains et ruraux,

- de l’éclairage à incandescence ou de néons par des LFC et/ou des lampes à vapeur de sodium haute pression, pour l’éclairage public dans les principaux centres urbains et ruraux,

Pour plus d’information : le site de la Banque mondiale (en anglais).

René Massé, Xavier Dufail

Mexique : Global Renewable Energy Forum 2009

Le ministère mexicain de l’Énergie (SENER) et l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) organisent le Forum mondial de l’énergie renouvelable 2009. Cet événement aura lieu du 7 au 9 octobre 2009 à León (Mexique).

En rassemblant un large éventail de parties prenantes, ce Forum mondial permettra de créer un environnement adéquat pour un dialogue actif afin de renforcer la coopération interrégionale et encourager les partenariats multi-parties prenantes innovants, visant à accroître les investissements dans les énergies renouvelables.

Ce Forum sera une plate-forme de leadership en ce qui concerne la promotion des énergies renouvelables, ce qui augmente la visibilité des engagements politiques en faveur du développement de systèmes d’énergie alternative. Il permettra les dialogues entre de multiples parties prenantes, encouragera les partenariats, facilitera le développement de nouveaux cadres visant à soutenir les initiatives liées à l’énergie propre.

Près de 1000 fonctionnaires, planificateurs et experts en énergie de toutes les régions du monde sont attendus, y compris des représentants de gouvernements, d’organisations internationales, des milieux universitaires, de la société civile et du secteur privé.

Le Forum mondial sera une série de sessions plénières autour des thèmes suivants :

- La pauvreté énergétique, le crise financière, et les changements climatiques ;

- les sources d’énergie renouvelable et d’énergie de transition ;

- l’énergie renouvelable potentielle ;

- les énergies renouvelables et planification ;

- les agrocarburants ;

- Les investissements dans les énergies renouvelables.

Des sessions parallèles réuniront les parties prenantes autour de sujets spécifiques, tels que les nouvelles technologies, les applications industrielles, l’efficacité énergétique et des mécanismes financiers institutionnels et novateurs.

Plus d’informations sur le site du forum (en anglais).

Xavier Dufail

RD Congo : la construction du barrage d’Inga III coutera 7,6 milliards USD

La construc­tion du grand bar­rage d’Inga III d’une ca­pa­ci­té de 4.300 MW, en amont d’Inga I et Inga II, dans la pro­vince du Bas Congo (Ouest de la RDC) va coû­ter plus de 7,6 mil­liards USD, ont es­ti­mé jeudi 18 juin 2009 à Kin­sha­sa les par­ti­ci­pants à un ate­lier de deux jours sur le pro­jet de construc­tion de ce bar­rage.

La RDC a un im­mense po­ten­tiel hy­dro­élec­trique éco­no­mi­que­ment ex­ploi­table es­ti­mé à plus de 100.000 MW dont 45 % sont lo­ca­li­sés sur le site d’Inga, fai­sant de ce der­nier la plus grande concen­tra­tion d’éner­gie au monde, a dé­cla­ré le mi­nistre congo­lais de l’Ener­gie, Laurent Mu­zan­gi­sa. Pourtant, seule­ment 6 % de la po­pu­la­tion de la RDC est ap­pro­vi­sion­né en élec­tri­ci­té.

Pour le gou­ver­ne­ment de la RDC, le dé­ve­lop­pe­ment du site d’Inga est conçu en trois phases com­pre­nant la construc­tion d’Inga I avec une puis­sance ins­tal­lée de 351 MW et Inga II avec 1424 MW, la construc­tion d’Inga III et la construc­tion du Grand Inga qui pro­dui­ra plus de 39.000 MW.

Le coût est éva­lué à 7,6 mil­liards de dol­lars Us. Par la construc­tion de ce bar­rage d’Inga III, le gou­ver­ne­ment de la RDC en­tend ré­sor­ber le dé­fi­cit ac­tuel dans le pays en élec­tri­ci­té et ré­pondre à la de­mande ex­pri­mée par les pays voi­sins.

Le pays dis­pose déjà des études de pré­fai­sa­bi­li­té fi­nan­cées par le gou­ver­ne­ment ca­na­dien et la Banque mon­diale alors que la Banque afri­caine de dé­ve­lop­pe­ment (BAD) fi­nance les études com­pa­ra­tives dans le cadre du dé­ve­lop­pe­ment du site d’Inga.


Source : un article publié le 19 juin 2009 sur le site de Afrique Avenir.

René Massé