Luxembourg : conférence « Assurer l’investissement dans l’énergie durable »

Cette conférence, intitulée « Assurer l’investissement dans l’énergie durable et sécurisée : les avantages de l’action multilatérale » et organisée par l’Energy Charter Secretariat, se tiendra le 28 mai 2009 à la Banque Européenne d’Investissement au Luxembourg.

Concilier les futurs besoins mondiaux en énergie tout en répondant à des défis tels que le changement climatique demande d’énormes investissements. L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a estimé que près de 22 milliards USD seront nécessaires pour les investissements liés à l’approvisionnement énergétique à l’horizon 2030, ou plus si les investissements dans l’efficacité énergétique ne sont pas faits. Près de la moitié de cette somme sera destinée aux pays en développement, avec 17% en Chine et 5,7% en Inde.

Avec les conditions actuelles, la demande en énergie « traditionnelle » peut-elle rester constante ? La volatilité récente des prix de l’énergie est-elle une composante du marché temporaire ou à plus long terme ? Compte tenu de ces incertitudes et de la crise financière actuelle, comment pouvons-nous nous assurer que la lutte contre les changements climatiques reçoive un financement suffisant pour être traitée à temps ?

Cette conférence réunira des experts de gouvernements, de l’industrie, des organismes internationaux et des ONG pour débattre de la manière dont le secteur financier peut répondre à cette situation complexe :

- Est-ce que le cadre juridique international pour les investissements en énergie permettent aux investisseurs de bien identifier et gérer les risques ?

- Les institutions financières internationales sont-elles prêtes à faire face aux défis qui se présentent ?

- Comment devront être mobilisés les fonds nécessaires aux investissements dans les énergies renouvelables, la capture et le stockage du carbone, et autres technologies propres ?

- Les institutions financières utilisent-elles les outils appropriés pour répondre aux nouvelles exigences des projets d’efficacité énergétique ?

- Quel est l’impact sur les producteurs et consommateurs d’énergie de ces dernières imprévus hausses et des baisses des prix du pétrole ?

Toutes les informations sont sur le site de l’Energy Charter Secretariat (en anglais).

Xavier Dufail

Cameroun : séminaire sur les changements climatiques et les énergies renouvelables

L’ADEID (Action pour un Développement Équitable, Intégré et Durable) organise un séminaire sur les changements climatiques et les énergies renouvelables, à Yaoundé (Cameroun) du 10 au 12 Mars 2009.

But de cette rencontre :

Mobiliser la société civile camerounaise à participer à la négociation sur le changement climatique à l’échelon national et au niveau international.

Objectifs :

- Créer une prise de conscience sur les changements climatiques parmi la population camerounaise ;
- Amener la société civile africaine à partager les expériences sur les changements climatiques, l’atténuation, l’adaptation, et les négociations sur ces sujets ;
- Pour créer une synergie entre les actions de la société civile camerounaise

Thèmes abordés :

- La crise énergétique mondiale, la technologie, et la crise alimentaire en Afrique

- L’impact des changements climatiques en Afrique

- Les énergies renouvelables et l’adaptation aux changements climatiques dans les zones rurales de l’Afrique

- Le changement climatique et son impact sur la sécurité alimentaire ;

- La gestion du risque climatique et les stratégies d’adaptation ;

- Les agrocarburants de première génération et le développement durable des zones rurales ;

- les stratégies sectorielles et l’adaptation aux changements climatiques

- Le développement des technologies respectueuses du climat

- La justice et les changements climatiques

Toutes les informations sont dans la plaquette (en anglais) téléchargeable.

Xavier Dufail

Sénégal : le biocarburant, une menace pour les cultures vivrières

Un atelier de restitution des « Études sur les enjeux liés aux agro carburant au Sénégal » a réuni un panel d’experts le jeudi 19 février 2009 au Centre africain d’études supérieur en gestion (Cesag). Cette rencontre a été l’occasion pour les participants de mettre à nu les « incohérences » des politiques énergétiques et agricoles du Sénégal dans ce domaine.

La production à grande échelle de biocarburant au Sénégal, un pays en pointe en Afrique pour la promotion de cette nouvelle énergie, pourrait à terme menacer les cultures vivrières et bousculer l’agriculture dans les zones humides, selon deux Ong, Wetlands International et Actionaid Sénégal.

« La menace, c’est sur le long terme. Si cette politique de distribution de terres, à l’aveuglette, pour la mise en place à grande échelle de massifs pour le biocarburant continue, les cultures vivrières vont entrer en concurrence avec le biocarburant », affirme Fatou Mbaye, chargée du projet sur les biocarburants à ActionAid Sénégal. C’est ce qui ressort d’une étude sur les bio-carburants au Sénégal menée par deux Ong, Wetlands International et Actionaid Sénégal. « Sur le plan juridique (…) il n’existe pas encore de cadre réglementant formellement la production, la transformation et la commercialisation des biocarburants », souligne le rapport de l’Ong Wetlands. Les deux Ong ont préconisé la mise en place d’un cadre législatif et une « évaluation environnementale », afin de contrôler la production de biocarburants au Sénégal.

Le Sénégal, qui importe l’essentiel de ses besoins alimentaires et énergétiques, s’est lancé dans une politique de diversification des sources d’énergie. Mais il a aussi dans le même temps mis en place en 2008 une politique d’autosuffisance alimentaire. Ce pays a en effet lancé début 2007 un programme national de culture de jatropha , ou pourghère, une plante dont on extrait une huile pouvant servir de carburant. En 2012, le jatropha devrait couvrir 320.000 hectares, dans toutes les communautés rurales du pays, selon des projections officielles.

D’autres expériences sont menées par des industriels, pour notamment produire de l’éthanol, ainsi que par des agriculteurs privés, locaux et étrangers. La Compagnie sucrière sénégalaise (CSS) a inauguré fin 2007 dans le nord du pays une distillerie pour produire « 8 à 12 millions de litres d’éthanol par an » à partir de mélasse issue de la transformation de la canne à sucre.

Pour Sidi Bâ, représentant du Cadre national de concertation des ruraux (CNCR), une organisation paysanne, « tel que c’est décrit dans le programme national (de culture de jatropha), le bio-carburant est effectivement une menace réelle pour les cultures vivrières ». « Cultiver du jatropha à la place du mil, du maïs ou de l’arachide, c’est dire aux paysans : mourrez de faim demain », ajoute M. Bâ.

Ces menaces sont surtout dues au fait que, selon des spécialistes, la culture du jatropha était annoncée sur des terres dégradées, salées notamment. Mais il est cultivé sur des terres arables, dans le nord et le sud du pays notamment d’où provient l’essentiel de la production nationale de riz. Or, le Sénégal importe traditionnellement les trois quarts de sa consommation de riz de Thaïlande ou plus récemment d’Inde.

« Le jatropha peut pousser partout, mais il est recommandé de le cultiver sur des sols humides pour avoir des graines. C’est pour cette raison que les zones humides, les mêmes terres prévues pour l’agriculture, sont convoitées », affirme Pape Mawade Wade de Wetlands International.

Mais les autorités minimisent le problème. « Il n’y a aucune menace. La question est en train de se régler par l’augmentation de la production agricole par le biais de la recherche », rétorque le directeur national au ministère sénégalais des biocarburants, Sana Faty. En outre, selon lui, « le Sénégal dispose de beaucoup de terres dégradées qui ne sont utilisées par aucune culture et sur lesquelles on va faire du biocarburant ».

Pour M. Faty, « le biocarburant est une option irréversible dans le monde entier pour diversifier les sources d’énergie traditionnelles ».

« Il serait dommage que les Africains se mettent à faire de faux discours car ce sont eux qui disposent de beaucoup d’opportunités parce que possédant des terres » qui manquent en Europe et en Amérique notamment, conclut-il.


Source : des articles publiés sur les sites Google, et Sudonline notamment.

René Massé

Maroc : les premières assises de l’Énergie le 6 mars 2009

Les premières assises de l’Énergie seront organisées le 6 mars 2009 à Rabat, sous le thème « Ensemble, maîtrisons notre avenir énergétique ».

Ces assises seront l’occasion de présenter les objectifs arrêtés par la nouvelle stratégie énergétique du Maroc, qui vise à maîtriser l’avenir énergétique du pays afin d’assurer son développement durable.

Organisée par le ministère de l’Énergie, des mines, de l’eau et de l’environnement, cette rencontre vise également à partager avec un large public de professionnels et d’usagers les enjeux et les défis majeurs que représente l’énergie pour le Maroc et la nécessité de mettre en œuvre les solutions préconisées pour réaliser les objectifs définis par cette stratégie.

Ces premières assises de l’Énergie seront donc l’occasion de souligner la nécessité de disposer de l’énergie et d’optimiser son utilisation afin de promouvoir le développement économique et social.

Plusieurs thèmes seront débattus lors de cette rencontre dont les moyens de pérenniser l’équilibre de l’offre et de la demande électriques, le développement des Énergies Renouvelables pour réduire la dépendance énergétique, la reformulation de la structure des prix des produits pétroliers dans la perspective de libéralisation du secteur pétrolier et le développement des ressources énergétiques alternatives.


Source : un article du site WaBayn.com.

Xavier Dufail

France : salon Bois-Énergie 2009

Ce salon annuel est organisé du 2 au 5 avril 2009 au Parc des Expositions de Lons-le-Saunier – Juraparc.

Le salon Bois-Énergie rassemble les fournisseurs d’équipements, de services, de combustibles et de matériels de chauffage au bois, pour fournir une vision globale de la chaîne du bois énergie. Après la collecte de matières premières ou de déchets destinés à produire une gamme variée de combustibles bois, une multitude d’options technologiques est possible afin de produire de la chaleur au niveau domestique, industriel ou collectif, ou bien de générer conjointement chaleur et électricité.

Cette vision complète du bois énergie permet de couvrir toutes les activités suivantes :

- exploitation forestière

- scies-fendeuses et enstèreuses

- broyeurs

- presses à granulés et presses à briquettes

- transport et manutention

- bûches, granulés, briquettes, bois déchiqueté

- chaudières domestiques

- poêles et cuisinières

- cheminées

- chaudières automatiques

- cogénération

- exploitants de chauffage

- réseaux de chaleur

- bureaux d’études

- formation et recherche

Toutes les informations sont sur le site Web du salon.

Xavier Dufail

RDC : gestion durable des ressources Bois-energie

Du 17 au 19 février 2009, le CIRAD a organisé à Gombe un séminaire « Bois et énergie » au bénéfice des chercheurs nationaux et internationaux ainsi que des membres de la Société civile. Au cours de ce séminaire, les organisateurs ont procédé au lancement officiel du Projet Makala, de lutte contre la dégradation des forêts de la République démocratique du Congo.

« Le projet Makala est un projet d’appui qui apportera des solutions aux populations locales. Populations accusées à tort ou à raison, d’être à la base de l’exploitation irrationnelle des forêts », a indiqué J.M. Marien, coordonnateur du projet.

Ce projet, financé à hauteur de 3 millions d’euros, sera mis en oeuvre sur une durée de quatre années. Certaines activités sont prévues aux alentours de Kinshasa et d’autres à Kisangani, dans la province Orientale.

Selon des études menées récemment, 80 % des forêts de la RDC servent à l’exploitation de la braise appelée makala. D’où la nécessité de sensibiliser les populations à l’impact de la déforestation résultante de la production de braise.

« L’on ne peut pas interdire à la population d’abattre les arbres. Mais, il faut plutôt lui indiquer quels arbres peuvent être abattus et quels sont ceux qui doivent être protégés, de façon à protéger les essences plus utiles. Les arbres fruitier doivent être conservés, étant donné qu’ils nourrissent les populations locales pendant plusieurs années ».

Dans son mot de clôture, le secrétaire général à l’Environnement, Abel Léon Kalambay a loué l’initiative prise par les organisateurs du séminaire. Pour lui, le gouvernement ne peut qu’encourager de telles initiatives du développement. « Le ministère de l’Environnement, Conservation de la nature et Tourisme est très conscient de certains points qui suscitent encore des interrogations pour la réussite totale du projet makala. Notamment la sécurisation de la propriété de l’arbre, l’implication des opérateurs privés et communautaires dans les plantations d’arbres », a-t-il déclaré.


Source : un article de O. Kaforo diffusé le 20 février 2009 sur le site Africatime.

René Massé

Cambodge : l’achat de crédits carbone permet à l’AFD de financer un projet de lutte contre la déforestation

Fortement impliquée dans la lutte contre le changement climatique, l’Agence Française de Développement s’est engagée, dans le cadre de sa politique de responsabilité sociale, à réaliser sa neutralité carbone sur la période 2008-2012. Réalisée en octobre 2008, sa première opération d’achat de crédits carbone permet de financer un projet de lutte contre la déforestation au Cambodge.

L’AFD évalue ses émissions de gaz à effet de serre

Réalisé à partir de ses activités et consommations 2007, le Bilan carbone® de l’AFD s’élève à environ 20 000 tonnes d’équivalent CO2 / an, soit 20 tEqCO2 par collaborateur. Ce bilan, calculé selon la méthode homologuée par l’ADEME, porte sur le fonctionnement de ses 2 sites en France (Paris et Marseille) : déplacement des salariés (missions à l’étranger, affectations des expatriés, déplacements domicile-travail), fret, énergie des bâtiments, achats, amortissements.

Réduire ses émissions de CO2

En conformité à l’objectif des pouvoirs publics de division par quatre des émissions du pays d’ici 2050, l’AFD s’est fixé pour objectif de réduire de ses émissions. L’effort portera dans un premier temps sur le développement des outils de communication à distance (visioconférence), un enjeu majeur puisque que les déplacements professionnels représente un peu plus de 50% du total des émissions. Il sera concrétisé progressivement à partir de 2009, par la généralisation des outils de visioconférence dans le réseau d’agences de l’AFD. Par ailleurs, des actions structurelles sur le bâtiment du siège et la sensibilisation des collaborateurs permettent d’agir sur les émissions diffuses, liées à certaines consommations pouvant être réduites (électricité, modes de déplacements, …).

2008-2012 : objectif neutralité carbone

Dans le cadre de sa politique de responsabilité sociale et environnementale (RSE) adopté en 2007, l’Agence Française de Développement s’est engagée à la neutralité carbone sur la période 2008-2012. Sur cette période, il faudra compenser environ 20.000 tonnes tEq.CO2 par an. La compensation des émissions sera mise en œuvre en plusieurs étapes. La première consiste en l’achat de 60.000 tonnes équivalent CO2 pour la neutralité des activités du siège et de son département de formation, le CEFEB pour la période 2008-2010. Dans une étape ultérieure, le bilan carbone sera étendu au réseau d’agences de l’AFD et une nouvelle opération de compensation sera engagée sur la base d’un bilan global et actualisé.

La première opération d’achat de crédit carbone pour atteindre la neutralité a été réalisée en octobre 2008 par le recours à des actifs carbone permettant de financer un projet de lutte contre la déforestation au Cambodge.

Ce projet finance la construction locale et la mise à disposition de foyers de cuisson à basse consommation permettant ainsi de limiter le recours aux prélèvements forestiers. Il est mis en œuvre par le GERES (Groupe Energies Renouvelables, Environnement et Solidarités), une ONG française qui intervient au Cambodge depuis 1997.

Dans tous les cas, l’Agence Française de Développement procédera systématiquement à l’annulation des actifs correspondant à ces projets, l’objectif n’étant pas de procéder à une opération financière mais de compenser ses émissions de gaz à effet de serre non évitées.


Source : un article publié sur le site de l’AFD

René Massé

France : un nouveau Président pour l’ADEME

Le conseil d’administration du 11 février 2009 a proposé Philippe Van de Maele au poste de président de l’ADEME.

Le conseil d’administration du proposé Philippe Van de Maele, nommé par décret du 6 février dernier administrateur de l’Agence, pour le poste de président de l’ADEME.

Sa nomination devrait être effective à l’issue d’un prochain conseil des ministres. Cet X-Ponts de 47 ans était jusqu’à présent directeur adjoint du cabinet de Jean-Louis Borloo, assurant notamment le suivi de la loi de programmation de mise en œuvre du Grenelle Environnement (Grenelle 1) et la préparation du projet de loi d’engagement national pour l’environnement (Grenelle 2).

Il succédera à Chantal Jouanno, nouvelle secrétaire d’État à l’Écologie.

René Massé

La Lettre du Riaed n°27

A la Une

Seconde enquête de satisfaction des utilisateurs du portail du Riaed : les résultats. Cette enquête vous a été proposée sur notre site Internet du 20 octobre au 19 novembre 2008. Voici les résultats complets… Un grand merci à tous les experts qui ont bien voulu répondre à ce questionnaire.

Actualités

Maroc : lancement du premier Fonds Carbone. Le Fonds Capital Carbone Maroc (FCCM), premier Fonds africain francophone spécialement dédié à la finance carbone au Maroc, a été lancé en décembre 2008.

Sénégal : renforcement du réseau de distribution électrique de Dakar. La boucle de 90 kV autour de Dakar a été mise en chantier, pour assurer la sécurité de l’alimentation en électricité de la ville.

Sénégal : vers le dégroupage des activités de la Senelec. Extrait d’une conférence de presse du Ministre de l’Energie, cet article récapitule les orientations de la politique de l’énergie, en développant la prochaine mutation de la Senelec en holding, les nécessaires réformes tarifaires et le recours aux énergies renouvelables.

Kenya : 105 millions de dollars pour un projet géothermique. La société Ormat Industries a obtenu un prêt de 105 millions de dollars sur dix ans pour son projet géothermique au Kenya, une centrale géothermique de 48 mégawatts, appelée Olkaria III, à Naivasha dans la vallée du Rift au Kenya.

Burkina Faso : une taxe sur le kWh pour financer l’électrification rurale. A partir de la fin du mois de janvier 2009, les abonnés de la société nationale d’électricité du Burkina (la Sonabel) paieront une taxe de 2 FCFA par kWh pour alimenter le Fonds de développement de l’électrification, au bénéfice de l’électrification rurale du pays. Par cette décision, le Gouvernement témoigne de sa volonté politique de conduire l’effort d’électrification dans la durée et espère créer les conditions d’une mobilisation massive des bailleurs de fonds autour de ce projet.

Mali : extension du réseau d’électrification rurale. L’Agence malienne pour le développement de l’énergie domestique et de l’électrification rurale (AMADER) compte étendre son réseau d’électrification à plus de 13.350 nouveaux abonnés, de promouvoir la diffusion de 175.000 foyers améliorés et de 60.000 lampes de basse consommation et de mettre sous gestion communautaire 300.000 hectares de forêts.

L’Afrique du Sud développe son parc éolien. Confronté à l’insuffisance de ses moyens de production d’électricité, ESKOM a commandé une cinquantaine d’éoliennes.

Création de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables. 75 pays ont signé le 26 janvier 2009 à Bonn (Allemagne) le traité fondateur de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables IRENA (International Renewable Energy Agency), la première et nouvelle agence internationale dédiée aux énergies renouvelables. IRENA aura pour mandat de favoriser une transition mondiale rapide vers les énergies renouvelables. Les obstacles qui subsistent – barrières à l’entrée, défaut d’information, insuffisance de capacités technologiques – seront surmontés.

Lampe basse consommation : vraies – fausses rumeurs ? Explications. On entend tout dire sur la lampe (ampoule dans le langage courant) basse consommation. Qu’elle diffuse une lumière jaunâtre, qu’elle est longue à l’allumage… Petit vrai/faux avec Hervé Lefebvre, expert en éclairage à l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME).

« L’électricité, une nécessité vitale pour l’Afrique ». Cet article analyse les difficultés rencontrées par les sociétés d’électricité en Afrique. Il évoque différentes approches politiques mises en œuvre dans les pays, et précise les enjeux de l’électricité pour le développement économique de ces pays.

Cameroun : signature d’un accord de financement pour développer des microcentrales hydroélectriques. Le ministère camerounais de l’Eau et de l’Energie et la société indienne Angelic International Limited ont signé mardi 13 janvier 2009 à Yaoundé une convention sur le financement d’un montant de 125 millions de Fcfa pour construire des forages et des adductions d’eau dans des zones rurales non couvertes par les sociétés de distribution d’eau du Cameroun et des petites centrales hydroélectriques.

Recherche : du biogaz plus riche en méthane. L’INRA et l’INRIA ont récemment déposé un brevet permettant de garantir une teneur en méthane constante dans la production de biogaz. Un procédé qui permettrait d’offrir une bien meilleure qualité au gaz issu de la dégradation de matériaux organiques.

Maroc : l’Union européenne soutient la réforme du secteur énergétique. L’Union européenne a octroyé lundi 12 janvier 2009 au Maroc un don de 76,66 millions d’euros destiné au financement du programme d’appui à la réforme de son secteur énergétique.

Ethiopie : bientôt la demande nationale d’électricité sera entièrement satisfaite. Le gouvernement éthiopien s’est engagé à ne pas commencer l’exportation d’électricité avant d’avoir entièrement satisfait la demande nationale. Avec l’achèvement en cours des chantiers de centrales hydroélectriques, Tekeze et Gilgel Ghibe I et II, cet objectif devrait être atteint très prochainement.

Chine : PlaNet Finance soutient un projet de microcrédit pour des biodigesteurs familiaux. PlaNet Finance soutient dans le comté Chinois de Tongwei un programme de microcrédit visant à l’installation de systèmes individuels de production de biogaz.

Colloques, conférences, rencontres, forum…

France : Africa Energy Forum. L’Africa Energy Forum organise son forum annuel à Bordeaux (France) du 30 juin au 2 juillet 2009.

Mozambique : colloque « Powering Africa : the Biofuels Options ». L’Africa Energy Forum organise le colloque « Powering Africa : the Biofuels Options (PABO) » au Centre de conférences de Maputo (Mozambique) du 4 au 6 Mars 2009.

Burkina Faso : valorisation des déchets et de la biomasse résiduelle dans les pays en développement. Premier appel à communications pour la Conférence internationale sur la valorisation des déchets et de la biomasse résiduelle dans les pays en développement, qui se tiendra du 9 au 11 juillet 2009 à Ouagadougou.

Maroc : 2ème édition des journées techniques dédiées à l’efficacité énergétique en milieu professionnel ; La 2ème édition des journées techniques, dédiées à l’efficacité énergétique en milieu professionnel, est prévue de janvier à mars 2009. Cette rencontre se déroulera successivement dans plusieurs villes du Royaume.

Ouganda : 4ème Forum Biennal du Partenariat pour un Air Intérieur Propre (PCIA) . Cette rencontre aura lieu à Kampala du 23 au 28 mars 2009. C’est la plus importante réunion de spécialistes en matière d’énergie domestique et de santé : plus de 200 praticiens y traiteront des derniers développements intervenus en matière de technologies, de combustibles, de suivi et évaluation, de commercialisation, de financement carbone, de sensibilisation et de recherche.

Burkina Faso : valorisation des déchets et de la biomasse résiduelle dans les pays en développement ; Premier appel à communications pour la Conférence internationale sur la valorisation des déchets et de la biomasse résiduelle dans les pays en développement, qui se tiendra du 9 au 11 juillet 2009 à Ouagadougou.

Maroc : 2ème édition des journées techniques dédiées à l’efficacité énergétique en milieu professionnel ; La 2ème édition des journées techniques, dédiées à l’efficacité énergétique en milieu professionnel, est prévue de janvier à mars 2009. Cette rencontre se déroulera successivement dans plusieurs villes du Royaume.

Ressources

Derniers documents (études, applications…) proposés en libre téléchargement :

Fiche de capitalisation du projet « chaînes froides-éradication de la polio au Togo. Ce document détaille les choix techniques appliqués, qui concernent essentiellement la mise en place de panneaux solaires photovoltaïques, à un projet visant à améliorer la qualité de soins de santé et la couverture vaccinale de la Région des Savanes au Togo.

Guide « Attirer des investisseurs pour des partenariats public‐privé en Afrique ». Le Secrétariat de l’Infrastructure Consortium for Africa (ICA) a publié un guide en anglais destiné à attirer la participation des investisseurs potentiels à des projets dans le domaine des infrastructures en Afrique.

Évaluation de la consommation bois-énergie à Brazzaville et Nkayi (Congo). L’objectif de cette évaluation était d’établir une situation de référence de la consommation en bois-énergie des villes hautement tributaires, en l’occurrence Brazzaville et Nkayi.

France : le bois-énergie dans l’industrie. Ce document détaille le fonctionnement d’une chaudière bois-énergie à alimentation automatique de 1,1 MW mise en service en 1998 en France.

Rapport Bioénergies et développement durable dans les pays membres de l’UEMOA (résumé pour les décideurs). L’objectif de ce rapport était d’évaluer le potentiel en bioénergie dans le secteur agricole et d’identifier les contraintes des pays membres de l’UEMOA, tout en prenant en compte le besoin de sécurité alimentaire dans la région.

Guide de la Banque mondiale sur la conception de projets d’électrification décentralisée en milieu rural. Ce document en anglais propose une discussion autours des facteurs critiques pour la conception de projets d’électrification décentralisée, notamment les choix technologiques, les considérations environnementales, les opportunités de cofinancement internationale, etc.

L’efficacité énergétique dans l’Union européenne : un panorama des politiques et des bonnes pratiques. Ce document présente les différentes mesures relatives à l’efficacité énergétique par secteur consommateur mis en œuvre dans l’Union européenne, illustrées d’exemples significatifs dans chaque domaine. Il est le fruit d’une étroite collaboration de l’ADEME avec ses partenaires du Club EnR, réseau regroupant depuis plus de 15 ans les agences de maîtrise de l’énergie de 23 pays européens, lieu d’échanges privilégié et force de proposition auprès de la Commission européenne.

Burkina Faso : structuration des prix dans la filière bois énergie. L’article analyse les données issues d’enquêtes menées auprès de 355 producteurs de bois d’énergie de vingt-quatre villages riverains de huit forêts aménagées du Burkina Faso et de 98 intermédiaires commerciaux de la ville de Ouagadougou.

Annuaire du Riaed

Inscrivez vous en qualité d’expert, ou inscrivez votre entreprise / institution / projet, etc. dans l’annuaire du Riaed pour être facilement identifiable et joignable. Vous le ferez en ligne, en quelques minutes, à la page http://www.riaed.net/spip.php?breve6.

Vous pouvez aussi le faire en adhérant au réseau du Riaed, en qualité de membre, à la page http://www.riaed.net/spip.php?breve11 et en précisant à la fin votre souhait d’être aussi présenté publiquement dans l’annuaire (cocher la case ad hoc).

Pconsult. Expert électricité, Danemark

BARRY Ibrahima. Consultant énergie, Guinée

Solarmad. Fabrication d’éoliennes et panneaux solaires, Madagascar

TARIGHT Hassen. Bureau de conseil aux entreprises, Algérie

Projet de production de bois-énergie au Sénégal. Production durable de bois-énergie destiné à la production locale d’électricité et de charbon

Opportunités de financement de projets

Conférence « Auction Floor » de la Commission européenne. EuropeAid a annoncé la toute première conférence « Auction Floor » ciblée sur la thématique environnementale dans les pays en développement. Elle se tiendra à Bruxelles le 13 mars 2009.

Sites francophones sur l’énergie

Une liste de sites francophones et de réseaux sur l’énergie est proposée à la page http://www.riaed.net/spip.php?rubrique=34

Autres liens et réseaux

Une liste de sites anglophones et de réseaux internationaux sur l’énergie est proposée à la page http://www.riaed.net/spip.php?rubrique=35

Le Maroc veut porter à 20 % la part des énergies renouvelables dans la production d’électricité en 2012

Dans un exposé présenté le jeudi 12 février 2009 lors de la 4ème session de la Conférence nationale sur  »les changements climatiques au Maroc : défis et opportunités », Mme Ettaik, responsable au ministère de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, a indiqué que l’éolien contribuera à hauteur de 1 440 MW, les stations de transfert d’énergie par pompage (STEP) de 460 MW, l’hydroélectricité (74 MW) et le solaire (20 MW).

Le Maroc dispose d’un potentiel important en énergies renouvelables :

  • En éolien, le Royaume se distingue par une cô-te maritime de 3.500 km avec des vents réguliers, dont la vitesse moyenne est d’environ 8 m/s,
  • En solaire, le Royaume dispose d’un ensoleillement de 3.000 h/an et
  • En hydraulique, le Maroc a identifié 200 sites hydrauliques exploitables.

Par ailleurs, Mme Ettaik a relevé que l’efficacité énergétique se matérialise par une orientation de la demande vers une utilisation rationnelle de toutes les ressources d’énergie, tout en prenant en compte les impératifs environnementaux, estimant possible de réaliser des économies de 15 % de la consommation nationale à l’horizon 2020.

Elle a cité, dans ce sens :

  • Les mesures entreprises en matière d’efficacité énergétique, entre autres, l’installation de 1.850.000 lampes à basse consommation (LBC),
  • La mise en place du Fonds de garantie de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables (FOGEER),
  • L’installation d’environ 40.000 m² de chauffe-eau solaire (CES) en 2008 portant à 240.000 m² la capacité installée et
  • L’amélioration des performances énergétiques des hammams et boulangeries, à travers des audits énergétiques et la formation de chaudronniers dans le cadre du programme de bois de feu.

Source : un article diffusé le 13 février 2009 sur le site Wabayn.

René Massé