Mali : extension du réseau d’électrification rurale

L’Agence malienne pour le développement de l’énergie domestique et de l’électrification rurale (AMADER) compte étendre son réseau d’électrification à plus de 13.350 nouveaux abonnés, de promouvoir la diffusion de 175.000 foyers améliorés et de 60.000 lampes de basse consommation et de mettre sous gestion communautaire 300.000 hectares de forêts.

Ce programme mis en œuvre par l’AMADER a permis d’accroitre le taux de desserte en électricité en milieu rural de moins 1% en 2004 à environ 10% en 2008 au Mali.

Concernant l’électrification rurale, environ 30.300 abonnés ont eu au 31 décembre 2008 accès à l’électricité dans 175 localités à travers le pays, soit une population de plus de 855.000 habitants.

Selon les responsables de l’Agence, l’année 2009 verra le lancement du Projet Énergie domestique et accès aux service sociaux de base (PEDASB), financé à hauteur de 35 millions de dollars américains par la Banque mondiale.


Source : un article d’African Manager du 13 janvier 2009

Xavier Dufail

Une ampoule fluorescente de taille standard

Dans les semaines à venir, General Electric va commercialiser aux États-Unis la technologie des lampes fluorescentes en spirales emprisonnées dans une ampoule standard de type lampe à incandescence.

La nouvelle lampe fluorescente compacte appelée « GE Energy Smart » offre à la fois une esthétique plus conforme à nos ampoules à incandescence tout en bénéficiant d’un meilleur rendement énergétique.

La lampe à incandescence a une efficacité de 14 à 25 lumens par watt, alors que la lampe fluorescente a une efficacité de l’ordre de 60 à 70 lumens par watt. Ainsi, une lampe fluorescente de 11 W produit le même éclairage qu’une lampe à incandescence de 40 à 60 W.

« Des technologies de pointe qui ont fait l’objet de brevets sont utilisées dans le processus de découpe et de soudage » indique John Strainic, le directeur de General Electric (GE). Et d’ajouter « les ampoules définitives seront en dépoli blanc, ce qui fait que très probablement la spirale fluorescente intérieure ne sera pas visible ».

GE a prévu de rendre disponible cette ampoule le 28 décembre 2008 dans certains magasins des États Unis, et sur tout le territoire américain (diffusion par Walmart) lors de la « Journée de la Terre 2009 » le 22 avril 2009.


Source : un article diffusé sur le site d’
Enerzine
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Elhadji SYLLA, ASER

L’Afrique du Sud développe son parc éolien

Confronté à l’insuffisance de ses moyens de production d’électricité, ESKOM a commandé une cinquantaine d’éoliennes.

50 éoliennes d’une puissance unitaire de 2 MW seront mises en service cette année. « L’éolien est un peu plus cher que le charbon, mais valable à tout point de vue », estime un porte-parole de la compagnie Eskom.

En 2008, le pays avait du faire face à des coupures d’électricité, en raison de la demande croissante de la population et des insuffisances de la production nationale. Eskom consacrera 26 milliards d’euros au cours des 5 prochaines années pour répondre aux besoins.


Source : un article diffusé sur le site de Enerzine

Elhadji SYLLA, ASER, René Massé

Création de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables

75 pays ont signé le 26 janvier 2009 à Bonn (Allemagne) le traité fondateur de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables IRENA (International Renewable Energy Agency), la première et nouvelle agence internationale dédiée aux énergies renouvelables. IRENA aura pour mandat de favoriser une transition mondiale rapide vers les énergies renouvelables. Les obstacles qui subsistent – barrières à l’entrée, défaut d’information, insuffisance de capacités technologiques – seront surmontés.

C’est la première organisation internationale au cœur des enjeux majeurs du XXIème siècle : lutte contre le changement climatique, renforcement de la sécurité énergétique, lutte contre la pauvreté et développement de l’accès à l’énergie.

Nous l’avions annoncé en décembre 2008, IRENA est née en ce début d’année 2009.

Les énergies renouvelables représentent aujourd’hui 18 % de la consommation mondiale, dont 15% pour la biomasse et l’hydraulique. Pour le solaire et l’éolien, les capacités installées connaissent depuis 2002 des taux de croissance à deux chiffres. En 2007, plus de 100 Mds de dollars ont été investis dans les énergies renouvelables et la puissance installée représente hors hydraulique près de 240 GW.

Le coût de l’électricité solaire a déjà baissé de 60 % entre 1991 et 2003 ; le coût de l’électricité éolienne a baissé de 80 % entre 1980 et 2007. A l’échelle mondiale, les énergies renouvelables sont déjà un secteur économique à part entière avec près de 2,4 millions d’emplois en 2006.

Cette mobilisation massive dans la signature du traité fondateur de IRENA « traduit l’espoir que les technologies d’ores et déjà disponibles en matière d’énergie éolienne, solaire thermique et photovoltaïque, géothermique, biomasse, hydraulique et marine, deviennent encore plus compétitives et fassent l’objet d’une diffusion à très grande échelle sur toute la planète ».

Parmi les 75 premiers signataires du traité fondateur de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables IRENA on trouve : France, Allemagne, Autriche, Chili, Colombie, Danemark, Egypte, Espagne, Ghana, Inde, Islande, Jordanie, Kenya, Lituanie, Mali, Maroc, Nigeria, Norvège, Pays-Bas, Pakistan, Philippines, Pologne, Roumanie, Serbie, Slovaquie, Suède, Syrie, Turquie.


Source : un article de Jean-Charles Batenbaum diffusé le 26 janvier 2009 sur le site Actualités News Environnement.

Noémie Zambeaux, René Massé

Kenya : 105 millions de dollars pour un projet géothermique

La société Ormat Industries a obtenu un prêt de 105 millions de dollars sur dix ans pour son projet géothermique au Kenya, une centrale géothermique de 48 mégawatts, appelée Olkaria III, à Naivasha dans la vallée du Rift au Kenya.

Ormat a déjà financé sur ses fonds propres les 150 millions de dollars de la construction d’Olkaria I et II, ainsi que le forage des différents puits.

L’électricité produite est vendue à Kenya Power & Light Company dans le cadre d’un contrat sur 20 ans.

Pour rappel, ORMAT est spécialisée dans la fabrication de turbines utilisées dans les centrales géothermiques placées en profondeurs sous-marines, près de la croûte terrestre. Cette technologie opère généralement sur la zone tectonique de subduction Pacifique (Rim of Fire) du Sud-Est Asiatique à la Californie en passant par Hawaï.


Source : un article de Mickael Finkelstein sur IsraelValley, du 11 janvier 2009

Xavier Dufail

Burkina Faso : une taxe sur le kWh pour financer l’électrification rurale

A partir de la fin du mois de janvier 2009, les abonnés de la société nationale d’électricité du Burkina (la Sonabel) paieront une taxe de 2 FCFA par kWh pour alimenter le Fonds de développement de l’électrification, au bénéfice de l’électrification rurale du pays. Par cette décision, le Gouvernement témoigne de sa volonté politique de conduire l’effort d’électrification dans la durée et espère créer les conditions d’une mobilisation massive des bailleurs de fonds autour de ce projet.

Le gouvernement burkinabé entend relever le défi d’électrifier 60% du territoire national, soit près de 300 localités d’ici 2015. Le FDE en sera le principal artisan. Ce programme est chiffré à 158 milliards de FCFA environ (plus de 316 millions de dollars).

Le FDE sera alimenté par le produit de la taxe sur les kWh ainsi que par de subventions et dotations de l’État et de contribution des partenaires au développement.

Selon le président du Conseil d’administration du FDE, Emmanuel Nonguierma, les aspects techniques du programme sont déjà définis, la grosse difficulté reste la mobilisation des ressources financières attendue principalement des bailleurs de fonds.

« C’est en cela que la tâche de développement de l’électrification se veut un signal fort à l’endroit des bailleurs pour témoigner de la volonté des Burkinabé de participer à leur propre développement », a indiqué M. Nonguierma.

En termes d’acquis, a souligné le conseil d’administration du FDE, la mise en œuvre du programme d’électrification rurale a déjà permis l’interconnexion d’une trentaine de localités au réseau national ou à une centrale électrique et une quinzaine d’autres localités sont en cours d’électrification.


Source : un article diffusé le 24 janvier 2009 sur le site de Xinhua

René Massé