Lampe basse consommation : vraies – fausses rumeurs ? Explications

On entend tout dire sur la lampe (ampoule dans le langage courant) basse consommation. Qu’elle diffuse une lumière jaunâtre, qu’elle est longue à l’allumage… Petit vrai/faux avec Hervé Lefebvre, expert en éclairage à l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME).

En Europe, ces lampes basse consommation remplaceront les lampes incandescentes à partir de 2010… Les propos de Hervé Lefebvre s’adressent d’abord aux consommateurs français, mais ils informent beaucoup plus largement sur les produits qui nous seront proposés prochainement.

Une lumière jaunâtre

« C’est vrai et faux. Comme pour les lampes incandescentes, il existe des couleurs très froides ou très chaudes, très bleu ou très jaune. Mais ceci n’est pas encore indiqué sur les emballages des lampes. Ce le sera à partir du 1er septembre 2010. Donc aujourd’hui on peut déjà trouver toutes les couleurs mais il faut demander conseil au vendeur. »

Longue à l’allumage

Une à deux minutes d’attente avant qu’une lampe à basse consommation atteigne sa pleine puissance ? « Là encore, nous aurons le temps d’allumage inscrit sur l’emballage en 2010. Mais déjà on peut trouver des lampes plus rapides à trouver leur plein régime. Les emballages indiqueront également le nombre de cycles allumage-extinction possibles, si la lampe peut supporter un variateur, sa quantité de mercure… Aujourd’hui, on peut donc trouver le même confort de lumière en consommant moins grâce à une lampe basse consommation. Elle ne cesse de se diffuser dans les foyers. »

Moins de watts, mieux c’est ?

« La puissance, les watts, ne signifie pas un meilleur flux lumineux. Ce qu’il faut regarder, c’est le nombre de lumens par watt : une information déjà disponible sur les emballages. Or si une lampe incandescente a une efficacité de 12 lumens/watt, une basse consommation atteint les 55 lumens. Son efficacité énergétique est cinq fois plus importante. C’est considérable aux heures de pointe de la consommation d’électricité. Car à ces heures-là, consommer moins pour s’éclairer, c’est diminuer d’autant le recours aux centrales thermiques qui consomment davantage de CO2. C’est donc une économie financière et écologique. Et pas seulement à la maison. »

Émettrices de radiations

« Comme tout appareil électronique. Mais aujourd’hui, il est impossible de mesurer ce champ de radiation entre 0 et 20 cm. D’ailleurs, même avec les incandescentes, il est recommandé de ne pas y être exposé à moins de 20 cm. On ne le faisait pas avant pourquoi le ferait-on maintenant ? Sur ce point, au moins, il n’y a pas de changement de comportement à adopter. »

Le mercure pas vraiment écologique

Défaut de la basse consommation : elle contient du mercure. Moins de 5 mg, prévoit la directive européenne. Certaines n’en contiennent déjà pas plus de 3 mg. « Mais de ce point négatif, faisons un point positif, conclut Hervé Lefebvre. Ça nous oblige à les recycler, contrairement aux lampes incandescentes que l’on jetait. La basse consommation est recyclable à 93 %. Ça doit devenir un réflexe, comme pour les piles. »


Source : un interview diffusé le 26 janvier 2009 dans un article de Sophie Leroy sur le site de La Voix du Nord.

René Massé

Burkina Faso : valorisation des déchets et de la biomasse résiduelle dans les pays en développement

Premier appel à communications pour la Conférence internationale sur la valorisation des déchets et de la biomasse résiduelle dans les pays en développement, qui se tiendra du 9 au 11 juillet 2009 à Ouagadougou.

Conférence organisée par le 2iE, et l’Ecole des Mines d’Albi, avec le parrainage de l’Agence Universitaire de la Francophonie.

L’objectif de la conférence est de réunir des spécialistes du monde universitaire, des entreprises, des organisations afin de promouvoir la recherche et le développement dans les Pays en voie de développement sur la valorisation des déchets et des biomasses résiduelles en matériaux, engrais et combustibles dans les zones rurales et urbaines.

Les thèmes couverts par la conférence sont les suivants :

  • Procédés physiques et chimiques : tri, déshydratation et séchage, séparation mécanique et chimique, conversion chimique ;
  • Procédés thermiques : pyrolyse, gasification, calcination et incinération ;
  • Procédés biologiques : digestion anaérobie, fermentation et compostage ;
  • Systèmes durables de gestion des déchets ;
  • Enseignement et formation ;
  • Évaluation économique et environnementale des flux de déchets et d’énergie ;
  • Facteurs humains et enjeux sociaux ;
  • Enjeux juridiques et politiques fiscales ;
  • Expériences locales et à échelle représentative.

Dates importantes :

  • 31 janvier 2009 : dernier jour pour la soumission des résumés (1 000 mots maximum) ;
  • 15 mars 2009 : notification aux auteurs de l’acceptation de leur communication ;
  • 31 mai 2009 : date limite de soumission des articles ;
  • 9 au 11 juillet 2009 : Conférence.

Contact :

M. Yakouba Konate
Tel : +226 50 49 28 76 ou 28 56

Courriel : wasteeng_africa@2ie-edu.org

Site : www.2ie-edu.org/wasteeng_africa/

philippegirard1, René Massé