Ethiopie : bientôt la demande nationale d’électricité sera entièrement satisfaite

Le gouvernement éthiopien s’est engagé à ne pas commencer l’exportation d’électricité avant d’avoir entièrement satisfait la demande nationale. Avec l’achèvement en cours des chantiers de centrales hydroélectriques, Tekeze et Gilgel Ghibe I et II, cet objectif devrait être atteint très prochainement.

L’Éthiopie, pays pauvre de la Corne de l’Afrique qui compte près de 80 millions d’habitants « a l’un des taux d’électrification les plus bas d’Afrique subsaharienne », selon la Banque Mondiale, qui ajoute : « Moins de 2% des populations des zones rurales – où vivent plus de 85% de la population – ont accès à l’électricité ».

« Le ministère des Mines et de l’Energie a souligné que l’Éthiopie n’exportera pas d’électricité vers ses voisins avant de satisfaire la demande nationale de manière durable », indique l’Ena (agence éthiopienne d’information), citant un discours du ministre concerné, Alemayehu Tegenu au Parlement.

Il a expliqué que les deux principaux chantiers de centrales hydroélectriques, Tekeze et Gilgel Ghibe I et II qui doivent produire au total 1.180 mégawatts sont bien avancés, « respectivement à 93 et 95% ».

Ces deux projets d’un montant total de 15 milliards de birr (1 milliard d’euros) doit permettre à l’Éthiopie de profiter pleinement de son potentiel de production hydroélectrique.

« Il manque encore 100 mégawatts pour satisfaire la demande locale », a reconnu le ministre indiquant que celle-ci se monte à 1.200 mégawatts. Il a annoncé « la location de deux stations de production au diesel de 60 mégawatts chacune pour pallier ce problème ».

L’Éthiopie prévoit notamment des contrats de fourniture d’électricité au Soudan et à la République de Djibouti.



Source : un article publié le 27 décembre 2008 sur le site de Romandie News.

René Massé

Maroc : 2ème édition des journées techniques dédiées à l’efficacité énergétique en milieu professionnel

La 2ème édition des journées techniques, dédiées à l’efficacité énergétique en milieu professionnel, est prévue de janvier à mars 2009. Cette rencontre se déroulera successivement dans plusieurs villes du Royaume.

Cette deuxième édition des rencontres est placée sous le patronage du ministère de l’Énergie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement. Elle est organisée en partenariat avec plusieurs opérateurs publics et privés du secteur de l’énergie, et en particulier avec le Centre de développement des énergies renouvelables, l’Office national de l’électricité, l’Ordre national des architectes, l’Association marocaine de gestion de l’énergie et de l’environnement, la Samir, Afriquia Gaz, Salam Gaz, Egfi, Schneider Electric, etc.

Ces journées se fixent pour objectif de :

  • Faire le point avec les entrepreneurs sur les modalités d’accompagnement prévues par les pouvoirs publics en matière de promotion de l’utilisation rationnelle de l’énergie dans les entreprises ;
  • Informer les participants sur les programmes d’efficacité énergétique mis en œuvre par les pouvoirs publics et les organismes en charge du secteur ;
  • Présenter les technologies novatrices maintenant disponibles ;
  • Évaluer les impacts positifs d’économie d’énergie et de protection de l’environnement
  • Informer les décideurs sur les coûts d’acquisition des équipements et les temps de retour sur investissement.

Les organisateurs ont insisté sur l’importance de l’intégration des nouvelles technologies dans le secteur du bâtiment. Le représentant de l’Ordre des architectes a précisé que l’architecture participa à la réduction de 47% des problèmes liés à l’énergie.

Cette caravane dédiée à l’efficacité énergétique sera présente dans les villes de Rabat et Mohammédia les 13 et 29 janvier 2009. Les 3, 5, 12, et 26 février, la caravane fera escale successivement à Casablanca, Settat, Marrakech et Tanger. Les villes d’Oujda, Fès et Agadir seront les dernières étapes de cette caravane les 5,11, et 25 mars 2009.


Source : un article de Samira Yadine publié le 7 janvier 2009 sur le site Aujourd’hui le Maroc.

René Massé

Chine : PlaNet Finance soutient un projet de microcrédit pour des biodigesteurs familiaux

PlaNet Finance soutient dans le comté Chinois de Tongwei un programme de microcrédit visant à l’installation de systèmes individuels de production de biogaz.

Pour tenter de réduire le temps et l’argent que les habitants de cette province consacrent chaque année à la recherche de combustibles pour manger, se chauffer ou s’éclairer, le gouvernement Chinois mise sur le Biogaz, un gaz produit à partir de biomasse et donc complètement naturel.

Il a ainsi lancé un programme de subvention pour l’installation de « digesteurs » individuels. Ces équipements permettent aux familles de générer du gaz à partir de déchets organiques végétaux ou animaux. Ce gaz est ensuite utilisé pour la préparation des repas tandis que les déchets restant servent de fertilisant.

La subvention ainsi accordée permet de financer près de la moitié d’une installation, mais le prix restant à payer par les familles représente encore près de 2 ans de leurs revenus ! C’est pourquoi Planet Finance a mis à leur disposition des modes de financement par microcrédits, dont les remboursements s’échelonnent entre 6 et 12 mois à des taux de 6% à 8%. Ces financements s’accompagnent de divers programmes de formation et de sensibilisation sur le respect de l’environnement.

A ce jour, le projet a permis l’installation de 235 digesteurs et ce chiffre devrait continuer à augmenter en 2009. Mais PlaNet Finance est désormais à la recherche de nouveaux financements pour étendre cette opération aux villages les plus reculés de la province. A bon entendeur…


Source : reprise d’un article diffusé sur le site de PlaNet Finance.

René Massé